dimanche 16 octobre 2011

"Juste une dernière chose..." les mémoires de Columbo Peter Falk


Juste une dernière chose

(souvenirs Etats Unis) -


... la vie est aussi pleine de surprises... JE VIENS D'ECRIRE UN BOUQUIN..." L'Homme qui aimait dessiner, Peter Falk né à Ossining ( Etat de New York ) mit dix ans avant d'accepter un avenir de comédien "... de faire le mariole..." dit son père. A partir de ce moment, à lire ce livre de souvenirs, d'anecdotes sa carrière se construit assez facilement. Très bon comédien et malgré la perte d'un oeil à 3 ans à la suite d'un cancer, il joue tout naturellement beaucoup de seconds rôles qui le mènent aux oscars et des personnages plus importants pour la télévision où il obtient quelques Emmy Awards. Il joue sous la coupe de Capra, six films de Cassavetes, de nombreuses pièces de théâtre, Molière qui valut une critique glaciale à la troupe. Il débuta en fait simplement en interprète d'auteurs d'avant-garde, se contentant de dix dollars pendant les répétitions et trente durant les représentations. Mais Hollywood en visite à NewYork le remarqua et ce fut le début de ses rencontres avec le cinéma et les terrains de golf les temps morts au cinéma étant nombreux. Quel que soit le film Peter Falk choisit sa garde-robe, n'apprécie pas les directives des metteurs en scène, maître de ses tics, ainsi de sa main sur le front retrouvé dans chaque épisode de Columbo, qui le fit connaître des Andes à l'Alaska. Comédien il écrivit certains scénari, mit, avec difficultés, un épisode en scène. Le livre est drôle. L'homme est visiblement un joyeux compagnon, "... vous rirez beaucoup... ", et le sourire est là. Mais Columbo direz-vous " ... Un type futé comme Einstein avec la dégaine d'un employé de supermarché... Vu que ... Peter Falk parle comme un plouc." Livre charmant , des photos et surtout des reproductions de dessins signés Peter Falk. Il avait bien du talent.  

dimanche 9 octobre 2011


Le détective de Freud Olivier Barde-Cabuçon ( Policier France )


Vérités et mensonges, politique et psychanalyse au début du XXè siècle. Max Engel détective, marxiste lecteur du Capital, Engel peut-être, est engagé par Du Barrail, jeune psychanalyste freudien, victime du vol de la valise  contenant les documents prouvant l'assassinat d'un patient du Docteur Freud. Ce dernier quitte Vienne pour Paris, tenter d'éclairer l'enquête, rencontre Carl Jung qui s'amuse et quitte le chemin de celui qui fut son maître et le considérait comme son successeur. Mais Jung aime les fées, les fantômes, l'esprit, Freud base toute sa réflexion sur la sexualité. Ce qui permet à l'auteur d'insérer certaines analyses devenues célèbres, à ce moment La Dame aux Loups. Mais c'est la Belle Epoque et les messieurs visitent les dames corsetées, juponnées, portant bas et bottillons lacés. A Lyon les canuts luttent désespérément pour gagner quelques sous. Sans nul doute le couturier Paul Poirier prêt à ôter baleines et gaines est la copie de Poiret, célébrité du monde de la mode, quant à la Dame en Vert et son parfum, chacun fait le rapprochement avec l'Eternel Parfum de la Dame en Noir. "... des livres posés sur un guéridon il y avait là des Gaston Leroux... " Du Barrail avoue " J'aime quand les personnages incarnant le mal triomphent au départ et sont punis à la fin... " 1911 Le député Mirepoix à la Chambre, la tribune de l'Assemblée "... le baquet du prêcheur comme on l'appelait... " s'indigne "... L'école gratuite, obligatoire et laïque est le fondement de la République..." Les psychanalystes observent " ... elle n'a pas pris par hasard ce nom... ni même par jeu? - Même le jeu n'est pas innocent. L'acte manqué... - Freud pense que tout acte manqué est un discours réussi..." Aborder l'analyse à travers un roman policier tel ce joli roman plein d'idées.