Contribution à la théorie du baiser
Alexandre Lacroix directeur de Philosophie Magazine nous introduit dans sa vie privée "... ma première grande histoire d'amour avec une femme qui a duré près de douze ans... notre amour était en sursis : nous ne nous embrassions presque pas. " Plus tard une autre femme, son épouse lui reproche " Tu ne m'embrasses pas assez." Alors l'auteur s'interroge, reprend un texte de Kierkegaard ( Le journal du séducteur ). Ainsi débute son enquête sur ce geste pas si banal puisqu'il n'existe pas sous certaines latitudes, est pratiqué différemment sous d'autres, sans oublier la France et son French Kiss. La chevalerie, Salluste, les Romains,
le baiser accolade, le baiser d'amour. Lacroix étudie les films, l'histoire, internet et ses ramifications, la peinture, Munch, Magritte Klimt. Baisers d'adolescentes, baisers de lesbiennes. Au XVIè un certain très érudit Patrizi s'est intéressé à l'hydraulique de plus inventa un dialogue avec Platon " laisse deviner comment ... concevait les enjeux du palot - rien à voir avec le quart d'heure américain sexy et baveux... " Ronsard a publié Les Amours. L'auteur poursuit ses réflexions. Voici Freud et Férenczi "... le baiser était pour moi un acte presque indifférent. J'ai mis longtemps à comprendre que le rejet de l'autre commence par la bouche." Les odeurs, de fin de repas, de petits matins. Le baiser désabusé. Les baisers copains copains. Pour certains le baiser est tombé en désuétude. Bien et joyeusement malmené, avec scepticisme, AlexandreLacroix a cassé l'enveloppe de cet instrument géométrique dit-il, la bouche.
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