Lettre à Madeleine
13 août 1915
Madeleine,
2 adorables lettres de vous, du 6 et du 7 - En effet j'attendais de vos nouvelles. Les confessions vous avaient un peu frappée. Vous êtes en effet toujours harmonieuse. Et des Photos ! J'espère que le coeur est maintenant à sa place. Mais il est possible qu'il faille le mettre à l'abri car l'aluminium est un métal très tendre. Vous avez raison , nous cacherons notre amour, il ne sera qu'à nous seuls. vous serez toujours d'avantage à moi. - Mais quelle est la 3è naissance ? Je n'ai pas bien compris. Mais oui, enfant chérie, je vous pressentais. Et les goûts dont vous devez me parler et aussi me parler de votre cher vous que j'adore. Vous ne me parlez plus que de moi. Mais vous m'avez donné votre bouche. Je la savoure, je la dévore et toute vous jusqu'au plus secret de vous, que je suis content que vous alliez mieux. Je vois à peu près où vous habitez. µIl est possible que nous nous voyions fin septembre. Maintenant ma chérie que nous sommes bien l'un à l'autre nous pouvons écrire librement et que dire de l'immense désir que j'ai de votre jeune chair. Je suis comme un ogre à qui on présente un petit enfant à manger. Je prends vos lèvres follement comme un fruit exquis et mes mains voudraient tout ce que le poème vous faisait ressentir. Madeleine, ma chérie adorée, écrivez-moi une longue lettre. Il pleut à verse. Je crains que la paix ne vous rende qu'un promis podagre, perclus de douleurs et dont vous ne voudrez plus. Ah ! que d'amour il faudra pour sécher cette indélébile humidité.
Gui
13 août 1915
Madeleine,
2 adorables lettres de vous, du 6 et du 7 - En effet j'attendais de vos nouvelles. Les confessions vous avaient un peu frappée. Vous êtes en effet toujours harmonieuse. Et des Photos ! J'espère que le coeur est maintenant à sa place. Mais il est possible qu'il faille le mettre à l'abri car l'aluminium est un métal très tendre. Vous avez raison , nous cacherons notre amour, il ne sera qu'à nous seuls. vous serez toujours d'avantage à moi. - Mais quelle est la 3è naissance ? Je n'ai pas bien compris. Mais oui, enfant chérie, je vous pressentais. Et les goûts dont vous devez me parler et aussi me parler de votre cher vous que j'adore. Vous ne me parlez plus que de moi. Mais vous m'avez donné votre bouche. Je la savoure, je la dévore et toute vous jusqu'au plus secret de vous, que je suis content que vous alliez mieux. Je vois à peu près où vous habitez. µIl est possible que nous nous voyions fin septembre. Maintenant ma chérie que nous sommes bien l'un à l'autre nous pouvons écrire librement et que dire de l'immense désir que j'ai de votre jeune chair. Je suis comme un ogre à qui on présente un petit enfant à manger. Je prends vos lèvres follement comme un fruit exquis et mes mains voudraient tout ce que le poème vous faisait ressentir. Madeleine, ma chérie adorée, écrivez-moi une longue lettre. Il pleut à verse. Je crains que la paix ne vous rende qu'un promis podagre, perclus de douleurs et dont vous ne voudrez plus. Ah ! que d'amour il faudra pour sécher cette indélébile humidité.
Gui