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La beauté du ciel
1er Novembre 1664
Levé et au bureau affairé toute la matinée. A midi, ma femme étant invitée chez milady Sandwich, dîné tout seul à la maison d'une belle oie, avec Mr Waith, parlant affaires. Allé au comité des Pêcheries où en réunion avec plusieurs, bons exposés et d'autres mauvais et sots, dans un grand désordre et pourtant faits par les hommes d'affaires de la ville. Mais mon rapport sur les donations volontaires a été couvert de louanges et me fera quelque réputation. En vérité, c'est la seule chose qui ait l'air d'une chose bien faite depuis le commencement de nos réunions. Allé avec Mr Perham à la taverne, mais je ne bus pas de vin, mais il me donna une nouvelle bourriche d'huîtres, et il amena un certain major Greene, poissonnier expert, et cet entretien m'apprit beaucoup. Rentré à la maison et tard au travail à mon bureau. puis souper et, au lit.
2 novembre
Levé de bonne heure et descendu avec Mr Castle à Rotherhite de là, à pied à Deptford inspecter un lot d'excellent bois coudé qu'il a et qui, en vérité, est très bon. Retour à la maison, je lui fais visage fort amical, quoique je sache que c'est un coquin et qui me hait cordialement. Rentré dîner, puis à mon bureau tout l'après-midi, où quelque douleur dans le dos me chagrina, mais je crois que cela ne vient que de me pencher et de rien d'autre. Le soir chez Nelson et de-ci de-là pour affaires, et rentré à mon bureau, puis à la maison, souper et, au lit.
3 novembre
Levé et au bureau où c'est merveille de voir comme les gens se pressent autour de sir William Penn en prévision de son départ en mer. Au bureau expédiai maintes affaires, entre autres, en finis avec celle qui m'a beaucoup tracassé, l'affaire des étamines et des pavillons. A midi à la Bourse, et de là, comme convenu, fus rejoint par la femme de Bagwell, qui me suivit à Moorfields et là, dans un cabaret où, seul à seule, nous mangeâmes et bûmes ensemble. Je la mignotai mais, quoique j'eusse fait mine d'essayer, elle ne me permit point de rien faire de mal mais me repoussa fort vertueusement, ce dont je fus bien aise et je l'en estimerai davantage et, j'espère, ne la tenterai plus jamais de pécher. Rentré en ville et nous nous quittâmes. Je retournai chez moi où tard au bureau. Sir William Penn vint prendre congé, car il doit, demain, ce que nous trouvons très soudain, monter et coucher à bord. Mais je crois qu'il reviendra à terre avant que le navire, le Charles puisse partir. A la maison, souper et, au lit. Ce soir, sir William Batten, entre autres, me conte une étrange nouvelle qui le chagrine : que milord Sandwich serait envoyé comme gouverneur à Tanger, ce dont à certains égards je devrais être fort aise, pour le bien de cette ville et pour sa sécurité à lui. Mais je crois que son honneur en souffrira et la distance pourrait affaiblir son crédit.
4 novembre
M'éveillai de très bonne heure et restai longtemps au lit éveillé, tant j'ai l'esprit affairé. Puis levé, et à St James où je trouve Mr Coventry tout affairé, en train de faire ses bagages pour partir en mer avec le Duc. Allé à pied avec lui, en causant, jusqu'à Whitehall et aux appartements du Duc, qui y est récemment venu loger. Je fis une apparition devant le Duc, puis avec Mr Coventry une heure dans la grande galerie à causer du gouvernement de notre bureau. Il me dit que le poids de l'expédition des affaires reposera surtout sur moi. Et il me dit très franchement ce qu'il pensait de sir William Batten et de sir John Mennes. Ce dernier, dit-il très justement, était comme un vanneau qui ne fait que voleter en battant des ailes pour écarter les autres du nid qu'ils voudraient atteindre. Il me conta une curieuse histoire au sujet du premier, à propos de phares : comment il avait tout d'abord témoigné devant le Duc contre leur usage et qu'ils étaient une grande charge pour le commerce, et aussitôt après, étant à Harwich, il s'envient demander de pouvoir en établir un, et de plus, fait témoigner Trinity House de son utilité. ekolien.fr Après avoir longuement discuté et considéré nos réserves et d'autres choses, par exemple que le roi s'est résolu à nommer le capitaine Taylor et le colonel Middleton, le premier commissaire à Harwich, le second à Portsmouth, je m'en fus à la Bourse où j'avançai beaucoup mon travail. Rentré dîner avec Mr Duke, notre directeur des Pêcheries. Après dîner discussion sur nos affaires, à mon grand contentement. Puis il partit et j'allai par le fleuve chez les forgerons de l'autre rive, et à la taverne avec l'un d'eux, et faillis acheter quatre ou cinq ancres, et appris quelque chose qu'il est bon de savoir à leur sujet. A la maison et au bureau resté tard, la tête tout affairée puis parti à la maison, souper et, au lit.
5 novembre
Levé et au bureau toute la matinée. A midi à la Bourse et puis rentré dîner. Allé ensuite avec ma femme au Théâtre du Duc voir une pièce, Macbeth, une assez bonne pièce, mais admirablement jouée. Rentrés à la maison, la voiture forcée de faire un détour par la muraille à cause des feux de joie, cette fête étant célébrée avec zèle dans la Cité. Travailler tard à mon bureau, puis à la maison, souper et, au lit.
6 novembre Jour du Seigneur Levé et avec ma femme à l'église. Dîné à la maison, et tout l'après-midi enfermé dans mon bureau à préparer certaines propositions que je veux présenter demain au comité des Pêcheries, car j'ai bien l'intention de me rendre utile dans cette affaire, si je le puis. Le soir souper avec mon oncle Wight, beaucoup de gaieté, puis à la maison, prières et, au lit.
7 novembre
Levé et à Whitehall avec sir William Batten. Il y a grande presse autour du Duc maintenant sur le départ. Nous demeurâmes longtemps auprès de lui. Il nous conseilla de suivre nos affaires de près et, en son absence, d'obéir aux instructions de la commission du Conseil de la Marine.. Réunion tantôt des Pêcheries, en présence du Duc, mais dans une telle précipitation et en examinant les choses si superficiellement que je n'eus pas l'occasion de proposer le plan que j'écrivis hier, mais je l'avais d'abord montré à Mr Grey et à Mr Wren à qui il plut grandement, à ce qu'ils me dirent, et je ne crois pas qu'ils dissimuleraient de cette façon en telle matière. Mais je vois que les affaires les plus importantes sont traitées si superficiellement que je me demande comment rien qui concerne l'Etat peut jamais réussir chez nous. Reparti quelque peu contrarié de me voir frustré du bien que j'espérais faire et d'un peu de réputation que j'espérais gagner, et allé chez mon barbier, mais Jane n'y étant point allé chez milady Sandwich où retrouvé ma femme et dîné. Mais je m'aperçois que je dîne aussi bien chez moi, je veux dire aussi élégamment et mes viandes aussi bonnes et bien accommodées que chez ma bonne lady en l'absence de milord. Reparti par le fleuve et chez mon barbier derechef, rencontré ma Jane dans la rue, mais ne pus lui dire qu'un ou deux mots, puis allé prendre ma femme en voiture et rentré à la maison où resté tard à mon bureau, puis, c'est jour de lessive, souper et, au lit.
8 novembre
Levé et au bureau où tantôt arriva Mr Coventryn et après avoir fait un peu de travail il prit congé de nous, devant prendre la mer demain avec le Duc. A midi allé avec sir John Mennes et lord Berkeley, qui est fait grand maître de l'artillerie avec sir John Duncombe et Mr Chicheley, au bureau des munitions afin d'y discuter de bourre pour les canons. Puis dîner, tous ensemble, chez le lieutenant de la Tour, bon dîner, mais interrompu en plein milieu par la venue du roi à la Tour, et donc nous levâmes de table pour nous joindre à lui et parcourir les entrepôts et les magasins qui sont, avec un grand entrepôt nouvellement ajouté, admirables à voir. Lui parti je m'en fus à mon bureau où la femme de Bagwell m'attendait, restai avec elle un bon moment et la reverrai bientôt. Tout l'après-midi à mon bureau, jusqu'à très tard, puis au lit, charmé d'aimer mon travail et d'être habile à m'y employer. Aujourd'hui Mr Lever envoya à ma femme une paire de chandeliers d'argent, très jolis. Le premier à m'offrir un présent, à qui, non seulement je n'ai guère rendu service mais à qui, manifestement, plus que tous les autres membres du Conseil, j'ai causé le plus grand tort en examinant ses comptes de commissaire général de la flotte.
9 novembre
Appelé, comme j'en avais convenu, par Henry Russell entre 2 et 3 heures du matin, et allé avec Tom, mon petit valet, en yole sur le fleuve jusqu'au Hope, par une belle nuit étoilée. Arrivé vers huit heures et trouvai, comme prévu, le Charles recevant le grand mât. Le commissaire Pett à bord. Je parcourus et visitai le navire que je connaissais si bien, et quel travail c'est que de dresser un si grand mât ! Puis le commissaire et moi à bord du Henry de sir John Ascue, qui manque cruellement d'hommes, ce qui me fait penser qu'en vérité il n'y a point tant de mérite qu'on croit dans un homme qui a déjà occupé un emploi. Car, il y a un mois, on n'aurait jamais pensé qu'il lui fallait 1 000 hommes sur ses talons. Et je ne crois pas que ce soit un très bon marin, car il me dit, en ses propres termes : " - Autrefois nous trouvions nos navires propres et prêts, tout à notre disposition dans les Downs. Maintenant j'arrive et il faut que je veille à faire tout faire comme un esclave, des choses auxquelles je n'ai jamais prêté attention, ni ne puis veiller. " Et à ses propos je m'aperçois qu'il ne s'est occupé de rien du tout à bord. Sans m'attarder, le vent soufflant fort, je fis usage du yacht le Jemmy pour revenir à la Tour, mon valet me tenant compagnie par sa drôlerie. Rentré à la maison manger quelque chose, me changeai et partis pour Whitehall. Et là, le roi étant en Conseil de Cabinet, je demandai à parler à sir John Carteret, je fus invité à entrer, et le roi me posa maintes questions auxquelles je répondis. Il y avait à ce conseil milord le chancelier, l'archevêque de Cantorbery, le lord trésorier général, les deux secrétaires et sir George Carteret. Pas peu content de cette occasion d'être connu de ces personnes et d'être à maintes reprises appelé par mon nom par le roi, j'allai chez Mr Pearse prendre congé de lui, mais il n'y était pas et je vis sa femme, et ne m'attardai guère mais retourné droit à mon bureau où j'expédiai les affaires, puis souper et, au lit. Le duc d'York est parti aujourd'hui pour Portsmouth.
10 novembre 1664
Levé et, ne trouvant pas mes effets prêts, je me mis si fort en colère contre Bess que je demandai à ma femme de lui ordonner pour de bon de se chercher une autre place car, bien qu'elle soit d'un très bon naturel, elle n'a ni soin ni mémoire pour son travail. Au bureau où, chagriné par la malice de sir William Batten et la sottise de sir John Mennes contre sir William Warren, mais je mis le holà et je continuerai, quoique au prix de mes alarmes et de mes peines. A midi dîné avec sir William Batten et les comptables de l’Échiquier, au Dauphin, sur l'invitation de Mr Waith, et me mis ensuite au travail sur les comptes de sir George Carteret, puis rentré au bureau où sir William Batten se hâte trop de se livrer à ses fourberies, donnant le prix qu'il veut pour des denrées. Sorti avec l'intention de parler à milord le chancelier de la vieille affaire de son bois à Clarendon, mais je ne pus et donc à la maison derechef et tard à mon bureau, puis à la maison, souper et, au lit. Ma petite Susan est tombée malade de la rougeole, à ce que nous craignons, ou au mieux de la scarlatine.
11 novembre
Levé et avec sir John Mennes et sir William Batten à la salle du Conseil à Whitehall pour la commission des Lords pour la Marine, où l'on nous fit faire antichambre une heure ou deux avant de nous inviter à entrer. Pendant ce temps, comme je regardais quelques livres d'héraldique de la composition de sir Edward Walker, qui sont fort beaux, j'observai que les armes du duc de Monmouth sont élégantes, et son titre : " Le très noble prince de haut lignage James Scott, duc de Monmouth, etc. " et ni sir John Mennes ni personne ne put me dire d'où il prend ce nom de Scott. Puis je découvris que le titre de milord Sandwich sous ses armes est : " Le très noble et très puissant seigneur Edward, comte de Sandwich, etc. " Sir Edward Walker étant par la suite entré nous dit en causant qu'il n'y avait aucune des familles princières de la chrétienté qui remontât aussi loin qu'à Jules César ni qui pût prouver son ascendance en droite ligne depuis mille ans. Quelques-unes seulement, en Allemagne, disent descendre de familles patriciennes de Rome, mais c'est douteux. Et, entre autres, il s'en prit avec véhémence aux romans qu'on écrit, disant que dans cinq cents ans, puisqu'ils sont sûrs des sujets dans l'ensemble véridiques, comme le roman Cléopâtre ( nte de l'éd. Long roman de La Calprenèce ) le monde ne saura plus discerner le vrai du faux. Il y avait, présent là, un quidam qui nous dit qu'il avait vu l'autre jour, et il en avait rapporté un croquis à sir Francis Prujean, un monstre né de la femme d'un palefrenier de Salisbury, deux enfants de sexe féminin parfaitement constitué ce que font tous les enfants vigoureux, mais fut tué à force d'être trop montré. Nous fûmes tantôt invités à entrer devant une multitude de lords, Amnesty présidant. Mais mon Dieu ! de voir le travail qu'ils vont nous donner, quel tracas ce sera pour nous que de tenir des gens au courant d'affaires dont ils ne connaissent pas le premier mot juste quand nous sommes dans la plus grande presse, c'est là chose qu'il faut déplorer, et je crains que les conséquences n'en soient mauvaises pour nous. En voiture à la Bourse, puis à la maison pour le dîner, avec un fort mal de tête à cause de tant de travail. Notre petite fille mieux qu'hier. Après dîner ressorti en voiture pour aller chez milord le chancelier , mais ne pus lui parler. Puis cherché partout sir Philip Warwick, sir George Carteret et milord Berkeley, mais fis chou blanc. Rentré chez moi et travaillé tard. Entre autres, Mr Turner venant se plaindre à moi que mes commis font tout le travail et ont tous les bénéfices et que lui il n'a point de satisfactions ni n'a de quoi vivre, je lui fis comprendre qu'il m'est redevable, plus qu'à quiconque, de lui permettre d'agir comme fournisseur de provisions courantes. Et j'insistai si longuement sur le peu de cas que je fais de la faveur de quiconque que je crois qu'il ne se plaindra plus de longtemps. fr.123rf.com A la maison, souper et, au lit, après les prières et après que mon vals Mercer m'ont joué un peu de musique, chacun un peu.
12 novembre
Levé avec la peur que Mr Coventry ne soit rentré en ville et déjà au bureau. Alors je descends en courant sans manger ni boire ni me laver, au bureau, mais ce n'était que milord Belkeley Resté là toute la matinée. A midi à la Bourse, puis rentré dîner avec Mr Waith et au bureau où fort embesogné jusqu'à très tard, mais bénis Dieu de pouvoir mener mon travail à bien et j'espère continuer.
13 novembre 1664 Jour du Seigneur Le matin à l'église où fort divertissant d’entendre le clerc de notre paroisse chanter faux quoique son maître, qui donne le ton et le maintien pour ses paroissiens, soit assis à côté de lui. Très bien dîné à la maison, et passé tout l'après-midi chez nous avec ma femme à apprendre à dire une tirade de Hamlet , " Etre ou ne pas être ", sans le livre. Le soir chanté des psaumes, et voilà que Mr Hill entra me voir et alors, lui, moi et mon valet de chanter à merveille. On se sépara bientôt après grand plaisir. Lui parti, souper, puis prières et, au lit.
14 novembre
Levé et avec sir William Batten à Whitehall voir les lords de l'Amirauté, où nous fîmes bientôt notre travail. Puis allé voir sir Philip Warwick au sujet d'affaires de la Marine, et milord Ashley, et ensuite milord le chancelier, qui est fort satisfait de moi et de ma façon de m'occuper de son affaire. Puis à la Bourse où fort affaire, et rentré dîner à la maison où vu Mr Creed et Mr Moore. Après allé chez milord le trésorier général, vu là sir Philip Warwick, puis à Whitehall voir le duc d'Albermarle à propos de Tanger. Puis, en rentrant chez moi, au café pour entendre les nouvelles, et il paraît que les Hollandais, comme les lettres de Mr Coventry me le confirment plus tard, ont saisi une cargaison de mâts appartenant à sir William Warren, venant chez nous dans un bateau suédois. Et ils ne veulent pas le relâcher sur la réclamation de sir George Downing, ce qui semble être le premier acte d'hostilité, et c'est bien ainsi que le prend Mr Coventry. L'Elias venant de la Nouvelle Angleterre, commandant le capitaine Hill, a sombré. Seuls le commandant et quelques matelots sauvés. Il a coulé par le fond. Rentré chez moi, infiniment affairé jusqu'à minuit, puis à la maison, souper et, au lit.
15 novembre
Afin de ne pas être trop bien mis pour ce que j'ai dessein de faire aujourd'hui, je quittai mon beau costume de drap neuf doublé de peluche et remis mon pauvre costume noir. Et, après le bureau, où beaucoup de travail mais qui n'a pas beaucoup avancé, allé à la Bourse, et de là la femme de Bagwell en faisant beaucoup de manières, traversa Moonfields avec moi jusqu'à un cabaret discret où je la mignotai, mangeai et bus, et la pauvrette me lança maints regards sévères et maints soupirs et, je crois, était vraiment contrariée par ce que je faisais. Mais enfin, après maintes protestations, peu à peu je parvins à mes fins, avec grand plaisir. Le soir, sous la pluie, nous retournâmes vers la ville jusqu'à un endroit où elle savait où elle était, et je pris une voiture et allai à Whitehall pour la commission de Tanger où, comme partout ailleurs, Dieu merci ! je vois grandir ma réputation. Rentré chez moi, et tard, très tard au travail, personne ne s'en souciant que moi, et à la maison et, au lit, las et rempli de pensées. Les affaires se gâtent entre les Hollandais et nous de toutes parts.
à suivre................
16 novembre 1664
Ma femme........
Tony Parke
Au-delà de tous mes rêves
Champion, champion sportif, et super businessman. Il écrit : " Très vite, très tôt J'ai voulu marquer l'histoire de mon sport. C'est ce qui m'a motivé, le fait de le revendiquer très tôt, ça m'a donné un but, ça m'a porté longtemps. C'est tellement dur pour les athlètes de rester motivé une fois champion, arrivé en haut...... " Sa famille compte beaucoup. Son père venu de Chicago a joué dans plusieurs clubs en France, " .... c'est lui qui m'a inculqué ce mental de vainqueur....... " Sa mère ancien mannequin " ...... c'était la santé...... son fameux jus d'herbe tous les matins...... optimiser son corps...... " Ses deux jeunes frères sportifs également. Ses points fixes furent tout d'abord intégrer la NBA ( National Basketball Association ) et suivre son modèle Michael Jordan. Mais il a un handicap, il est petit pour un joueur de basket, 1m85, 1m87 avec les chaussures ! Mais il commence à jouer, ses parents séparés, son père ses frères et lui vivent en Normandie. Bien dressé Tony Parker fait ses classes dans les équipes régionales, puis viendra l'ASVEL, et du travail et beaucoup de chance il est un jour appelé par l'entraîneur des SPURS, fera un essai, malgré sa petite taille lui dit-on. On trouvera tous les détails, avec termes techniques dans ces pages écrites avec un journaliste de l'Equipe. Et une vie chaotique commence, toujours en déplacement, d'une ville à l'autre, d'un pays à l'autre pour l'équipe de San Antonio durant la saison, San Antonio où il s'est installé, car " ..... C'est incroyable la vie qu'on a en NBA..... A 19 ans quand tu découvres ça tu es comme un gamin...... " Billets d'avion, hôtel, repas, les joueurs n'ont aucune préoccupation, ils veulent gagner, et les contrats tombent en conséquence et, très tôt Tony Parker engage deux gardes du corps. Et gagne beaucoup d'argent. Revenu en France l'été pour travailler avec l'ASVEL, il finit par acheter le club de Villeurbanne, les basketteuses sont de bonnes joueuses, puis c'est l'association avec l'OL et JM Aulas. Patron de ces deux clubs n'est qu'une partie des activités du champion qui raconte comment à 28 secondes de la fin d'un match on est champion et le perdre. La position des mains autour du ballon, la place sur le plateau, tant de détails impressionnent le spectateur innocent, mais Paris n'a pas de public pour le basket. En 2017 le champion Tony Parker est victime d'une blessure grave, il ne pourra plus jouer " Ma jambe ne sera plus jaimais la même..... ", prend sa retraite de joueur et accentue sa pression sur le business, rachète la station de ski de Villars-de-Lans. Jouer c'est admirer ".... Il met un tir de ouf quand même...... " Vie privée, sans insister Tony Parker rappelle qu'il fut marié à Eva Longoria dont la famille est de San Antonio. La jeune actrice alors à ses débuts tourne dans Desperate Housewives. Ils divorcent et gardent secrètes leurs raisons, puis épouse Axelle, sont parents de deux petits garçons. Mais, et ceci n'est pas dans le livre mais dans la presse du jour : " Axelle et Tony annoncent leur séparation. " Une vie en accéléré, un titre quelque part dans ce livre assez épais pour l'appétit de tous, sportifs en chambre, sportifs actifs. Des photos de famille, du joueur et un lexique en fin d'ouvrage des termes techniques nombreux et en anglais.