Juste une mauvaise action
Entre un 15 novembre et le 19 mai Elizabeth George nous emporte dans une cruelle histoire de rapt d'enfant et nous parcourons les rues de Londres puis d'un chapitre l'autre Lucca en Toscane. Nous retrouvons le sergent Havers. Elle habite toujours dans la modeste petite maison à l'arrière de l'appartement où habitaient Angelina anglaise compagne de Azhar pakistanais biologiste et parents de la petite fille de 9 ans Hadiyyah. Cette dernière disparut, la mère est soupçonnée sans preuves formelles, d'ailleurs sa trace retrouvée elle redisparaît. Entrent en scène un détective un peu louche une assistante vêtue de complets d'hommes experte en informatique mais pas autant qu'un hacker qui de trois maisons plutôt décrépites a conçu un bel espace donnant sur un jardin, le tout suréquipé en micro. Entre-t-il dans les ordinateurs officiels, de Scotland Yard et des ministères ? Barbara Havers en partie soutenue par le très indécis inspecteur Linley, poursuivie par la haine d'un de ses collègues et le règlement du Yard qu'elle détourne presque allègrement, refuse de croire à la culpabilité de ses voisins. Très attachée à la petite fille qu'elle connaît bien elle a la malencontreuse idée de proposer des informations à un paparazzi qui publie des articles à sensation, aussi saignants que possible contre ce qu'il peut trouver. Le portrait est fâcheux pour la profession. Sans état d'âme il place Havers déjà maladroite dans ses rapports dans des situations délicates. Les chapitres se déroulant à Lucca, la campagne est belle, sont truffées de part de dialogue en italien. Très agréable lecture. Des familles qui se haïssent, des parents qui renient leur fils et leur père Azhar, des Italiens élégants, troubles et jaloux, et le chianti. Néanmoins le beau temps et le cafè, une mamma accueillante ( à la fin ), le lourd volume, près de 700 pages, est un vrai plaisir de lecture.
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