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1er août 1662
Levé avec mal de tête et au bureau où Cooper m'a donné une leçon sur ma maquette. Fort agréable.
Puis toute la matinée à mon travail qui s'accroît car les gens s'adressent à moi maintenant. A midi à la Bourse. Rencontré Mr Creed et Mr Moore et allâmes dîner tous les trois dans une maison voisine ( ce qui me déplut ). Après le dîner et une conversation banale retour en voiture car il pleuvait à verse, et au bureau tout l'après-midi jusque dans la soirée où j'allai dans ma chambre. Et là, Dieu me pardonne, j'ai été fâché d'apprendre que la servante de sir William Penn, Betty, était partie hier, car j'avais espoir de m'ébaudir avec elle avant son départ, car elle est fort jolie. J'ai aussi envie de ma propre servante, mais je n'ose pas, de crainte qu'elle ne se montre honnête fille, refuse et ensuite ne le dise à ma femme.
Je suis resté debout tard, ai préparé mon départ pour Chatham demain. Et au lit. Ayant mal aux couillons à la suite de ma petite course en voiture aujourd'hui, revenant de la Bourse, ce qui me tracasse.
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Levé de bonne heure et mis mes vêtements pour monter à cheval, puis à mon bureau où j'écrivis des lettres à mon père et à ma femme. en prévision de ce soir. Puis à mon travail de bureau, et achevé, je pris un canot avec Will pour Greenwich, où je fus contrarié de l'absence du capitaine Cocke et allai me promener dans le parc en attendant qu'il vint m'y retrouver. Contrarié aussi que Will ait oublié d'apporter mes bottes par le canot, car je fus forcé de le renvoyer les chercher. J'allai chez le capitaine Cocke pour dîner. J'ai trouvé sa femme toujours aussi jolie, mais n'ayant pas aussi bon caractère que je l'avais cru. On nous a servi un bon repas simple, et je vois qu'ils vivent très modestement. J'ai mangé, avec d'autres fruits, quantité de mûres que je n'avais pas goûtées depuis que j'étais à Ashtead chez mon cousin Pepys. Après le dîner prîmes le canot et fîmes un agréabe trajet jusqu'à Gravesend, mais il était 9 heures du soir quand nous arrivâmes de sorte que nous ne savions vraiment que faire, rester ou non. D'autant plus que je craignais le cheval à cause de ma douleur aux couillons. Mais au Cygne, trouvant Mr Hempson et le lieutenant Carteret du Forsight venus me rejoindre, j'empruntai le cheval de Mr Hempson qui en prit un autre, et nous fûmes à Rochester à cheval dans la nuit. A la Couronne Mr Gregory, Mr Barrow et d'autres m'attendaient. Après un verre de vin nous nous rendîmes à notre canot major, qu'on m'avait préparé, et au manoir de la colline où nous ne tardâmes à aller au lit. Avant de dormir, je racontai en matière de conversation au capitaine Cocke mon opération de la pierre, ce qui lui plut fort. Et puis sommeil.
3 août
Jour du Seigneur rue-des-maquettes.com

Au bout d'un moment à l'église en voiture avec le commissaire, entendu un ennuyeux sermon. L'église était pleine, il y avait quelques jolies femmes, notamment Beck Allen demoiselle d'honneur d'un couple récemment marié et venu à l'église aujourd'hui et, ce qui est assez étrange, leur banc était tendu de deuil pour la mère de la jeune mariée. Il me semble qu'on aurait dû l'enlever. Sortant de l'église saluai Mrs Pratt et d'autres femmes d'officiers venues avec nous en voiture. Le commissaire resta avec moi et on nous servit un bon dîner, meilleur que je n'aurais voulu, mais je vis que je ne pouvais y échapper.
Après le dîner, le commissaire, et moi laissâmes la compagnie pour nous promener dans le jardin du manoir de la colline qui est fort agréable, et parler de nos affaires et de questions de marine.
Puis de nouveau à l'église, bien las, et après le sermon parcourus avec lui à pied l'arsenal et les champs et vis l'endroit où on veut créer le bassin à flot. Retour chez lui, pris du lait caillé et vis son cabinet qui n'est pas à la hauteur de ce que j'espérais, mais il y avait des maquettes de navires vraiment belles, sans que je pusse juger de leur valeur. Le soir rentrai à pied au manoir de la colline accompagné de Mr Barrow, causant des défaillances de l'arsenal et nous promenant dans les champs une ou deux heures, rentrai souper et le capitaine Cocke fûmes au lit.
Aujourd'hui il m'a raconté, entre autres histoires, combien être bourreau en Pologne est une chose méprisée, bien que ce soit une fonction honorable, et que de son temps il avait fallu faire quelques réfections au gibet de la ville, en pierre et fort beau. Mais on ne put trouver personne pour le réparer et il fallut que le bourgmestre ou maire de la ville et toutes les corporations des métiers nécessaires se rendissent en procession solennelle, en habits de cérémonie et avec drapeaux jusqu'à ce lieu, et là le bourgmestre donna le premier coup de marteau à la charpente de bois, le reste des maîtres de corporation fit de même sur les parties qui relevaient de leur métier afin que les ouvriers n'eussent point honte de travailler au gibet.
4 août 1662
patrimoine-histoire.fr
Allai au dîner, au manoir de la colline à 2 heures. Réglai ensuite les affaires de beaucoup de gens puis retournai à l'arsenal 'et examinai les maisons de Mr Gregory et de Mr Barrow pour voir le sujet de leur querelle à propos de modifications que Barrow veut faire et dont je rendrai compte au Conseil de la marine. Mais leurs deux maisons sont fort jolies et le méritent car elles sont bien entretenues. Puis je fis essayer différentes sortes de chanvre. On n'a pas pu le faire aussi bien qu'à Woolwich, mais nous nous en sommes assez bien tirés.
Pris le canot major au bassin et fus à Rochester où avec le capitaine Cocke et deux hommes prîmes une voiture vers 8 h du soir et allâmes à Gravesend où il faisait déjà tout à fait nuit avant notre arrivée au Cygne et, rencontrant là Doncaster un ancien batelier que j'avais à Londres, nous mangeons un rapide souper, en nous ébaudissant avec ce plaisantin de cocher ivre qui nous avait amenés, et puis nous prîmes le bateau. Il faisait tout à fait nuit et le vent se levait et notre batelier ne connaissait pas cette partie du fleuve, de sorte que nous fûmes bientôt jetés sur la rive de l'Essex. Mais nous repartîmes et continuâmes de notre mieux. Mais j'avais si peur que je ne pus dormir avant Erith, et là le vent commença à s'apaiser et les étoiles à se montrer et je commençai à reprendre courage et les autres aussi. Et nous réussîmes à sommeiller un peu.
Au-dessus de Woolwich nous nous perdîmes et revînmes à Blackwall et courûmes en tous sens sans rien pour nous guider que les aboiements d'un chien que nous avions remarqué en passant.
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et nous nous retrouvâmes à grand peine après avoir décrit quelques cercles, et continuâmes et à Greenwich nous nous approchâmes de la rive, à l'avant le capitaine Cocke et moi, hélant tous les navires royaux de Deptford, sans pouvoir réveiller un seul homme, de sorte que nous aurions pu faire ce que nous voulions de leurs navires. Enfin un homme s'éveilla, mais c'était un navire marchand, le
chambre et au lit, car j'avais sommeil.
6 août 1662
Levé de bonne heure et allant au bureau rencontrai sir George Carteret qui arrivait par le jardin. Me promenai avec lui causant un bon moment de sir William Batten. Je vois qu'il descend dans l'estime de tout le monde et qu'il perd son honnêteté d'après cette lettre qu'il a écrite au commandant Allen au sujet du chanvre de l'échevin Barker. Puis par le fleuve à Whitehall et à St James. Mais j'apprends là que Mr Coventry est parti pour Hampton Court. Allai donc chez milord, mais lui aussi est parti, car c'est aujourd'hui une journée importante pour des affaires du Conseil en présence du roi. Et je rencontrai Mr Pearse le chirurgien. Il m'a raconté que Mr Edward Montagu a eu, il y a peu, un duel avec Mr Cholmley, premier huissier de la reine et a été envoyé comme messager par le roi auprès de celle-ci au Portugal, est un excellent homme mais a reçu nombre d'affronts de Mr Montagu et l'a fait si bien rompre qu'il en est tombé dans un fossé et a lâché son épée. Mais lui, honorablement, n'a pas voulu en profiter et lui a laissé la vie. Tout le monde dit que Mr Montagu s'est comporté de piètre façon dans cette affaire et est à jamais perdu d'honneur auprès de tout ce qui compte, ce dont je me réjouis fort, espérant que cela rabattra son orgueil. On me dit aussi qu'il a fait demander à milord de lui prêter 400 livres en donnant la garantie de son frère Harvey, et que milord va les lui prêter, ce que je déplore.
Puis à la maison toute la journée, au bureau et dîner. J'ai du mal à m'empêcher d'avoir envie de ma servante, mais j'espère ne pas succomber à quelque chose d'aussi honteux pour moi. Tout l'après-midi aussi au bureau à travailler. Dans la soirée visite de Mr Bland le négociant qui a longtemps vécu en Espagne et est concerné par l'affaire de Tanger. Après son départ il m'a envoyé trois ou quatre ouvrages imprimés qu'il a écrits sur le commerce en général et sur Tanger en particulier. Mais je n'y trouve guère de substance. Puis cet après-midi visite de Mr Waith qui m'a raconté sur la Caisse beaucoup de choses que je suis décidé à examiner. Je vois qu'il se rend compte de la façon dont sir William Batten se comporte et qu'il se réjouit de tout ce qui le déssert. Je me rends compte qu'il est fort inquiet, et hier matin, en nous promenant dans le jardin, il m'a dit qu'il voyait bien qu'on projetait de le remplacer et qu'il remarquait bien que je me liguais avec d'autres, et que nous traitions les affaires entre nous, sans lui. Ce qui est en partie vrai. Mais j'ai nié, en toute honnêteté, qu'il y eût projet de lui faire un si grand tort. Il m'a dit qu'il ne le disait pas de moi particulièrement, mais qu'il y avait quelqu'un qu'on voulait introduire. Et que même la mine avait été posée avant le départ de sir William Penn, ce que je fus heureux de lui entendre dire. En somme je m'aperçois qu'il se voit ébranlé et soupçonné et qu'il voudrait être aimable avec moi. Mais je fais mon travail au bureau sans m'occuper de lui.
Le soir, pendant que j'écrivais dans mon cabinet de travail, une souris a couru sur ma table, et je l'ai rapidement enfermée sous l'étagère jusqu'à demain. Puis rentrai et au lit.
7 août
8 août 1662
Levé à 4 heures et à 5 heures allai par le fleuve à Woolwich pour voir comment on procède au goudronnage et passai toute la matinée à examiner les différents procédés utilisés dans la fabrication des cordages et autres choses du même ordre, à ma grande satisfaction. Venu de Hampton Court arrive Mr Coventry, à midi, exprès pour voir la même chose, et dînai avec Mr Falconer. Fis ensuite divers essais de chanvres, en particulier du chanvre de Milan qui nous arrive tout préparé.
De là à pied à Greenwich, tenant des propos fort intéressants et même excellents. Entre autres la règle qu'il a de tenir quiconque lui propose quelque chose comme un fripon, ou du moins a quelque intérêt personnel. Règle où il a été conduit par l'histoire de sir John Millicent qui voulait obtenir du roi Jacques des lettres patentes autorisant tout le monde à lui verser un shilling et lui à le recevoir de quiconque, et quand on lui répondit que cela était honnête, quel besoin il avait de lettres patentes pour cela et ce qu'il ferait à ceux qui ne voudraient rien lui verser, il répondit qu'il ne les forcerait pas mais qu'ils seraient convoqués devant le Conseil d'Etat pour donner les raisons de leur refus.
Une autre règle, c'est un proverbe qu'on lui a enseigné qui dit que quiconque ne sait pas rester immobile dans son cabinet ( je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire ) et qui ne sait pas dire non ( c'est-à-dire est trop bonne pâte pour savoir refuser ou contrecarrer quelqu'un ) n'est pas propre aux affaires. Ce dernier point est un de mes grands défauts, dont je dois me corriger.
Puis canot, et comme j'étais échauffé il m'enveloppa des basques de son manteau. et qu'il y avait des vagues il me raconta le passage d'un Français sous le Pont de Londres. Quand celui-ci vit la vitesse du courant il se mit à se signer et à dire des prières, et dès qu'il eut franchi le pont, il jura " Morbleu, c'est le plus grand plaisir du monde " ce qui est une manière bien française.
A Deptford où nous arrivâmes par surprise à l'arsenal et rassemblâmes le personnel, découvrant bien des abus que nous saurons par la suite mieux saisir et corriger. Puis à pied à Rotherhithe et au Pont de Londres, où je le quittai. Et à pied à la maison. Un peu travaillé, puis souper et au lit.
9 août
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Puis rentrai et au lit.
10 août
fontainebleau-photo.com Jour du Seigneur

Après dîner à St Bride où j'entendis un certain Carpenter, un vieillard qui, dit-on, a été prêtre jésuite et qui est passé de notre côté, mais il prêche très bien. Rentrai avec Mrs Turner et j'apprends que Mr Calamy a fait ses adieux aujourd'hui à ses paroissiens, et que les autres feront de même dimanche prochain. Mr Turner, le drapier, me dit-on, est fait chevalier, nommé échevin et est choisi par le roi pour être shérif avec sir Thomas Bludworth l'année prochaine. On les appelle donc fort honorablement les shérifs du roi.
Puis rentrai à pied, rencontrant Mr Moore en chemin. Il vint avec moi et nous nous promenâmes jusqu'à la nuit dans le jardin, et puis bonsoir. Et moi je fus dans mon cabinet, au bureau, pour mettre mon journal au net et lire mes voeux solennels, et au lit.
11 août
Toute la matinée au bureau. Dînai tout seul à la maison. Puis à mon bureau où le doyen Fuller est venu me voir, et comme il avait à traiter à propos d'un navire qui doit transporter ses affaires à Dublin où il doit bientôt retourner, j'allai avec lui à l'Ermitage, et comme ce navire se trouvait être celui du commandant Holland je donnai ordre qu'on prit bon soin de ses affaires. De là à la douane pour obtenir un laisser-passer pour celles-ci, puis à la taverne du Dauphin où il m'en a coûté 6 pence, mais je ne bus qu'un seul verre de vin, et nous nous sommes quittés. Il me dit que sa nièce qui chante si bien, et que j'ai depuis longtemps envie de connaître, a épousé un certain Mr Boys, négociant en gros à l'enseigne des Trois Couronnes dans Cheapside.
Retourné au bureau où arriva Cooper. Il m'a donné ma dernière leçon sur ma maquette et m'a dit adieu, puisqu'il doit aller demain à Chatham prendre le commandement du navire que je lui ai obtenu. A mon travail jusqu'à 9 heures, et souper, et au lit. L'esprit un peu en repos car ma maison est maintenant entièrement couverte.
12 août 1662
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Je fus occupé tout l'après-midi jusqu'à 10 heures du soir, puis souper et au lit, l'esprit un peu troublé par ma querelle d'aujourd'hui, mais cet après-midi j'ai enfin parlé avec son commis Norman, et lui ai donné les raisons de mon exigence.
13 août
Levé de bonne heure et à mon bureau où on est venu me voir pour affaires, et au bout d'un moment nous avons une réunion à fin expresse de nous enquérir de l'affaire des fabricants de pavillons. Je suis la principale personne chargée de l'affaire contre eux, au nom du roi, et je trouve là la plus grande tromperie que j'aie jamais trouvée, car on leur donne 8 pence par yard sous couleur d'un contrat où il n'y a rien de pareil. C'est 3 pence de plus que ce qu'on payait auparavant, ce que je propose au Conseil de leur payer. Nous n'en avons pas totalement terminé, mais avons remis cela à une autre fois.
A midi avec le commissaire Pett à Greenwich, par le fleuve. Montâmes à bord des bateaux de plaisance pour voir ce qui leur manquait, car ils ont ordre de prendre la mer, ce sont toujours, à mon avis, de bien jolis bateaux. Puis à terre et au Navire où nous prîmes quelque nourriture pour dîner. Vint nous saluer un barbier que connaît Mr Pett, et qui joue très bien du violon. De là à Lambeth où nous avons vu le petit bateau de plaisir que font construire le roi, Mr Brouncker et les virtuosi de Londres, sur de nouveaux plans. Ce qu'il vaut nous le verrons bien plus tard. Rentré par le fleuve et occupé tard dans mon cabinet de travail, rédigé à l'intention des arsenaux une lettre de blâmes et d'instructions que le Conseil signera. Ai mis tous mes soins. Puis à la maison, et au lit.
14 août
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Puis à mon bureau, travaillé tard et rentrai, et au lit.
15 août
Levé de très bonne heure, été voir comment avancent mes travaux. Je suis assez satisfait. Le cabinet de ma femme, en particulier, sera très élégant, puis à mon bureau occupé toute la matinée. Beaucoup de visiteurs. A midi à la Bourse où on m'a parlé de certains quakers arrêtés et qui voulaient faire sauter la prison de Southwark où ils sont enfermés. Puis au Cygne dans Old Fish Street où Mr Brigden et son beau-père Blackbury à qui le bureau a acheté du bois de charpente mais qui n'a pas bien agi avec nous, m'ont offert un beau dîner, à moi seul. Plus tard vint un jongleur qui nous a montré de fort jolis tours. Je lui ai fait très bonne mine, mais je n'aime pas sa façon d'agir avec nous au bureau. Après être restés ensemble une heure ou deux, j'allai à l'enclos de St Paul chez mon libraire, chez qui je ne m'étais pas arrêté depuis longtemps. Et j'apprends que le prochain dimanche sera le dernier pour de nombreux pasteurs presbytériens de Londres qui, me dit-on, vont tout quitter. Je prie Dieu que cela se termine bien, car le mécontentement est grand. Retour à mon bureau jusqu'à 9 heures, ai travaillé, et au lit. Très satisfait dans mon for intérieur d'une lettre trouvée chez moi de Mr Coventry m'exprimant sa satisfaction d'une lettre que je lui ai envoyée ce matin pour qu'il la corrige....
16 août 1662
Levé à 4 heures et montai voir mes travaux, ce qu'on a fait hier. Je suis assez satisfait, mais je vois qu'il faudra longtemps avant qu'ils aient terminé, bien que la maison soit couverte et que je sois à l'abri des intempéries.
Réunion toute la matinée et à midi mon oncle Wight me fit appeler chez Rawlinson où on nous a servi un cochon et le Dr Fairbrother est venu me voir et a dîné avec nous, puis il partit et je restai à la prière de mon oncle. Il commença à me parler de notre différend avec Mr Young au sujet des pavillons, me demandant de nous réconcilier. Mais je lui exposai la situation et cela lui suffit, il n'en dit pas plus. Rentrai et montai au milieu de mes ouvriers que j'ai trouvés actifs, mes travaux avancent assez bien. Puis à mon bureau jusqu'au soir, mangeai un morceau et au lit.
à suivre..........
17 août
Jour du.........
Levé de.......