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1er Novembre 1662
Levé et après un moment passé avec mes ouvriers, réunion à mon bureau. A midi j'ai retrouvé Mr Creed chez moi et nous sommes allés à Trinity House pour un grand dîner où nous étions invités. Beaucoup de monde. Il semble qu'un certain commandant Evens donne aujourd'hui un dîner de Frère aîné. Un certain Mr Oudart, secrétaire de feue la princesse d'Orange, nous raconta, entre autres, comment on empêche les grands chemins de se creuser en Hollande et aussi en Flandres où le sol est aussi bourbeux que chez nous, en attelant les chevaux aux charrettes et aux chariots comme on le fait aux carrosses chez nous. Je voudrais qu'il en fût de même ici pour rendre les routes meilleures. Je crois que ce n'est pas un mauvais procédé là où la largeur est suffisante.
Puis à mon bureau appelé pour voir de nouveau Mr Leigh de la part de sir Henry Bennet. Lui, moi, Wade et son informateur et des ouvriers dans les caves de la Tour pour faire un nouvel essai. Nous restâmes deux ou trois heures à piocher et nous creusâmes beaucoup, toujours sous les voûtes, comme on nous l'indiquait maintenant avec une grande conviction. Et si sérieusement et avec de soi-disant si bonnes raisons, que je croyais, moi-même, que nous allions réussir. Mais nous ne trouvâmes rien, et repartîmes pour la deuxième fois Gros-Jean comme devant. Puis à mon bureau et Mr Leigh repartit en voiture à Whitehall, et moi, comme convenu, à la taverne du Dauphin pour retrouver Wade, et l'autre, le capitaine Evett qui, maintenant, me déclare nettement que celui qui l'a incité à cette entreprise tenait ses renseignements de la bouche même de Barkstead et avait reçu ses conseils juste avant le retour du roi..... et qu'il avait toujours été dans toute la confidence de Barkstead qui allait jusqu'à lui confier sa vie et tous ses biens. De sorte qu'il me persuada largement qu'il y avait un solide fondement à notre aventure. Mais je crains qu'il n'ait trouvé un moyen de le reprendre, sans l'aide de cet homme, avant de mourir..... Nous quittâmes donc et j'allai à mon bureau où, après avoir envoyé mes lettres par la poste, j'apprends que sir John Mennes est décidé à faire une chambre d'une partie de notre entrée et à partager l'arrière-cour entre sir William Penn et lui ce qui, sans que je voie en quoi cela me gênerait beaucoup, me tracasse quand même un peu, car je crains que cela ne soit en fait gênant en m'empêchant d'accéder à mon escalier de service. Mais ma situation n'est pas pire que la sienne ou celle de sir William Penn à qui il revient de s'en occuper.
2 Novembre
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A l'église où Milles, après avoir lu l'office et s'être changé comme la dernière fois, fit un sermon fort ordinaire. Rentrai dîner avec ma femme, puis dans mes nouvelles pièces presque finies, et je me promenai là avec une grande satisfaction, causant avec ma femme jusqu'à l'heure de l'office, puis à l'église, et comme il y avait un prédicateur languissant je dormis tout le temps du sermon, et retour à la maison. Après avoir rendu visite aux deux sirs William, tous deux se remettent rapidement, à mon bureau préparer les affaires de demain pour le Duc. Rentrai et au lit, avec une certaine douleur pour uriner, pour avoir pris froid ce matin à rester trop longtemps les jambes nues à me gratter les cors.
Passai une bonne partie de la soirée à lire, avec ma femme, l'Imposture de du Bartas et d'autres passages, livre que ma femme a récemment entrepris de lire, et qui est aussi beau que tout ce que j'ai lu.
3 Novembre
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4 Novembre
Fis la grasse matinée, conversant avec plaisir avec ma femme au lit. Il avait plu et il continue à pleuvoir à verse. Levé et réunion au bureau jusqu'à midi. Des lettres nous apprennent que sir Richard Stayner est mort en mer dans le Mary qui vient d'arriver de Lisbonne à Portsmouth, ce que nous regrettons car c'était un très brave marin.... Dînai à la maison avec ma femme et tout l'après-midi au milieu de mes ouvriers. Le soir travail à mon bureau, puis visite à sir William Penn encore malade mais qui souffre moins. Il en profita pour me parler de l'intentions de sir John Mennes qui lui interdira l'entrée de la cour et l'obligera à traverser le jardin pour aller chez lui. Cela le contrarie. Et je suis heureux de voir que sir John Mennes le traite exactement comme il me traite, et que son comportement envers moi dans l'affaire de nos maisons n'a rien de singulier, car ceci est plus sérieux que tout ce qu'il m'a fait, en donnant l'ordre qu'on lui ferme l'accès de sa maison sans même le consulter ou l'en informer. Et j'avoue qu'il procède de façon bien arrogante et bien vile. Retour à mon bureau et à la maison, souper et au lit.
5 Novembre 1662
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Le soir j'appelai mes servantes et réprimandai Jane. Elle me répondit si humblement et si drôlement que, tout en semblant fâché, j'en fus fort content, ma femme aussi. Et le soir, au lit.
6 Novembre
Au bureau la matinée, et l'après-midi, jusque tard le soir, très occupé à répondre à la lettre de milord le trésorier, et l'esprit tracassé tant que nous ne serons pas arrivés à quelque règlement avec sir John Mennes pour nos logements. Puis rentrai. Et, après un agréable entretien et le souper, au lit. Et en rêve, je fus fort troublé de me trouver avec Will Swan, quelqu'un de très fanatique que je connais depuis longtemps, et il me semblait que j'étais pris et emprisonné avec lui pour complot, car en ce moment on ne parle que des récents complots.
7 Novembre
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Puis à Whitehall en voiture et au logis de milord je lui ai fait une lettre, puisqu'il n'était pas là, pour lui dire où on en était et je repartis, seulement, apprenant que Mrs Sarah est mariée, je remontai pour la féliciter et lui donner un baiser, qu'elle accepta volontiers. Il semble que c'est à un cuisinier. Je suis heureux qu'elle soit casée, car elle se fait vieille et est très travailleuse, et c'est quelqu'un à qui j'ai lieu de souhaiter du bien pour les services qu'elle m'a autrefois rendus. Puis chez mon frère où est ce soir ma femme, sur mon ordre, pour y rester une nuit ou deux pendant qu'on nettoie ma maison. Puis chez moi où je suis fâché de voir qu'au lieu d'avoir nettoyé une partie de la maison, tout l'étain et d'autres objets sont sortis pour être astiqués, ce qui met une fois de plus la maison en désordre, ce dont je suis fort mécontent. A mon bureau pour écrire mon journal, puis rentré et au lit.
8 Novembre
Toute la matinée réunion au bureau, ensuite dînai seul à la maison, puis de nouveau au bureau jusqu'à 9 heures, répugnant à rentrer, la maison étant très sale et ma femme chez mon frère. Rentré et au lit.
9 Novembre
Jour du Seigneur
Resté au lit seul un moment à réfléchir à ce que je pourrai invoquer demain auprès du Duc, si l'occasion se présente, en faveur de la chambre où je couche, à l'encontre de sir John Mennes. Puis levé et après ma toilette, à pied, chez mon frère, m'arrêtant dans nombre d'églises, et puis jusqu'au Temple, où j'écoutai une petite partie de l'office et remarquai que dans les rues et les églises, le dimanche est observé aussi bien qu'il ne l'a jamais été. Puis dînai chez mon frère. Il n'y avait que lui, ma femme et moi. Allai ensuite voir Mr Moore qui va assez bien. Nous allâmes à St Gregory où je manquai faire une grosse chute dans l'escalier de la tribune. Allai donc sur un banc et j'entendis l'excellent sermon du Dr Ball, quoique moins bon que je l'espérais, ce qui est généralement le cas. Puis rentrai avec Mr Moore à son cabinet et après avoir causé un moment, rentrai à la maison à pied et restai avec sir William Batten jusque tard le soir, et avec sir John Mennes. Nous nous entretînmes longuement et fort bien de voyages faits autrefois par des commandants de navires et des officiers de marine. Rentrai et au lit, l'esprit libre de tout souci, sauf en ce qui concerne ma chambre que je crains de perdre.
10 Novembre 1662
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Passai ensuite chez milord Sandwich qui était absent, puis à la Grand-Salle où c'était la pleine session des tribunaux. Je vis là beaucoup de monde pour affaires. Entre autres mon cousin Roger Pepys, d'accord pour transiger avec mon oncle Thomas, ce que je souhaite aussi si les conditions sont équitables.
De là, par le fleuve puis par terre chez milord Crew, dînai là avec son frère, je ne sais pas son nom. Excellente conversation. Entre autres l'intention de la France de créer un patriarche à elle, indépendant du pape, ce qui permettra au roi de France de tenir tête à l'Espagne dans tous les conciles, ce dont il ne fut jamais capable. Milord Crew nous raconta qu'il avait entendu milord de Holland dire que quand il était ambassadeur pour le mariage l'actuelle reine mère, le roi de France exigea qu'il y eût une dispense du pape, et comme milord Holland faisait des réserves et disait qu'il avait ordre de ne rien concéder qui fût au détriment de notre religion, le roi de France dit alors :
- Vous n'avez pas lieu de craindre cela, car si le pape ne veut pas donner de dispense pour ce mariage, c'est mon évêque de Paris qui la donnera.
Au bout d'un moment arrive le grand Mr Swynfen, parlementaire qui, entre autres propos sur la grandeur et la décadence des familles, nous parla de l'évêque Bridgeman, frère de sir Orlando. Il a récemment acheté un château qui appartint autrefois aux Lever et puis aux Assheton. Dans le vitrail de sa grand-salle ( il a restauré et embelli le château ) il a fait réserver quatre places pour les armoiries. Dans l'une il a mis les armes des Lever, avec cette devise, Olim. Dans une autre celles des Assheton avec celle-ci, Heri. Dans la suivante, les siennes, avec ceci, Hodie. Dans la quatrième rien que cette devise Cras nescio cujus.
Puis me dirigeai vers le domicile de mon frère, rencontrai Jack Cole dans Fleet Street, et nous allâmes chez sa cousine Mary Cole, que je n'ai pas revue depuis son mariage. Nous bûmes une pinte de vin et eûmes une bonne conversation. Je le trouve un peu imbu de lui-même, mais il a des qualités et on peut par lui connaître les humeurs de la Cité, car il est très répandu et sait comment vont les choses. Je veux le cultiver pour cela.
Chez mon frère pris ma femme et l'emmenai à Charing Cross où je lui montrai les mouvements italiens, fort semblables à ceux que je lui fis voir il y a quelque temps dans Covent Garden.. Ces marionnettes valent un peu mieux mais leurs mouvements pas du tout. Puis en voiture chez milord et cachant ma femme avec Sarah en bas, je montai et entendis de la musique avec milord et m'entretins ensuite avec lui en tête à tête, et lui dis adieu. En bas, ayant fait appeler Mr Creed, je voulais faire voir à ma femme une pièce de théâtre donnée en présence du roi, mais il était si tard que ce n'était plus possible. Nous prîmes donc une voiture et emmenant Sarah chez mon frère avec leurs affaires de nuit, nous allâmes à la maison. Et allai à mon bureau pour régler des affaires, rentrai et allai au lit.
Ce matin, dans le cabinet du Duc, sir John Mennes me fit part de son souhait concernant ma chambre, sujet dont je remis à plus tard la discussion. L'aménité de ses propos m'ôte un poids et me fait espérer que je pourrai rester en l'état et trouver un moyen quelconque de le satisfaire, sans trop savoir quoi.
La Ville, me dit-on, est fort mécontente et tout le monde est au courant du bâtard que le roi a eu de Mrs Haslerigg. D'après ce que je peux savoir la Ville ne se résignera jamais au régime épiscopal. Ils sont si inflexiblement en faveur du régime presbytérien, et les évêques se conduisent avec tant d'arrogance qu'ils n'ont guère de chance de convaincre jamais personne.
11 Novembre
Toute la matinée réunion au bureau, puis dînai avec ma femme et retour au bureau où Mr Bland a passé un bon moment me racontant des choses bien intéressantes sur le commerce, et n'était que le tracas de ma maison m'en empêche cruellement, j'y consacrerais quelque soin. Dans la soirée comme ces trois ou quatre derniers soirs j'ai étudié un peu d'arithmétique. J'ai grand plaisir à me sentir faire des progrès. Puis rentrai, souper et au lit.
12 Novembre
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A mon bureau la plus grande partie de la matinée après avoir été au milieu de mes peintres et avoir renvoyé Mr Shaw et Hawley venus me rendre visite. Shaw, me semble-t-il est depuis peu remarié avec une riche veuve. A midi dînai à la maison avec ma femme. Puis, comme convenu avec ma femme, arrivent deux jeunes dames que connaît le frère de ma femme et qui désirent entrer au service de dames, et qui offrent leurs services à ma femme. La plus jeune, en vérité, possède une jolie voix et chante très bien, outre d'autres qualités, mais, je le .crains, a été trop librement élevée pour ma famille, et je crains de regrettables dépenses et que ma femme n'en prenne à son aise, ce que je veux éviter jusqu'à ce que ma bourse soit mieux garnie. Mais j'avoue que cette demoiselle assez belle et qui sait chanter, me donne bonne envie d'elle.
Je les emmenai ensuite en voiture chez des amis à elles dans Lincoln's Inn Fields. J'allai ensuite au Temple au cabinet de mon cousin Roger Pepys où mon oncle Thomas et son fils Thomas nous retrouvèrent. J'avais espoir qu'ils auraient été d'accord pour faire terminer l'affaire par mon cousin Roger, mais ils veulent deux étrangers pour les représenter contre deux pour moi, nous nous sommes donc quittés sans rien décider tant qu'ils ne m'auront pas donné le nom des arbitres qu'ils se choisissent.
Je rentrai à pied, m'arrêtant un moment dans l'enclos de Saint-Paul, et je remercie Dieu d'arriver à lire sans acheter un seul livre, quoique j'en aie bonne envie. Puis à la taverne du Dauphin près de chez moi, comme convenu, où je retrouvai Wade et Evett, et nous décidâmes de faire encore une tentative de découverte, et que Dieu puisse nous donner un meilleur résultat que dans l'autre. Mais je me tiens pour assuré que ces gens ne trompent pas et qu'ils agissent en connaissance de cause, bien qu'ils aient pu se tromper sur le premier emplacement.
De là, sans avoir bu une goutte de vin, à mon bureau où j'achevai, bien que tard, mon catalogue de prix des mâts depuis douze ans en vue d'en acheter un à Wood. Et je le reliai en papier marbré pour en faire un registre qui me sera utile. Puis rentrai et souper et au lit. Un peu avant et après notre coucher nous avons longtemps discuté et disputé sur le fait que ma femme prenne quelqu'un. Je me montrai très fâché qu'elle soit allée si loin sans réfléchir et sans me consulter. Et m'endormis.
13 Novembre
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Au bureau en réunion et je dînai avec ma femme de mauvaise humeur à midi, puis à mon bureau. Cet après-midi a eu lieu notre première réunion de la commission d'inspection de la Caisse ( caisse de retraite ). Se réunirent John Mennes, sir Francis Clerke, Mr Heath avocat du duché, Mr Prynne, sir William Rider, le capitaine Cocke et moi. Nous commençâmes par lire la charte, un arrêt de la chancellerie de 1617, à la suite d'une enquête faite à Rochester sur les revenus de la Caisse, fixés alors depuis 1588 ou 1590, sur l'avis du lord Grand Amiral et des officiers de haut rang d'alors, avec le consentement des marins, à savoir un versement effectué par eux de 6 pence par mois, selon leur salaire qui n'était alors que de 10 shillings et est maintenant de 24 shillings.
Nous ajournâmes à quinzaine et je me rendis chez sir William Penn qui va maintenant assez bien mais reste au lit, il ne peut se tenir debout. Puis à mon bureau tard. Cet après-midi ma femme, tant elle est fâchée, m'a écrit une lettre dont je ne sais que faire, la lire ou non. Mais j'ai dessein de ne pas la lire et de la brûler devant elle, pour mettre fin à d'autres manifestations de cette sorte. Mais il faut que je pense à une façon ou bien de lui trouver quelqu'un qui lui tienne compagnie, ou bien de lui donner de l'ouvrage et par le travail occuper ses pensées et son temps. Ayant fait ce que j'avais à faire, je rentrai souper. Je me montrai très maussade avec ma femme et allai me coucher et dormir, bien qu'à grand-peine étant fort tracassé, sans lui dire un seul mot.
14 Novembre 1662
Elle s'est mise à parler le matin et à se raccommoder avec moi pensant que j'avais lu sa lettre qui, je le vois à ses propos, était pleine de bonnes intentions et indiquait pourquoi elle désirait une suivante et quelle menue dépense elle voulait que ce me fût. Je me mis donc à la raisonner pleinement et clairement et elle à discuter vertement, me disant de la chasser et de prendre une des Bowyer si elle ne me plaisait pas. Je résolus donc que, quand la maison serait prête, elle ferait l'essai de cette femme pour un temps. La vérité c'est que c'est moi qui ai envie qu'elle vienne car elle connaît la musique et la danse. Je me levai et fus parmi mes peintres toute la matinée. Son frère survenant je lui dis clairement mon intention et il m'assura qu'elles étaient, les deux soeurs, très modestes et très pauvres et que celle que nous aurons se comporterait ainsi. Je me trouvai donc fort satisfait et passai une partie de la matinée à mon bureau puis rentrai dîner. Ensuite, Sarah se montra mécontente de l'arrivée de cette femme alors je me mis dans la chambre de ma femme et lui dis que ce n'était pas par manque de bienveillance envers elle. Mais ma femme arriva et je vois qu'elle n'est pas réconciliée avec elle, quelle qu'en soit la raison, et je vois que je ne pourrai pas la garder, bien que ce soit une servante aussi bonne, seulement un peu irritable, que je peux le souhaiter, et une servante estimable. Elle demanda donc l'autorisation de partir chercher une place, ce qu'elle fit. Ce qui me tracasse et je me querellai grandement avec ma femme sur ce point. Puis réunion à mon bureau cet après-midi, et allai écrire la réponse à une grande lettre de milord le trésorier. Puis rentrai souper.
15 Novembre
Toute la matinée réunion au bureau. Dînai agréablement à la maison avec ma femme, puis avec mes peintres. Allai ensuite voir mes avocats en droit civil pour le procès avec mon oncle, puis rentrai et j'ai vu mes peintres terminer ma maison ce soir, ce qui m'est une grande joie. Puis travaillai à mon bureau jusqu'à 10 heures du soir et rentrai souper. Après avoir lu une partie de Bussy d'Amboise, bonne pièce que j'ai achetée aujourd'hui, au lit.
à suivre........
16 Novembre 1662
Jour du Seigneur
Vers 3 heures du matin.........