Le Nain
16 Octobre 1660
Ce matin, mon frère Tom vint me voir. Je réglai mes comptes avec lui pour mes vêtements jusqu'à ce jour. Après avoir mangé un plat d'anchois avec lui le matin, ma femme et moi avions l'intention de sortir pour aller voir une pièce au Cockpit cet après-midi, mais comme Mr Moore vint me voir, ma femme resta à la maison et je sortis avec lui. Je me rendis chez le tapissiers et en divers autres endroits où j'avais à faire, puis retour à la maison et de là au Cockpit où voyant qu'on y jouait " l'Esprit sans argent " ( John Fletcher 1614 je ne voulus pas rester et rentrai à la maison par le fleuve. Je lus en chemin deux autres histoires que contient le livre que j'ai lu hier soir, mais elles me plurent moins.
De retour à la maison Will me rapporta que milord désire me parler ce soir. Je m'en retournai donc par le fleuve. En arrivant j'appris que c'était seulement pour savoir de quels vivres il disposerait sur les navires qui doivent l'accompagner pour le retour de la reine-mère. Je lui en fis un état détaillé.
Comme il semblait d'humeur chagrine, j'appris par William Howe que c'était à la suite de la perte d'une grosse somme aux cartes. Il pense que sa passion pour ce jeu devient excessive. Ensuite à la maison par le fleuve, et au lit.
17 Octobre
Jour de bureau
A midi Mr Creed vint me voir, je l'emmenai à la taverne des Plumes dans Fish Street où le capitaine Cuttance m'avait invité à dîner. Dîner préparé par Mr Dawes et son frère. On nous servit deux ou trois plats de viande bien cuisinés. Leur grande idée était de m'intéresser à l'une de leurs affaires relative à un de leurs bateaux actuellement en service, que leur a loué le roi. Je promis de leur rendre tous les services que je pourrais. De retour à la maison avec Mr Creed j'y trouvai Mrs Theophila Turner et sa tante Dike. Je ne voulus pas me faire voir et me promenai dans le jardin jusqu'à leur départ. Mr Spong me rendit alors visite. Comme elles étaient parties ainsi que Mr Creed, nous prîmes notre musique pour chanter. Après son départ, ma femme et moi nous occupâmes à ranger tous mes livres dans mon cabinet d'étude. Je lui donnai musicologie.org ses livres/ Après quoi, au lit.
18 Octobre
Ce matin, comme on s'attendait à ce que le colonel Hacker et Axtel fussent exécutés, je me rendis à Newgate, mais j'appris qu'on leur avait donné un sursis jusqu'à demain. Je me rendis donc chez ma tante Fenner, j'y pris ma boisson du matin avec elle et mon oncle. Ensuite chez mon père où je donnai l'ordre qu'on me confectionnât d'ici à demain matin deux revers en serge noir pour mon haut-de-chausse. Ce qui fut fait.
Ensuite chez milord. Nous causâmes, il aurait voulu me garder à dîner, mais je me rendis chez Mr Blackborne où je retrouvai ma femme et le père et la mère de mon Will, c'est la première fois que je les vois. Le dîner était très bon. Mr Creed était également présent. Aujourd'hui en entendant ses grands discours je découvre que Mrs Blackborne est une très grande dame, qui coûte cher.
A la maison avec ma femme en voiture. Ce soir Mr Chaplin et Nicholas Osborne vinrent me voir. Je les reçus avec joie et les gardai très tard. Ensuite, au lit.
En rentrant à la maison je découvris que la Turner a envoyé chercher une couple de colombes que ma femme lui a promises. Et comme ne les lui a pas fait porter dans la plus belle cage elle les a renvoyées avec une lettre méprisante qui me courrouça. Cependant je suis ravie qu'elle soit fâchée.
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19 Octobre
Bureau le matin. Ce matin ils ont terminé ma salle à manger avec des tentures en serge verte et du cuir doré, l'effet est très heureux.
Ce matin Hacker et Axtel furent exécutés et taillés en quartiers comme les autres.
Ce soir restai tard à préparer les comptes que je dois présenter demain à milord. Il apparaît qu'il me doit plus de 80 livres, ce qui me fait plaisir. Dieu en soit loué !
20 Octobre 1660
Ce matin quelqu'un vint me voir pour décider avec moi où il convient de percer une fenêtre dans ma cave pour remplacer celle que sir William Batten a fait murer. En descendant dans ma cave je mis le pied sur un gros tas d'étrons qui me fit découvrir que le cabinet d'aisances de Mr Turner est plein et se déverse dans ma cave, ce qui m'ennuie. Mais je vais faire arranger cela.
Chez milord par voie de terre, m'arrêtant en différents endroits pour mes affaires. Dînai avec milord et milady. Il était très joyeux et parla abondamment de son désir d'avoir un cuisinier français et un grand écuyer, et qu'il aimerait que son épouse et sa fille portent des mouches. Cela me parut étrange, mais il est devenu un parfait courtisan. Entre autres choses milady dit qu'elle voudrait marier sa fille Jemima à un marchand mais il répondit qu'il préférerait la voir avec un sac de colporteur sur le dos, et qu'elle épouserait un gentilhomme et non un bourgeois.
Cet après-midi en traversant Londres et en m'arrêtant chez Crow le tapissier de St Bartholomex, je vis les membres de certains de nos nouveaux traîtres exposés à Aldersgate. C'était un spectacle lugubre. Ces deux dernières semaines furent sanglantes : dix furent pendus, écartelés et taillés en quartiers. A la maison, et après avoir écrit une ou deux lettres à mon oncle par la poste, j'allai au lit.
21 Octobre
Jour du Seigneur
* A l'église de la paroisse le matin où Mr Milles fit un bon sermon.
Aujourd'hui à midi, Dieu me pardonne ! j'accordai mon luth que je n'avais pas touché depuis très longtemps.
22 Octobre
Jour de bureau
Après le bureau, dîner à la maison, côtes de boeuf rôties de chez le traiteur ( où nous nous fournissons depuis quelque temps du fait de la présence constante des peintres ou d'autres ouvriers, et que nous ne pouvions et que nous ne pouvions faire la cuisine à la maison ). Après dîner, chez milord, où il semble que tout le monde prépare le départ de milord en mer demain pour ramener la reine-mère.
Le soir, milord rentra. Je restai longtemps avec lui et nous bavardâmes beaucoup. Entre autres, j'obtins son autorisation de faire copier son portrait, celui exécuté par Lely. Nous parlâmes de religion, et il apparut qu'il était totalement sceptique. " Il dit que rien n'ira bien tant qu'il y aura autant de sermons et que ce serait mieux si on ne lisait à l'église que des homélies. "
Cet après-midi le roi et milord le grand chancelier ont réuni des théologiens épiscopaliens et presbytériens, continua milord, mais il ne put me dire ce qui s'était passé.
A la fin de notre conversation j'allai dormir avec Mr Shipley, dans sa chambre. Mais toute la nuit j'eus du mal à dormir, car le lit était mal fait et lui un mauvais compagnon de lit.
23 Octobre
Nous nous levâmes de bon matin pour préparer les affaires de milord. Comme Mr Shipley s'apprêtait à mettre ses pistolets chargés dans leurs étuis, un coup partit. Il plut à Dieu que le canon du pistolet fût dirigé vers le bas, si bien que nous ne fûmes pas blessés, mais je pense n'avoir jamais couru un tel danger de ma vie, et cela me causa un grand effroi.
Vers 8 heures milord partit, traversant le jardin il rencontra Mr William Montagu qui lui parla d'un domaine qui venait de tomber entre les mains du roi et pense que milord devrait le solliciter. A cet effet milord écrivit aussitôt une lettre à milord le grand Chancelier lui demandant de faire cette démarche pour lui. Après avoir pris congé de milord au pont de Whitehall je portai cette lettre à Warwick House où je rencontrai le lord grand chancelier et tous les juges qui se rendaient à cheval au palais de Westminster, car c'était le premier jour du terme. C'était la première fois que je voyais une telle procession solennelle.
Ayant terminé à Warwick House je retournai à Whitehall où je rencontrai mon ami Ashwell, son cousin Samuel Ashwell et Mr Mallard. Je les emmenai à la Jambe dans King Street et leur offris un plat de viande pour dîner, que je payai. De là me rendis à Whitehall où je rencontrai Catau Sterpin en deuil, elle me raconta que sa maîtresse venait de mourir de la petite vérole et qu'elle-même était maintenant mariée à Mr Petit et me dit aussi ce que sa maîtresse lui avait laissé, ce qui était fort bien. Elle m'emmena à son logement qui était très misérable, chez un ferronnier de King Street. Je découvris par une lettre qu'elle me montra, que son mari avait adressée au roi, qu'il est un vrai Français et plein de leurs projets. Il envisage une réforme des universités et d'instituer des écoles pour l'apprentissage des langues afin de les parler naturellement et non pour l'acquisition des règles. Je sais que tout cela n'aboutira à rien.
De là chez milord d'où je me rendis avec milady chez Mrs Packer, puis je la ramenai chez elle. Là je pris le portrait de milord et le portai chez Mr de Cretz pour qu'il en fasse une copie.
Ensuite à Whitehall où je rencontrai Mr Spong. Je le raccompagnai chez lui et nous jouâmes et chantâmes. Puis souper avec lui et sa mère. Après souper nous regardâmes de nombreux livres et instruments qu'il possédait, en particulier la girouette en bois dans sa cheminée, qui tourne avec la fumée, ce qui en vérité est très ingénieux.
C'est à mon sens l'homme le plus habile et le plus agréable que j'aie jamais rencontré, et je ne me lasse pas de l'admirer, tout simple et illettré qu'il soit.
De là en voiture à la maison, et au lit. Je fus heureux de retrouver mon lit après une nuit d'absence.
24 Octobre 1660
Aujourd'hui je restai longtemps couche, à dormir. Jour de bureau, je saisis l'occasion de me mettre en colère contre ma femme avant de me lever, du fait qu'elle avait mis une demi-couronne qui m'appartenait, dans une poivrière et avait ensuite oublié où elle l'avait mise. Mais nous nous réconciliâmes, comme toujours. Je me levai ensuite car Jack Cole était venu. Ensuite au bureau. Puis à la maison pour dîner, j'y trouvai le capitaine Murford qui me mit 3 livres dans la main pour une faveur que je lui ai accordée. Mais je refusai des les prendre, et lui ordonnai de les garder jusqu'à ce qu'il ait assez pour acheter un collier à ma femme.
Cet après-midi des ouvriers au travail dans ma maison pour pratiquer une ouverture du côté de la cour pour éclairer ma cave.
A Whitehall, en chemin rencontrai Mr Moore qui revint avec moi.
Il me raconte, entre autres choses, que le duc d'York se repent maintenant d'avoir couché avec la fille de milord le grand chancelier, qui vient juste d'accoucher d'un garçon.
De Whitehall chez Mr de Cretz que je trouvai occupé au portrait de milord. De là chez Mr Lilly, comme je n'y trouvai pas Mr Spong j'allai chez Mr Greatorex, où il était. Nous allâmes dans une taverne à bière où je lui achetai un crayon à dessin et où il me montra comment fonctionnent les lentilles grossissantes qui transmettent la lumière à une grande distance. Elles sont utiles pour lire au lit, et j'ai l'intention d'en acheter une.
Ensuite avec Mr Spong chez Mr Lilly où nous fûmes bien reçus, car il y avait ce soir une réunion de ses amis, entre autres Mr Ashmole qui me paraît un gentilhomme très ingénieux. Spong et moi chantâmes dans le bureau de Mr Lilly. Cela fait nous nous quittâmes et je rentrai à la maison en voiture, emmenant Mr Booker avec moi. Il m'apprit un grand nombre de choses stupides qu'on peut faire avec les horoscopes, et il blâma Mr Lilly d'écrire pour plaire à ses amis et de suivre la mode, comme il l'avait jadis fait lui-même, à son grand déshonneur, et non les règles de l'art qui, s'il les suivait, ne pourraient l'induire en erreur, comme ce fut le cas.
Je le déposai au bout de Lime Street, puis à la maison où je trouvai un coffre d'outils de charpentier envoyés par mon cousin Thomas Pepys, que je lui avais commandés pour m'en servir de temps à autre.
Au lit.
26 Octobre
Bureau
Mon père et le docteur Thomas Pepys dînèrent chez moi. Je saoulai presque ce dernier avec de la bière de Margate. Mon père est très content de l'aménagement de ma maison. Je lui donnai de l'argent pour régler plusieurs factures.
Après cela j'allai à Westminster, à Whitehall où je vis le duc de Soissons qui venait d'être reçu par le roi, sortir en très grande pompe. Son propre carrosse tendu de velours rouge orné de dentelle d'or, tiré par six barbes et escorté de 20 pages très richement vêtus.
Au palais de Westminster où j'achetai entre autres livres, un ouvrage sur la vie de notre reine. Je le lus à la maison à ma femme, mais il était écrit de si niaise façon que nous ne fîmes qu'en rire. Il est entre autres dédié à ce parangon de vertu et de beauté, la duchesse d'Albemarle.
Selon la rumeur, le duc d'York reconnaît maintenant son mariage avec la fille du lord chancelier.
27 Octobre
A Londres et à Westminster toute la journée à payer ce que je dois et à faire des achats pour ma maison.
En chemin je passai par hasard devant la maison du nouveau lord-maire, sir Richard Browne, près de la maison des orfèvres qui est actuellement en réparations. En vérité c'est une très belle demeure.
Sur le chemin du retour, je m'arrêtai dans l'enclos de Saint-Paul et j'y achetai " l'Encyclopédie d'Alsted ", qui me coûta 38 shillings.
A la maison et au lit. Ma femme souffrait beaucoup de son mal habituel.
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28 Octobre
Jour du Seigneur
Le Dr Williams envoya des pilules et des emplâtres, ce matin, pour ma femme.
J'allai à l'abbaye de Westminster où je pénétrai avec beaucoup de difficultés en passant par le cloître, car c'était aujourd'hui une grande journée : on consacrait cinq évêques. Cela fut fait après le sermon, mais je ne pus entrer dans la chapelle d'Henri VII. Je me rendis donc chez milord où je dînai avec milady, le jeune milord et Mr Sidney qu'on avait été cherché à Twickenham hier pour qu'il voit la procession du lord-maire demain, Mr Child était aussi présent.
Nous revînmes chez milord, je pris alors congé de milady et rentrai à la maison, où je trouvai ma femme beaucoup mieux après ses remèdes. Ensuite, au lit.
29 Octobre
Debout de bonne heure, car c'était l'anniversaire du lord-maire, sir Richard Browne. Négligeant mon bureau je me rendis à la Garde-Robe du roi où je retrouvai milady Sandwich et ses enfants. Après avoir bu un bordeaux très fort d'une qualité incomparable offert par Mr Rumbold qui nous emmena ainsi que Mr Townshend et les enfants. Ils nous installèrent chez un certain Mr Nevill, drapier dans l'enclos de Saint-Paul. Milady, milady Pickering et moi allâmes chez un certain Mr Jackson, fabricant de drap de lin à la Clef dans Cheapside, où il y avait une compagnie de belles dames et où nous fûmes traités avec force civilité et fûmes bien placés pour voir les tableaux, nombreux et à mon goût bien faits, dans la mesure où de telles représentations peuvent l'être, mais je les trouve, à vrai dire, médiocres et absurdes. Lorsque les dames eurent pris place j'emmenai Mr Townshend et Mr Jackson à côté, à la taverne où je dépensai 5 shillings pour leur offrir à boire. Le spectacle terminé nous nous rendîmes, non sans mal, à Saint-Paul, où je laissai milady dans la voiture et accompagnai milady Pickering à pied jusqu'à sa maison, qui était un pauvre logement dans Blackfiriars, où elle ne m'invita pas le moins du monde à entrer avec elle, ce qui me sembla une conduite très étrange.
Puis à la maison, où j'appris que milady Davies venait d'emménager dans la maison voisine et avait fait fermer les portes qui me permettait d'aller sur la terrasse, ce qui me contraria tellement que j'allai me coucher mais m'empêcha de dormir, toute la nuit.
30 Octobre
Restai chez moi le matin et dînai à la maison, l'esprit si troublé que je ne pouvais m'intéresser à rien ni rien faire jusqu'à ce que je parle au contrôleur de la Marine à qui les logements appartiennent. L'après-midi, pour me calmer, j'allai tout seul au Cockpit voir une très belle pièce intitulée Le dompteur dompté ( Fletcher
qui était très bien jouée. l
Après cela je me rendis chez Mr Crew où j'avais laissé mon jeune valet, allai prendre un verre avec lui et Mr Moore, qui voulut m'accompagner un bout de chemin, comme à accoutumée, aux colonnes d' Hercule. Nous y lûmes la Déclaration du roi sur les questions de religion qui a été publiée aujourd'hui. Elle me paraît très bien rédigée et donne satisfaction à la plupart.
Ensuite à la maison où j'appris que les gens de Mr Davies ont forcé le verrou de la porte de ma chambre qui donne sur la terrasse. J'allai voir et constatai qu'il en était bien ainsi. Ce qui me contraria davantage. J'envoyai donc chercher Griffith ( portier à la Marine ) et lui demandai de visiter leur maison pour tâcher de découvrir ce que tout cela signifiait, mais je ne pus rien apprendre ce soir. Je suis cependant assez content d'avoir fait cette découverte.
Aucune nouvelle de milord pour le moment. Je ne sais s'il a quitté les Downs pour aller chercher la reine. Je crois qu'il est parti et est sur le retour.
31 Octobre 1660
Jour de bureau
Toute la matinée je fus préoccupé par cette affaire de promenade sur la terrasse. J'en parlai au contrôleur et à tous les principaux officiers. Aucun n'est prêt à se mêler de quoi que ce soit qui risque de mettre milady Davies en colère, de sorte que je suis contrait de renoncer tant qu'elle persévère dans cette voie.
Dîner à la maison, ensuite au palais de Westminster où je rencontrai Billing le quaker, dans la boutique de Mrs Mitchell. Il persiste dans l'opinion qu'il avait des ecclésiastiques de toutes sortes. Je trouve que c'est un personnage matois. A la maison, j'appris là que Mr Penn avait décidé de se rendre à la résidence de campagne de sir William Batten demain et souhaitait que je l'accompagne, si bien que je veillai tard pour préparer mes affaires pour monter à cheval et que je dus découper une paire de vieilles bottes pour confectionner des lanières pour celles que j'allais mettre. Au lit.
Je termine le moi l'esprit chagrin d'avoir perdu l'accès à la terrasse, et aussi d'avoir trop dépensé ces derniers temps, au point que je ne pense pas avoir devant moi plus de 150 livres actuellement. Mais je possède, Dieu en soit loué ! beaucoup de belles choses pour la maison.
J'ai appris aujourd'hui que la reine a débarqué à Douvres et sera ici vendredi prochain, 2 novembre.
Ma femme a tellement souffert ces derniers temps de son mal habituel que je n'ai pratiquement pas couché avec elle depuis quinze jours, ce qui me fait de la peine.
( à suivre 1er novembre )....../
........./
Ce matin sir........
* images 21 au 23 octobre Goya
portrait femme du 30 landon
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