Virginia Woolf
Michèle Gazier scénariste et Bernard Ciccolini au dessin offrent un joli ouvrage ocre et bleu qui conviennent à la vie mélancolique de la romancière anglaise, que ce soit à Londres qu'elle aime au bord de la mer pour des vacances familiales. Mais encore adolescente elle perd sa mère. Elle retient l'odeur de sa robe à fleurs, puis peu de temps après d'autres êtres chères mourront. Née en 1882 elle disparaît en 1941. Irrésolue dans ses désirs elle épouse néanmoins Léonard Woolf. Rencontre Vita Sackville West femme libre, mais l'écriture est sa vie et Léonard la soutient et lui propose d'éditer son travail. La maison d'édition est une réussite, parmi les auteurs édités, Katherine Mansfield disparue très jeune elle aussi, à 31 ans atteinte de tuberculose en France. Les livres de Virginia obtiennent un très bon accueil : Les Vagues, Mrs Dalloway etc... Virginia Woolf souffre de terribles migraines, fragile, Léonard inquiet, elle séjourne en maison de repos. Mais la tristesse la terrasse. Léonard et Virginia voyagent, à Berlin ils assistent aux déferlements de haine, elle pense Léonard est juif je suis donc juive. A Londres Freud qui a réussi à fuir les arrestations les reçoit. Les restrictions les surprennent, joie lorsque Vita leur envoie une livre de beurre. Survol de ces années douces-amères que la romancière décide d'achever un jour les poches remplies de cailloux. La rivière Ouse toute proche.
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