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Je suis vivant
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Mais sous cette lumière monotone ( où je rêve )
souffle un filet de vent,............
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Un enfant crie, je rêve ? crie ou chante
il crie dans la muette campagne, je suis vivant,
un enfant crie.
Ces quelques lignes sont extraites d'un court volume de poèmes, édition bilingue, de Pier Paolo Pasolini. Cinéaste, romancier, poète, mort tragiquement, assassiné sur une plage d'Ostie en 1975, à 53 ans. Leonardo Sciascia, dans une postface écrit " En 1953, à Caltanissetta, l'éditeur Salvatore Sciascia publiait la revue " Galleria ". Il pensa à Pasolini pour la partie poésie de la revue. Très attaché à sa mère, début de l'un de ses textes
Ma mère si jeune encore, sur les bords de la Livenza
cueille une primevère
dressée, étrange...................
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............. Et le poids léger
de ma chemisette d'enfant,
le nuage informe dans le ciel bleu,
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Le temps qui passe angoisse il écrit, quelques lignes d'un court poème
Les nuages limpides s'abîment
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Voici le temps de mes rires, de mes larmes
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Voici le temps de mes errances dans les champs
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( Je referme les volets et laisse le monde
seul, avec son ciel d'argent ).
Images, le poète approche la nature, les hommes
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Peut-être que derrière les haies,appuyés à un tronc,
deux jeunots comblent avec gaîté
ce terrifiant espace que le doux
printemps ouvre en renouveau.
Dans sa post-face Sciascia écrit " Ce petit livre a donc une histoire et contribue à la petite histoire............ "
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