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Germaine Richier
La femme Sculpture
1956 Germaine Richier sculptrice voit ses oeuvres enfin représentées dans un musée, le musée d'Art Moderne. Jean Cassou critique d'art "...... douée d'une bouleversante imagination poétique...... vous percevez un mouvement biologique...... Art dur, art métallique.... où le noir et le blanc tendent à la couleur.... " Tous ne sont pas d'accord avec cette admiration et parlent " d'eczéma sculpté ". Née dans le sud de la France où la vigne et le blé peinent à faire vivre une fratrie et le certificat d'études une rareté pour les femmes, devenir créatrice en art paraît irréalisable. Pourtant sûre de son choix d'études elle part à Marseille travaille dans un atelier et proche de son frère Jean elle découvre l'oeuvre de Bourdelle. Installée à Paris avec l'aide de son frère Jean elle devient une élève particulière de Bourdelle. Sculptrice pleine d'imagination elle utilise diverses matières, des os de seiche, crée outre de nombreux bustes des insectes qui la feront remarquer. Mariée un temps à un Suisse Allemand, absente de France et de retour seule à Paris elle travaille, prend des élèves, expose un peu partout dans le monde, reçoit des prix d'un peu partout dans le monde. Ses créations provoquent parfois des polémiques, notamment avec un Christ qu'elle disait l'avoir vu sorti d'un arbre, grand squelette suscite la colère des intégristes. Vie active nous ne savons que peu de ses goûts, de ses sentiments, ses proches se nomment Jean Cassou, Jean Paulhan et quelques autres. Dessins noirs, parfois pleine page, curieux et simples, d'un survol des épisodes marquants d'une des premières femmes sculptrices Née à Grais en 1902 elle meurt en 1959 à Montpellier. Bonne bande dessinée pour une approche sélective mais passionnante pour une femme passionnée par son métier. Bonne lecture.
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