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Psychopompe
Amélie a cinq ans, elle vit au Japon, avec sa famille, son père est membre du service consulaire, ils représentent la Belgique. Nishio-san qui l'élève lui raconte l'histoire d'une jeune femme et d'une grue blanche. En 1972 son père est nommé à Pékin. Le changement de société est brutal, les règles du Président Mao sont sévères et surtout les oiseaux rares. Et Amélie Nothomb nous mène vers une certaine philosophie que lui enseigne la fréquentation de la gent aviaire. Quittés le Japon et Pékin si différents, le père est nomme dans différents pays d'Asie notamment au Bengladesh. "...... La communauté étrangère nous regardait comme des excentriques. Les autres diplomates ne quittaient pas la capitale : ils se barricadaient contre le spectacle de la faim en restant dans leurs logements de fonction..... Mon père disait qu'il n'avait jamais eu de poste aussi passionnant que cette jeune démocratie....." Leurs fins de semaines étaient actifs. Mais un jour Amélie subit les assauts de jeunes gens du pays, elle avait douze ans. Au Bengale " ...... Qui dit Bengale dit bengali. Il fut inévitable que je reçoive une cage peuplée de quatre de ces minuscule "..... " Elle garda un oiseau qu'elle appela Sirocco ce qui dans l'histoire amène une jolie scène avec la fille de l'ambassadeur d'Egypte. Latin, grec, les enfants Nothomb sont cultivés, si l'auteur parle beaucoup et assez bien du psychopompe elle nous parle avant d'Hermes. " Psychopompe nul besoin de se réfléchir longtemps dans un mot pour l'adorer..... " d'engoulevents oreillards aux passereaux Amélie Nothomb décrit sa passion pour les oiseaux et leurs trilles. Son humanité se transmet à travers sa passion pour des êtres qui sans doute fournissent un grand effort pour s'envoler. Pourquoi certains d'entre eux dorment-ils la tête en bas ? Pour une part autobiographie Amélie Nothomb nous dit sa tendresse pour son père, leurs sentiments pudiques et elle exprime ses sentiments face à la mort, où le psychopompe intervient à nouveau. Se rassembler, J.P. Dubois dans un autre ouvrage parle au contraire de se défaire d'une part de soi pour tous deux et bien parler qui avec son chien, Amélie avec son père tant aimé. Bon livre, surprenant, complexe car il nous renvoie en nous. Pour tous réflexion ou pas. Bonne lecture à tous, ornithologues et voyageurs pascaliens. M.B.
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