Les Vents
Couverture vert-jaune pour la petite édition ne nous rapproche guère du sujet. 24 heures de la vie d'un homme âgé, très âgé, entre tragédie et comédie humaine. Il a ses habitudes, téléphone chaque matin à l'un de ses amis encore vivants, prendre leur café matinal. Chamaille, petite discussion généralement gagnée par l'ami Osorio et ils se séparent. Au cours de sa promenade dans Madrid par un joli temps il se remémore leurs réflexions, " Osorio affirme que, pour sa part, il n'éprouve aucune nostalgie de ces temps reculés où beaucoup, comme moi, allaient lire dans les bibliothèques....... la Bibliothèque nationale du Paseo do Recoletos...... " et l'auteur poursuit compare comme tout un chacun passé avenir imaginés. Oui mais le corps se relâche ou pour d'autres raisons les vents, les vents font grimacer l'ami Osorio. Ecrit à la première personne, l'auteur les signale, mais ce jour-là, traversant des places et des parcs madrilènes, il oublie sa rue son adresse et marche marche et dort un peu sur un banc. les parcs et toutes les places se ressemblent la nuit, mais ce théâtre n'est-il pas près de sa chambre. Et mourir, chaud froid, est-ce la fin il ne le sait pas. Carmencita, vieil amour et regret de l'avoir abandonnée : " ...... Ce n'était qu'un caprice de ........, mot que plus personne n'emploie, pas un sentiment du cœur. " Entré dans une église "...... Les gen aimaient l'Eglise parce qu'elle ne ressemblait pas à la vie, à la société telle qu'elle est....... A l'intérieur de l'église on se sentait déjà dans un autre monde......" Vieilles angoisses qui nous dominent tous ou presque. Bonne lecture douce-amè
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