dimanche 25 août 2024

Lettres de Proust à Reynaldo Hahn 96 / 102 / 110 ( Correspondance France )

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                    ( Lettre 96 )
       
                                      1er août 1907.
            Jeudi soir 
            Mon petit Reynaldo
            Je regrette un peu que vous ayez montré Cydalise à  Cydalise. Elle ne pourra se reconnaître dans ce miroir où ne s'est reflété qu'un aspect ( je change de plume parce que l'autre est trop atroce - et celle-ci à peu près autant ) - peut'être irréel et en tout cas si fragmentaire, si passager, si relatif à moi, - d'elle-même, que je suis peut'être le seul à pouvoir en le confrontant à un souvenir y trouver quelque vérité. Non, Madame de Reszké pour moi, c'est Viviane, la féérique apparition, au seuil de la Forêt de Brocéliande et du Lac d'Amour dont le visage adorable et les yeux de songe enchantent les légendes de Burne Jones. Figures qui paraissent trop conventionnelles dans l'art pour être  "crues " par qui les regarde dans Burne Jones ou dans Gustave Moreau, mais que la nature réalise une fois pour montrer qu'une beauté si " artistique " peut être vraie. Ainsi Madame Reszké, sans doute autrefois Sarah Bernhardt. Dans une certaine mesure Mme Greffulhe. Mais seule Madame de Reszké est la créature de songe, qui dépasse infiniment la beauté que nous nous sommes faite avec la Bretagne, mais qui doit être la vraie beauté de Cornouailles, celle que ses poètes seuls ont vue, celle de Viviane encore une fois, celle d'Iseult, d'Iseult qui errait mélancolique et dédaigneuse d'une destinée princière, jusqu'au jour où elle entendit la voix de Tristan. Je suis sûr que c'est cela la vraie beauté de Bretagne et j'irais jusqu'à Pontaven, jusqu'au Helgoat voir si les lacs n'y ont pas la couleur des yeux de Mme de Reszké. Naturellement toutes les personnes qui la connaissent et les faux gens d'esprit diront que ce n'est pas elle du tout, qu'elle est gaie, parisienne, mondaine, qu'elle s'ennuierait dans la lande et la brocéliande et n'a rien d'une fleur d'ajonc. C'est possible. Mais cela n'enlève rien à la vérité de mon point de vue, que d'ailleurs Madame de Reszké trouverait peut-être très faux. Que ses yeux, son visage, aient un mystère qu'elle ne connaisse pas elle-même, cela n'empêche pas que ce mystère est ce qu'un poète doit s'efforcer de saisir et d'exprimer - et nullement de faire double emploi avec M. de Turenne ou M. Bourdeau pour l'idée qu'ils peuvent se faire d'elle-même. Cette idée -là fût elle vraie m'est indifférente. Les vers de Baudelaire          
                     Je sais qu'il est des yeux des plus mélancoliques                                   pinterest.fr  
                     Qui ne recèlent point de secrets précieux


            est faux ( ! ). Peut'être les yeux seuls révèlent ces secrets mais du moins ils le révèlent bien à qui sait y lire. Du reste tout ce que vous me dites de son chant, d'elle-même, de ce qu'hier vous appeliez son " génie " ne conspire-t-il pas avec ma rêverie ? Et puisque nous n'avons pas de fausse modestie à faire entre nous, ne pouvons-nous pas être certains qu'une idée partagée par nous deux a beaucoup de chance de contenir plus de vérité que toutes les idées réunies des personnes citées plus haut, quand on y ajouterait toutes les idées réunies des personnes citées plus haut, quand on y ajouterait tous ceux que vous pouvez imaginer. Cydalise a été écrit en revenant de chez la Pesse Mathilde ou Mme de Reszké ( alors de Mailly Nesle ) écrit ce soir-là en rouge et parlait à Porto Riche. 

             Tendrement à vous
                                              
                              Marcel.

            Je continue à hésiter entre la Bretagne, Cabourg, la Touraine, l'Allemagne et... Paris.
            ...............


                                            (  Lettre 102 )

                                 Octobre 1907

             Paris

            Mon cher petit Buncht
            Je viens d'aller entendre Mayol, seul ( moi, seul ) à la Scala, non sans que Mlle de Lilo, M. Resse, M. Foscolo, M. Sinoë et Mllse Lanthenay ( que j'ai prise pour Christiane d'où imbroglio, mais avouez qu'il y a de quoi s'y tromper ) m'aient été infligés préalablement. J'avis pris une baignoire pour écarter les fumées et y trônais poétiquement. Mayol me plairait s'il chantait de vraies chansons, ce qui me plaît en lui c'est que c'est du chant dansé, que tout son corps suit le rythme. Mais il se retient, on a dû l'en plaisanter, ses chansons sont trop peu lyriques et trop mauvaises, il a peu de succès,  relativement. Si je pensais pouvoir pour une somme modique le faire venir et le faire chanter Viens Poupoule et Un Ange du pavé je le ferais. Il a q.q. chose de Cléo qui dansait en marchant. Genstil nous nous sommes vus si rapidement et j'ai été si hypnotisé par ce projet Furstenberg ( mon excuse vous l'avouerais-je aujourd'hui est que j'étais allé attendre votre retour à Evreux et n'étais revenu à Paris au lieu de Bretagnch que  pour cela ! )que je ne vous ai pas parlé de ce qui m'intéresse cette fois plus, à savoir.
            1° Quels sont ces ennuis, relatifs à votre ballet, dont vous m'avez parlé, et je vous ai demandé dans la lettre heuxplications et ne m'avez jamais répondu est-ce que vous ne le faîtes plu s ?
            2° Avez-vous  enfin vu Flament et où en est Paris ?
            3° Le projet avec Flers et Caillavet ( qui ont un triomphe au Français ! ) tient-il ?
            4° La gentillesse de Chevillard se traduit-elle en acte ? " La foi qui n'agit point... etc " ( nte de l'éd Racine ) Pardon genstil, je sais que n'aimez pas et que, mais jamais je ne et ne et vous demande tout à la fois pour que et que. Dites à la fois pour opéra, ballet, opéra comique et pr. Rameau.
            Genstil, une personne ( Mme Fontaine, qui est sans ironie ) m'écrit 
" je ne parle pas des grands musiciens, mais de ces immortels génies qui incarnent la plus subtile expression de la musique universelle, les Beethoven, les Théodat de Séverac, Les Wagner, les Bach ".
 Genstil j'ai d'abord cru que je savais ce que c'était que Théodore de Séverac. Et puis j'ai vu que ce que je prenais pour Théodore de Séverac c'était ou bien Robert d'Anzac ( ami de la Mse d'Albufera ) ou bien Félicien d'Anzac ( archéologue ) ou bien Robert de Lignerac, maison nobiliaire celle de Caylus je crois. Mais tout bien examiné je ne sais pas qui est Théodore de Sévrac " la plus sublime incarnation de la musique universelle ". Vous serez genstil à l'occasion ( car je n'ai nul besoin de le savoir ) de me documenter, je suppose que c'est un musicien du XVIè siècle français, un ancêtre assomant (! ) de Couperin. Un bonsjour et puis un autre bonsjour, et puis encore un autre bonsjour.

                             ( Lettre 110 )

                          Juin 1908 
            Comment halsez-vous, Minusnichant ? Est-ce que fasché si je vous dit que j'ai connu Mlle de G. chez Mursat. Trop long et long, mais et mais. Vous devriez m'envoyer petites notches sur dîners et soirées Londres, du moins les plus impressionnantes. Car foudroierai ici les foules. Je comprends que les snobs pour qui existe le plaisir mondain, souhaitent d'ensevelir dans le secret les joies qui se suffisent à elle-même ( ! ) . Mais pour vous pour qui elles sont de pures conneries, il est nécessaire de leur donner leur amplitude sociale et cela selon les lois de la multiplication des vibrations ( presse etc).  Chez les Murat la veuve déclare :     
            " - Suzette, montre-moi la jeune fille dont parle Marcel ", elle la regarde et se détourne en disant " Elle est très laide et elle a l'air sale. " 
            Quant à la jeune veuve elle l'a trouvée bien, mais cela a été cent fois pire car elle la regardait tout le temps, faisant mille réflexions, riant très fort et à tout moment me disait : venez par ici, regardez du côté de la porte etc. etc. Le présentateur fut Fouquières envers qui ma reconnaissance grandit sans cesse. Mais comme il était complètement saoul, il me disait tout en me présentant, tout haut, non seulement tout haut mas hurlant :
            " Qu'est-ce que tu dis de ces petites joues-là ? Tu les pincerais volontiers, hein? Er que dirais-tu d'un petit baiser ? Ah ! si tu le voudrais bien canaille, tu dis que tu voudrais croquer ces petites pommes d'apis là ( je ne disais rien du tout ) tu as raison, du reste tu es très bien aujourd'hui, tu as coupé un peu ta barbe, tu me plais etc etc. " L'expression " ne savoir où se fourrer " ne suffit pas  à peindre l'état où j'étais, et où était la jeune fille, et où était son fiancé présent. Crise très forte hier, sans cela bouen.  
            
            Hasbouen
                                                                                      Wrininuls.
            Ne dire aucun de mes anciens mots à la Chevigné, car j'en ai farci une lettre pour elle. Je ne puis trouver sa fine réponse, sans quoi je vous l'eusse hensboyée.
            J'ai été présenté à Mme Barrachin que je trouve ravissante. Et je n'ai pas été présenté à la Dsse de Morny que je trouve ravissante aussi. 

             


















 




















          

jeudi 15 août 2024

Lettres de Proust à Reynaldo Hahn ( 78/86/87 ) ( Correspondance France )

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                                ( Lettre 78 )

                               Décembre 1906

            Versailles

                                       Air du Pont des Soupirs

            Un jour l'ermite de Versailles
            Ecrivit à son Reynaldo :
            Comme je suis sans sou ni mailles a, ailles
            Ah !  ne crois pas à un Kasdeau
            Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
            C'est une action de tramway électrique
            Que pour toi j'ai su bien placer,
            Et tu ne vas pas, je m'en pique,
            Me refuser, refuser !
             Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
            Cette affaire où ma science unique
            A bien su pour toi spéculer
                            ( Avec force )
            C'est le tramway électrique
            Je vais, je vais te l'envoyer !
            Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah           


                   ( Lettre sans signature )


                                             ( Lettre 86 )

                            7 janvier 1907

                             Lundi

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      Mon petit Reynaldo,
            Je suis triste de n'être pas en état de vous dire plutôt, ce que je vous écris. Si vous écrivez à Montesquiou dîtes-lui que la vérité est hors de son dilemme, en pleine invraisemblance pour qui ne suit pas ma vie. La vérité c'est qu'arrivé à Versailles le 6 Août, je n'ai pas pendant ces cinq mois été une seule fois capable de sortir. Je n'ai pas été une seule fois au Château, pas une seule fois à Trianon ( mais du reste vous savez bien tout cela ), pas une seule fois au cimetière des Gonards. Si je n'avais eu qu'un seul jour de bon je serais allé plutôt qu'au Château et à Trianon, aux Gonards, surtout M. de Montesquiou n'étant pas à Versailles, ne pouvant pas y aller, j'aurais eu un sentiment très doux en me disant que je le remplaçais, que je venais de sa part auprès du pauvre Yturi comme lui si souvent vint de la part de M. de Montesquiou auprès de moi. Et puis je savais par vous, par d'autres, que c'était une tombe unique d'émotion et de beauté. Et comme je ne pense plus guères qu'aux tombeaux j'aurais bien voulu voir ce que Montesquiou avait fait là et comment son goût avait réussi à donner plus de noblesse encore à sa douleur.. Quand il sera revenu à Paris ou à Versailles, je me soignerai pour tâcher de le voir un soir, mais outre que c'est impossible pour tout le monde, la difficulté avec lui grandit encore, car c'est la personne du monde avec qui je me gêne le plus, dans le mauvais sens du mot. Et même s'il se prête pour une fois à mes heures, la possibilité d'une crise intempestive m'empêche d'oser lui donner un rendez-vous que j'aimerais mieux mourir que rompre, tandis que d'autres comprendraient. Vous pouvez lui dire que j'ai eu une gde joie à recevoir Les Hortensias bleus que je n'avais jamais tant aimés. Les pièces du début m'ont paru plus exquises qu'autrefois. Quant à l'Ancilla dont je vous ai appliqué ce fragment dernièrement, c'est une chose admirable, un magnifique pendant de la servante au grand cœur. Il me semble ( mais je n'en suis pas sûr ) que la pièce à Yturi a été retouchée et peut-être pas améliorée. Elle est peut'être ce qu'il a jamais écrit de mieux mais je ne me rappelle pas que la couronne fut verte la première fois et je ne sais pas si c'est mieux ainsi. Inutile de lui dire cela, d'abord parce qu'il s'en ficherait complètement, ensuite parce que c'est un doute très vague, et que je ne suis pas du tout sûr d'avoir raison. Avez-vous été interrogé par Les Lettres au sujet de Shakespeare, Tolstoï. Je suis trop souffrant pour répondre, je ne peux pas vous dire ce que rien qu'une lettre comme celle-ci m'épuise. Plusieurs personnes ( notamment Mme G. de Caillavet ) m'ont écrit que votre Noël  état adorable, j'aurais bien voulu l'entendre, et suis triste de n'avoir pas pu. Dîtes à M. de Montesquiou que je n'ai même pas pu aller à l'enterrement de mon pauvre oncle.
            Tendrement à vous
                                    Marcel
            Vous pouvez dire à M. de Montesquiou que je n'ai pas été une seule fois assez bien pour voir Miss Deacon qui habitait le même hôtel. Dîtes à Montesquiou que d'ailleurs cela n'intéressera pas que je commence à aimer beaucoup les objets.


                               Lettre 87

                        Janvier 1907,
            Jeudi soir
                                                                                                                                       eBay
            Est-ce que vous êtes encore phasché mon Bunchtbuls ? Pauvre Buncht pas croyez que j'ai de
moi une idée extraordinaire sous mon " apparente modestie ". Hélas, niduls, je voudrais bien, mais j'ai certainement de moi une moins grande idée qu'Antoine ne peut avoir de lui-même ou Jean Blanc (  l'un concierge du bd Hausman le second valet de chambre de la famille Proust, nte de l'éd. ). Je serais peut'être un peu moins malheureux sans cela. Du reste tout le monde est phasché contre moi ce soir. Cardane a dit à Ulrich :
            " - Suk croit que quelqu'un lira son article en-dehors de lui et de quelques personnes qui le connaissent ! "
            Je voudrais pour vous desrider et desfascher vous écrire mille gentillesses, mais j'ai une crise qui commence et dans la promesse des heures cruelles fait déjà taire m
 







 











jeudi 8 août 2024

Lettre de Proust à Reynaldo Hahn 70 / 75 ( Correspondance France )

 









livrebl.eu

                Lettre 70

                                 Octobre - Novembre 1906

                 Hôtel des Réservoirs
                 Versailles        

           Mon cher cher cher cher cher Buncht
          1° Ne croyez pas à une milliardième de negligence ni de temporisation en ce qui touche Tucker ( Stoullig). Si j'ai fait venir de Londres ( même rue )  le vixol c'est sur la foi des gens que je peux vous nommer aussi miraculeusement guéris que Stoullig dans des conditions si identiques que j'ai cru que c'était la même chose. Le prospectus que j'ai lu est identique. Quant au médicament ( vixol ) c'est une liqueur noirâtre qu'on inhale par le nez et qui ressort en buée par la bouche. - Malgré tout il se peut que ce ne soit pas un remède analogue. Mais je n'ai pas de raison de croire Tucker préférable ayant les même témoignages pour le vixol, et puisque j'ai fait venir le vixol, commencé le traitement d'aspirine préparatoire je préfère essayer complètement le vixol. Si cela échoue je ferai venir immédiatement Tucker. Excusez-moi d'avoir mal compris pour les 100 fr. Je n'avais pas compris que Léon les avait, j'avais compris que c'était Stoullig. Enfin j'espère qu'il n'existe plus l'ombre d'un blâme dans la pensée de mon Buncht à l'égard de Muncht, relativement à Tucker. Je meurs jusqu'à ce que vous ayez reçu cette lettre, espérant qu'elle vous convaincra mais persuadé que jusqu'à sa lecture vous croirez soit à mon avarice soit à ma " procrastination ".
            2° Maintenant que je respire me croyant justifié, merci mon bruncht du plus profond de mon coeur de toutes vos bontés.
            3° Buncht, ceci : Robert a-t-il bien compris que je ne suis nullement opposé aux réformes de ma tante, ni même à ce qu'on les fasse de suite, mais qu'alors je veux qu'on les fasse de suite, n'étant pas pressé d'emménager, mais que si on ne les fait pas de site, alors qu'on me fiche la paix jusqu'en Septembre prochain. Si vous croyez que ce n'est pas gravé dans son esprit sous cette forme lumineuse, je lui écrirai un petit mot maintenant que grâce à vous je peux lui écrire sans inconvénient;
( nte de l'éd. il s'agit de l'appartement du bd Haussmann  )
            4° Son vague blâme pour l'électricité a-t-il été assez tacite pour qu'il soit admis que vous ne me l'ayez pas écrit et que vous ne m'en parliez pas, m'ayant seulement écrit approbation, ce que vous voudrez etc. etc. Car c'est la pierre angulaire de ma réponse.
            5° J'ai eu l'imprudence de dire à la Cesse Arnoux qui paraît vous adorer que vous aviez passé une fin de soirée et une nuit à Versailles. Elle désire beaucoup vous voir, a un ravissant tapis pour vous. Peut-être pourriez-vous lui écrire un mot lui disant que je vous ai fait part de son désir de vous voir mais que vous ne viendrez pas à Versailles. Je crois qu'elle part lundi, donc vous serez délivré.
            6° Une telle avalanche de correspondance d'affaires me tombe sur la tête, urgente, que je n'ai que le temps de vous embrascher et de vous dire que j'ai énormément pensé à l'entérite de votre pauvre petite Maman et que je la plains bien de son régime et imagine avec tristesse et avec gaîté ses petites grimaces.
            Tendrement à mon                                                            francetvinfo.fr/                                                  

                                      
            BUNINULS.
            Je n'ai pas dit à Peter que j'étais allé voir Mme d'Arnoux. J'y ai trouvé M. Cambon enveloppé de vieillesse de silence et de mystère que perce le charme d'yeux très fins ( Fénelon vieux et ridé et plus fin). Ressemblance avec le vieil Hébrard ( Jacopo ). Le mari ( d'Arnoux ) imite la réserve diplomatique de l'autre, mais peu agréable. Le reste sera commenté de vive voix. Faire attention à bizarre pagination pour Komprendre et tout lire et brûler lettre.


                             Lettre 75

                      Décembre 1906

            Tandis qu'assis dans son bac
            Fleuri d'oeillets de Debac
           [ Sur l'onde ] je suis Esbac
           L'auteur préféré de Schwabach -
           Sur les rives du Potomac,
           Cher éléphant de Dramouak
           Admirateur de Sulzbach
           Plus que de Bretagneche et Carnac                 

           Et de Gustava née Anspach
           Tu vas retrouver ton cornac
            D'Oxford, le jeune Bardac
            Qui ne vint point chez Polignac
            Qui pour toi à remplacer Bach
            Et ma montre qui fait tic tac
            Accroît à chaque instant mon trac
            Que pris dans le triste ressac

            De tout cet ennuyeux mic-mac
            Tu ne viennes pas ô cher crac !                                                             pinterest.fr
            Prends donc ton clic et ton clac
            Accours, car j'ai dans mon sac
            Un mot nouveau de Fezensac
            De Lazlo, ce second Lenbach