L'héritage Dickens
Londres 1860. Décembre sombre, froid, neigeux; boueux. Tim, enfant dans un premier temps de Dickens, retrouve vie et aventures dans un gros roman épique que Louis Bayard mène avec imagination, drôlerie, ironie, les pires situations décrites avec une envolée de mots tordus dans tous les sens qui font oublier les drames. Car Tim jeune homme orphelin traîne une jambe mal remise et boitille, court même lorsqu'il s'agit tout d'abord de rattraper Philoméla, l'une des très jeunes filles ( 10/12 ans ) étrangères amenées à Londres dans des caisses pour les désirs d'un duc cruel puis vendues à d'autres, marquées comme les bestiaux d'une lettre, là un G. Le hasard rapproche Tim de bobbies véreux, d'hommes paternels, de la tenancière d'une maison close, personnage trouble, qui lui offre le gîte et le repas en échange de la tenue de quelques livres et surtout de lui apprendre à lire.Tache presqu'accomplie malgré désordres et mésaventures. Lira-t-il Robinson Crusoë jusqu'au dénouement alors qu'il bute sur trois des fillettes mortes noyées, que le fantôme de son père lui apparaît et à qui il écrit. Un fog épais entoure tout cela. Sur sa route un jeune drôle, fuyard, chanteur à ses heures, Colin. 24 décembre dans les bas-fonds de Londres. De tilbury en cabriolet l'auteur nous entraîne sans souffler dans une histoire toujours en mouvement. Pour adultes ados.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire