mercredi 24 juillet 2013

Quattrocento Stephen Greenblatt ( roman EtatsUnis )

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                                                QUATTROCENTO
                                                                                  1417
                                         Un grand humaniste florentin découvre un manuscrit perdu
                                                        qui changera le cours de l'histoire

            Le hasard et la curiosité ont fait se rencontrer l'auteur, Greenblatt alors jeune étudiant à Yale et Lucrèce à travers la couverture du livre de poche représentant un tableau de Max Ernst. " De la Nature ", écrit au premier siècle avant notre ère ( les dates de Lucrèce sont mal connues ), long poème en six livres de 7 400 hexamètres perdu croyait-on. 1417, Poggio Bracciolini, Le Ponge, toujours en quête de nouveaux manuscrits, mode lancée un siècle plus tôt, tombe sur un exemplaire dans un monastère allemand. Il n'a de cesse de le recopier, comme à son habitude pour les oeuvres importantes qu'il croise, de sa très élégante écriture beaucoup plus lisible que celle des autres moines. Et nous est contée la vie de ce fils dernier né d'une famille ruinée fuyant créanciers et village, néanmoins au Pogge humaniste "... les bibliothèques des vieux monastères constituait le terrain de chasse préféré... " Et ainsi sont reconstituées au fil des chapitres, les bibliothèques de Pompéi, par exemple, les livres à peine grands comme la main avaient été préservé par la lave durcie. Vivant quelle que soit l'époque les propriétaires d'ouvrages ne prêtaient pas volontiers les volumes afin de copies. De l'antiquité à la Renaissance, à travers la vie de Ponge latiniste frappé par l'approche de la vie de Lucrèce, car "... retrouver les traces perdues du monde antique était son but suprême... " Et que dit Lucrèce : Il croit en des dieux indifférents à la vie des mortels . Tout est constitué d'atomes... " ... les semences des choses sont éternelles... jamais la création ou la destruction ne prend le pas...L'Univers n'a pas de créateur... La Providence est le fruit de l'imagination... " Parmi les lecteurs qui eurent accès à " De la Nature ", entre autres, un certain Montaigne. Un ouvrage annoté et traduit de sa main, sa signature authentifiée récemment, mais aussi Molière, élève à Louis-le-Grand de Gassendi, épicurien ( Epicure fut le maître de Lucrèce ) philosophe, traduisit lui aussi le texte perdu aujourd'hui. Stephen Greenblatt philosophe et enseignant tient son lecteur, sa passion transmise, comme ce fut le voeu du Poge : Transmettre. Prix Pullitzer, document se lit comme un roman.




                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              

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