mercredi 28 janvier 2015

Un rossignol sans jardin Ruth Rendell ( Angleterre roman policier )



                                        Un rossignol sans jardin

            Kingsmarkham dans les environs de Londres. Il y a le bedeau, le jardinier, la femme de ménage, son fils Jason, un homme sans activité perdu dans ses vapeurs d'alcool avalé au goulot de sa flasque et ses épouses, Jeremy, et d'autres encore, et un presbytère où a été retrouvée morte, assassinée Sarah Hussain, révérende à l'église Saint-Peter. Celle-ci d'origine indienne est convertie, profondément croyante, mais nommée à ce poste peut-être celle ou celui ( ! ) qui l'a tuée " la détestait à cause de tous les changements qu'elle introduisait dans les services et la liturgie de l'église.... toucher aux cantiques anciens. " La révérende et mère d'une fille " Clarissa.... pourquoi Clarissa ? - Parce qu'elle a passé beaucoup de temps durant sa grossesse à lire la Clarissa de Richardson. " Et bien sûr, Wexford, retraité mais inspecteur toujours, il apporte à Burden, son successeur, sa réflexion. L'auteur parcourt la société, d'assez bas de l'échelle à la riche bourgeoisie. C'est l'hiver, la neige, le froid, puis mars et peut-être la résolution d'un meurtre qui permet d'entrer chez une mama dotée de plusieurs enfants, d'une mythomane, d'un mari harceleur verbal, ricaneur, Quelques jours après la mort de Sarah Hussain, Clarissa née de père inconnu, aura 18 ans, et aurait dû apprendre le nom de ce père. Vie quotidienne à Londres et ses environs, cuisine variée, les deux policiers finiront l'enquête en mangeant persan, accoutrement des jeunes, les jeans déchirés sont souvent notés. Maxine excessivement bavarde confiera à l'inspecteur retraité plongé dans Gibbon, entre deux explosions d'aspirateur, quelque fait qu'elle espérait secret, mais l'inspecteur s'interroge a-t-il le droit de se taire, même hors circuit. Un mauvais coupable, et un ascenseur, Ruth Rendell nous mène en douceur, en patinant dans les rues enneigées vers le dénouement. 70 livres, traduits en 32 langues, François Ozon a adapté et mis en scène récemment " Une nouvelle amie ", livre paru il y a trente ans, dit l'auteur dans une courte interview qui termine le livre.

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