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Une histoire du nationalisme Corse
Stéphane Paoli tient une bonne place dans cette histoire de la Corse. Fantôme statufié mais curieux. L'auteur Hélène Constanty, bretonne avec antécédents corses, enquête sur ce peuple turbulent. La belle île a été occupée et la terre travaillée depuis au moins les Phéniciens puis sous d'autres et finalement rachetée à Genes, et Louis XV rattache l'île rousse à la France. De 1975 à nos jours, la bande dessinée nous offre un parcours haché, sanguinolent, constellé de meurtres, d'enlèvements, de bâtiments plastiqués, et de bergers bien cachés dans les monts corses, tel Yvan Colonna. Et la jeune journaliste suit les événements tout en conversant avec Paoli descendu de sa statue. Les attentats ne se comptent pas tant il y a de haine d'une famille contre une autre, plus l'installation de pieds noirs installés sur des terres que les natifs corses revendiquent. Puis il y a les séparatistes, les autonomistes, les nationalistes, le FNLC. Un peu perplexes devant des noms aux consonnances assez semblables, on trouvera les parcours des différents protagonistes les Simeoni, Talamoni, Pantalacci, Ferrandi, Alessandri et autres Orsoni en fin de volume, 215 pages sur papier épais d'où un livre lourd mais qui intéressera les personnes âgées, qui gardent un souvenir heureux de leur passage dans l'île, que les jeunes générations, navigateurs. Dessins très simples de Benjamin Adès. Bonne lecture, bonne BD.
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