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Guerre
Céline écrit dans Guerre " ..... depuis décembre 14, j'ai attrapé la guerre dans ma tête. Elle est enfermée dans ma tête..... " Blessé, seul survivant, il marche pour retrouver l'armée, mangeant et buvant ce qu'il trouve sur un cadavre, le tout trempé de sang. Il matche et Louis Ferdinand Céline décrit avec ses mots, son style, cette déambulation sur les champs de Flandre, tombant épuisé et amené dans une infirmerie de l'armée. Soigné par une infirmière particulièrement attachée au bien-être de ces hommes qui pourraient oublier leur masculinité. Et toujours ces mots sous la plume d'un soldat, des mots, crus, argotiques ( voir en fin de volume le lexique des mots ). Ferdinand se lie avec son voisin Bébert, apprend à le connaître et comprend vite son rôle dans la vie d'Angèle, qu'il a épousée. Ferdinand croque des personnages, " ...... Groslard était pas gros dans la réalité, il gonflait des pieds, du bide à cause de son cœur et de l'albumine. C'est tout. Ca le tenait au plume depuis trois mois. Quand il dégonflait d'un coup on le reconnaissait plus...... " Mélange de fiction et d'autobiographie recueilli sur des feuillets, le roman ou le récit se dévore et le talent de l'auteur absolu, quels que soient ses excès. Bonne lecture.
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