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Bloody Miami
" Issi on est à Mee-Ah-mee Quoâ ! " Ainsi le prologue lance un livre où le sang n'est pas versé, il est seulement question du sang qui coule dans les veines des habitants de la ville où d'un bout de l'année à l'autre la température est la même, le soleil trempe la chemise de Nestor jeune policier cubain de la police maritime obligé de déloger du haut d'un mât un compatriote, à la force des bras ce qui le rendra célèbre, mais l'exclura de son quartier, de sa famille. Il a 25 ans et pour la 1è fois prend un logement hors de son cocon, son amie Magdalena infirmière chez un psychiatre spécialiste des addictions sexuelles, quitte père et mère pour vivre plus librement, et Tom Wolfe nous entraîne dans le sillage de ces deux personnages. Ils vont évoluer dans des sociétés, aux côtés de personnages au langage différent du leur. Miami et l'immigration : 70% de Latinos dont 50% de Cubains, 18% de Noirs et 10% de Blancs. Chacun exècre l'autre, écrit l'auteur, mais le livre est euphorique, jouant sur les mots, les répétant encore et encore, les scènes s'envolent, et les hommes parlent russe dans le quartier russe, même si l'oligarque Koroliov se présente comme protecteur des arts, n'a-t-il pas vu graver son nom au fronton du musée d'art moderne de la ville pour avoir fait don d'oeuvres de Picasso, Malevitch, Kandisky, ce qui donne à Tom Wolfe l'occasion de marquer la différence d'éducation entre les différentes sociétés, les unes ignorent totalement l'art et les mots qui l'accompagnent mais sont avides des dollars et de la reconnaissance sociale. La vie sexuelle débridée des Wasps, le panache des uns, rares sont les habitants des îles très sécurisées à peine éloignées des " Keys ".
Il est un lien qui marque encore plus les haines entre les différentes communautés c'est le Journal, et dans Bloody Miami il y a le Miami Hérald des Anglos rejeté et celui des Cubains. Mais c'est John Smith, grand maigre, pâle intrigué par Nestor Camacho et enquêteur obstiné qui réunit tous les personnages, tous attachants. Les hommes sont plutôt machos, les femmes soit des mamas, soit des bombas aux derrières rebondis, voir les scènes sur les bateaux lors de la fête aux Fishers Isles. Moderne si une question se pose on se digigoogle. Après NewYork, Atlanta, Le Bûcher des Vanités, Un homme un vrai, Tom Wolfe
enquête sur la ville partagée par le plus grands nombre de communautés.
Bloody Miami
" Issi on est à Mee-Ah-mee Quoâ ! " Ainsi le prologue lance un livre où le sang n'est pas versé, il est seulement question du sang qui coule dans les veines des habitants de la ville où d'un bout de l'année à l'autre la température est la même, le soleil trempe la chemise de Nestor jeune policier cubain de la police maritime obligé de déloger du haut d'un mât un compatriote, à la force des bras ce qui le rendra célèbre, mais l'exclura de son quartier, de sa famille. Il a 25 ans et pour la 1è fois prend un logement hors de son cocon, son amie Magdalena infirmière chez un psychiatre spécialiste des addictions sexuelles, quitte père et mère pour vivre plus librement, et Tom Wolfe nous entraîne dans le sillage de ces deux personnages. Ils vont évoluer dans des sociétés, aux côtés de personnages au langage différent du leur. Miami et l'immigration : 70% de Latinos dont 50% de Cubains, 18% de Noirs et 10% de Blancs. Chacun exècre l'autre, écrit l'auteur, mais le livre est euphorique, jouant sur les mots, les répétant encore et encore, les scènes s'envolent, et les hommes parlent russe dans le quartier russe, même si l'oligarque Koroliov se présente comme protecteur des arts, n'a-t-il pas vu graver son nom au fronton du musée d'art moderne de la ville pour avoir fait don d'oeuvres de Picasso, Malevitch, Kandisky, ce qui donne à Tom Wolfe l'occasion de marquer la différence d'éducation entre les différentes sociétés, les unes ignorent totalement l'art et les mots qui l'accompagnent mais sont avides des dollars et de la reconnaissance sociale. La vie sexuelle débridée des Wasps, le panache des uns, rares sont les habitants des îles très sécurisées à peine éloignées des " Keys ".
Il est un lien qui marque encore plus les haines entre les différentes communautés c'est le Journal, et dans Bloody Miami il y a le Miami Hérald des Anglos rejeté et celui des Cubains. Mais c'est John Smith, grand maigre, pâle intrigué par Nestor Camacho et enquêteur obstiné qui réunit tous les personnages, tous attachants. Les hommes sont plutôt machos, les femmes soit des mamas, soit des bombas aux derrières rebondis, voir les scènes sur les bateaux lors de la fête aux Fishers Isles. Moderne si une question se pose on se digigoogle. Après NewYork, Atlanta, Le Bûcher des Vanités, Un homme un vrai, Tom Wolfe
enquête sur la ville partagée par le plus grands nombre de communautés.
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