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Le livre du retour
" Le voyage au pays des Ze-Ka " se termine sur la libération de Julius Margolin des camps, du goulag où il fut interné cinq ans dans les conditions épouvantables qu'il décrit. Nombre d'entre les prisonniers à qui il reste une parcelle de vie, semblent des moribonds. Hirsute, vêtu des seules guenilles portées durant sa détention, il quitte le camp avec du pain, quelques roubles et surtout le précieux sésame qui lui permettra de retourner en Israël, alors encore nommé Palestine. Le voyage de Sibérie, Medvejegorsk, jusqu'à Paris et Marseille dure plusieurs mois. Une carte détaille les différentes étapes de l'aller comme du retour. Et les rencontres avec les habitants de Slavgorod, Omsk et d'autres, Lodz sont chaleureuses certes mais aussi le moment où le détail des atrocités sont décrites, là 17 000 juifs ont été exécutés, ailleurs plus de traces des schtetls et de leurs habitants. Le livre est merveilleusement écrit, court, Margolin ne se plaint pas, il raconte. Universitaire, philosophe, il vivait à Jérusalem depuis plusieurs années, était revenu en Pologne rendre visite à sa mère. Il fut piégé par les nouvelles lois décrétées en 1940. Il fut envoyé au goulag, sa mère envoyée dans un ghetto mourut de faim, de froid, de son village ne restent que des décombres. Les détails cocasses sont sujets à réflexions, et à souvenirs. " L'été 1946, dans les rue de Lodz, c'était toujours dimanche. " A Paris sa soeur et son beau-frère l'accueille quelques jours, ils lui offrent deux livres pour compenser ses sept années d'internement : Sartre, La Nausée et l'Etre et le Néant. Pas d'apitoyement, sa femme et son fils l'attendent de l'autre côté de la Méditerranée. Et les difficultés encore, il échappe au drame de l'Exodus. Pour mieux comprendre ces personnages sortis d'un tableau de Chagall, le livre s'achève avec huit courts chapitres qui content son enfance, son père docteur très, très coléreux, sa mère paisible, leurs fréquents déplacements. Un plaisir de lecture tant l'écriture est agréable.
Le livre du retour
" Le voyage au pays des Ze-Ka " se termine sur la libération de Julius Margolin des camps, du goulag où il fut interné cinq ans dans les conditions épouvantables qu'il décrit. Nombre d'entre les prisonniers à qui il reste une parcelle de vie, semblent des moribonds. Hirsute, vêtu des seules guenilles portées durant sa détention, il quitte le camp avec du pain, quelques roubles et surtout le précieux sésame qui lui permettra de retourner en Israël, alors encore nommé Palestine. Le voyage de Sibérie, Medvejegorsk, jusqu'à Paris et Marseille dure plusieurs mois. Une carte détaille les différentes étapes de l'aller comme du retour. Et les rencontres avec les habitants de Slavgorod, Omsk et d'autres, Lodz sont chaleureuses certes mais aussi le moment où le détail des atrocités sont décrites, là 17 000 juifs ont été exécutés, ailleurs plus de traces des schtetls et de leurs habitants. Le livre est merveilleusement écrit, court, Margolin ne se plaint pas, il raconte. Universitaire, philosophe, il vivait à Jérusalem depuis plusieurs années, était revenu en Pologne rendre visite à sa mère. Il fut piégé par les nouvelles lois décrétées en 1940. Il fut envoyé au goulag, sa mère envoyée dans un ghetto mourut de faim, de froid, de son village ne restent que des décombres. Les détails cocasses sont sujets à réflexions, et à souvenirs. " L'été 1946, dans les rue de Lodz, c'était toujours dimanche. " A Paris sa soeur et son beau-frère l'accueille quelques jours, ils lui offrent deux livres pour compenser ses sept années d'internement : Sartre, La Nausée et l'Etre et le Néant. Pas d'apitoyement, sa femme et son fils l'attendent de l'autre côté de la Méditerranée. Et les difficultés encore, il échappe au drame de l'Exodus. Pour mieux comprendre ces personnages sortis d'un tableau de Chagall, le livre s'achève avec huit courts chapitres qui content son enfance, son père docteur très, très coléreux, sa mère paisible, leurs fréquents déplacements. Un plaisir de lecture tant l'écriture est agréable.
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