Balenciaga
Né à Gétaria au Pays Basque en 1895 Cristobal Balenciaga Eizaguirre deviendra le couturier le plus discret, mystique, au talent peu égalé selon ceux qui l'ont approché. Pour les 40 ans de sa disparition, après maintes tribulations le Musée Balenciaga ouvre ses portes au pays où il est né. Son père marin, sa mère couturière. De l'un il aura les journées sur le bateau royal, de l'autre son entrée dans le monde élégant de la couture grâce à l'une de ses cliente la marquise de Casa Torres, ses magazines de mode et sa bibliothèque. Le couturier sera très inspiré par l'histoire. Il apprend l'art du couturier et de son commerce. Il entre chez un tailleur de Saint Sébastien puis travaille pour les magasins du Louvre qui ouvrent toujours à Saint Sébastien où après un voyage à Paris il rencontre Chanel, elle dira plus tard : " Il était le plus grand ". En 1924 il décide d'ouvrir son 1er salon et présente sa première collection avec succès, instaure des conditions d'achat strictes, poursuit son ascension, ouvre de nouveaux établissements. " Durant les défilés chaque mannequin marchait lentement dans un silence tel que toute l'attention se concentrait exclusivement sur... les étoffes et leur comportement durant la marche." La guerre civile espagnole pousse le couturier à s'installer à Paris en 1937. Il crée une société avec un ingénieur de Saint Sébastien. 1937 1è collection. Sa maison de couture consolidée il ouvre d'autres salons à Madrid, Barcelone, fidèle à ses origines. A Paris
" Les acheteurs et la presse se battent comme pour un match de football pour voir la collection du jeune espagnol... Manteau carré, manches coupées avec empiècement... " Années 50 " ... premier tailleur décintré
robe ballon, blouse de paysan, marinière. " Couturier indépendant il est également propriétaire de ses parfums. Raffiné exigeant Marlène Dietrich " Un essayage chez Balenciaga en vaut trois ailleurs. " Christian Dior encore : " Avec les tissus nous faisons ce que nous pouvons, lui fait ce qu'il veut. " 1968 Dernière collection " Luxe et élégance n'ont plus leur place. Cristobal Balenciaga retourne en Espagne au pays des dentelles noires. Il meurt en 1972. Très bel album de 400 pages et quelques 500 photos. Au peintre Mirô il dit ; " Tu as de la chance car pour faire un chef-d'oeuvre tu le fais tout seul.. Moi il me faut 500 personnes. " Hubert de Givenchy parle du " miracle Balenciaga ". Un glossaire termine le volume.
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