Happy !
Délicieux manga. Longue série de 22 volumes au Japon, 15 en France. Urasawa a réussi un thriller qu'il ne souhaitait pas vraiment écrire. Après le judo il décrit le milieu du tennis. Du tennis business. Outre le talent les joueurs ne peuvent participer aux grands tournois professionnels sans coaches,sponsors, médias et éventuellement un public acquis à leur personnalité. Ici de plus Miyuki Umino orpheline ses, parents morts dans un accident de voiture, deuxième d'une fratrie de 5 enfants, abandonne le lycée pour subvenir aux besoins de ses petits frères et sœur. Enfant son père tennisman lui apprit à jouer. Miyuki aimerait poursuivre une carrière d'amateur mais elle est menacée par des yakuzas qui lui réclament 250 millions de yens, dette de son frère qu'ils détiennent disent-ils. Miyuki est-elle un prodige de naïveté ? Les hasards et un excellent entraîneur, au passé trouble, lui permettent de montrer ses capacités de joueuse, mais elle porte ombrage involontairement à des joueuses en compétition, à des jeunes filles amoureuses. Et pourtant elle joue, et le graphique nous la montrera dans toutes les situations : de passing-shot à balle en l'air, de botte secrète en ace, tout le répertoire, toutes les attitudes du tennis accompagnent l'histoire d'une petite joueuse tokyoïte confrontée aux rancœurs d'une mère, femme d'affaires éminente au Japon, ancienne championne de tennis, d'un fils qu'elle tente d'effacer, d'affirmer... Revanches de femmes. Hommes d'affaires mafieux, jeux d'argent dans les tribunes. Mais le tennis c'est : " ...un match de boxe sans le sang... Écouter la balle et oublier le public... " Rebondissements imprévus, méchanceté et bassesse, intelligence là où on ne l'attend pas et la perspective de jouer l'US Open à New-York. Les japonaises face aux américaines, roumaines, argentines. Urasawa prend nettement position en faveur des Tokyoïtes. Ne se lâche pas quel que soit l'âge ( conseillé à partir de 14 ans par l'éditeur ).
Délicieux manga. Longue série de 22 volumes au Japon, 15 en France. Urasawa a réussi un thriller qu'il ne souhaitait pas vraiment écrire. Après le judo il décrit le milieu du tennis. Du tennis business. Outre le talent les joueurs ne peuvent participer aux grands tournois professionnels sans coaches,sponsors, médias et éventuellement un public acquis à leur personnalité. Ici de plus Miyuki Umino orpheline ses, parents morts dans un accident de voiture, deuxième d'une fratrie de 5 enfants, abandonne le lycée pour subvenir aux besoins de ses petits frères et sœur. Enfant son père tennisman lui apprit à jouer. Miyuki aimerait poursuivre une carrière d'amateur mais elle est menacée par des yakuzas qui lui réclament 250 millions de yens, dette de son frère qu'ils détiennent disent-ils. Miyuki est-elle un prodige de naïveté ? Les hasards et un excellent entraîneur, au passé trouble, lui permettent de montrer ses capacités de joueuse, mais elle porte ombrage involontairement à des joueuses en compétition, à des jeunes filles amoureuses. Et pourtant elle joue, et le graphique nous la montrera dans toutes les situations : de passing-shot à balle en l'air, de botte secrète en ace, tout le répertoire, toutes les attitudes du tennis accompagnent l'histoire d'une petite joueuse tokyoïte confrontée aux rancœurs d'une mère, femme d'affaires éminente au Japon, ancienne championne de tennis, d'un fils qu'elle tente d'effacer, d'affirmer... Revanches de femmes. Hommes d'affaires mafieux, jeux d'argent dans les tribunes. Mais le tennis c'est : " ...un match de boxe sans le sang... Écouter la balle et oublier le public... " Rebondissements imprévus, méchanceté et bassesse, intelligence là où on ne l'attend pas et la perspective de jouer l'US Open à New-York. Les japonaises face aux américaines, roumaines, argentines. Urasawa prend nettement position en faveur des Tokyoïtes. Ne se lâche pas quel que soit l'âge ( conseillé à partir de 14 ans par l'éditeur ).
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