mardi 7 juin 2016

Anecdotes et Réflexions d'hier pour aujourd'hui 59 Samuel Pepys ( Journal Angleterre )


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                                                                                                   15 Novembre 1661

            A la maison toute la matinée, et à midi, avec ma femme, ensemble dîner à la Garde-Robe. Elle se montra à milady avec le foulard acheté avec la dentelle choisie l'autre jour, vraiment fort beau. Laissai ma femme et me rendis auprès de milord le Garde du Sceau privé à Whitehall. Lui donnai copie du tarif des droits perçus au bureau et il s'en montra fort satisfait. A l'Opéra où je rencontrai ma femme, le capitaine Ferrer et Mademoiselle Le Blanc et vis la seconde partie du Siège de Rhodes, fort bien représentée. La reconduisis en voiture chez elle. La voiture descendit la colline en empruntant Thames Street. Nulle voiture, je pense, n'avait encore descendu de là jusqu'au pied du Pont, mais en remontant la côte de Fish Street, les chevaux étaient si fourbus qu'on ne put leur faire gravir la pente, malgré les bourrades et coups de fouet que lui donnèrent tous les enfants et hommes de la rue. Il me fallut bien à la fin envoyer mon petit valet chercher un flambeau. Descendîmes de voiture et en prîmes une autre quelque temps après au coin de Fenchurch Street. Retour à la maison. Au lit.


                                                                                                           16 Novembre

            Au bureau toute la matinée. Dîner à la maison. Partis l'après-midi à mes affaires dans le quartier du Temple où trouvai rédigé  mon mémoire contre Tom Trice. Je le lus, me parut bon. A la maison.


                                                                                                           17 Novembre
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Afficher l'image d'origine            A notre église. A midi sir William Penn répondit à mon invitation à dîner et je ramenai avec moi de l'église Mrs Hester, parente de milady Batten. Fûmes de fort bonne humeur. Derechef à l'église et entendis un benêt faire l'éloge de la musique d''église et tonner contre les hommes qui gardent leur chapeau à l'église. Mais je dormis pendant une partie du sermon ainsi que pendant la prière et la bénédiction qui suivirent. Tout se passa sans que je me réveille, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. Retour chez moi, arrivent bientôt mon oncle Wight et ma tante, ainsi que Mr Norbury et sa femme. Nous bûmes ferme, et très joyeux jusqu'à l'heure du souper. Puis nous nous quittâmes, ma femme et moi étant invités cher sir William Penn, où nous fûmes là aussi fort gais. Retour à la maison, prières et au lit.


                                                                                                       18 Novembre

            En voiture avec sir William Penn, ma femme et moi vers Westminster, mais voyant Mr Moore dans la rue, je descendis et allai avec lui chez Mr Battersby, le pasteur, m'arrêtant en cheminà Saint-Paul où je vis les petits chanteurs qui allaient en surplis à la prière, quelques pauvres gens et des gamins désoeuvrés pour les écouter. Première fois que je les vois et navré de trouver les choses dans une telle confusion. Reçu de Mr Battersby 50 livres sterling de plus, ce qui fait 100 que je lui ai maintenant empruntées. Je déchirai l'ancien billet de 50 livres et, payant l'intérêt que je lui devais sur cette somme, lui fis un nouveau billet pour le total de 100 livres. Dînai chez lui, bon repas, et son épouse jolie et femme de bien. Il y avait à table un jeune pasteur qui s'enivra avant le dîner, ce qui me navra.
            Après dîner chez Mr Bowyer à Westminster pour chercher ma femme. L'emmenai au Théâtre voir Philastère, que je n'avais jamais vu, mais trouvai cette pièce très inférieure à ce que j'en attendais. Retour à la maison en voiture.


                                                                                             19 Novembre

            Au bureau toute la matinée. Alors que je rentrais à la maison, trouvai Mr Hunt seul avec ma femme dans la chambre ce qui, Dieu me pardonne, jeta le trouble dans mon esprit. Mais me souvenant que c'était jour de lessive et qu'il n'y avait de feu ailleurs pour le recevoir, car il faisait froid, je retrouvai ma sérénité. Il dîna avec nous, et ensuite pris une voiture et l'emmenai avec nous chez mon cousin Scott, où nous le déposâmes et le quittâmes, et ma femme et moi restâmes pour le baptême du fils de mon cousin, mon cousin Samuel Pepys d'Irlande et moi étions parrains. Je donnai à l'enfant le nom de Samuel. Il y avait dans la chambre un groupe de jolies femmes, mais nous ne restâmes pas là et partîmes boire et manger avec le pasteur dans une autre pièce. A la fin, lorsque la plupart des femmes furent parties, Sam et moi allâmes rendre visite à ma cousine Scott qui avait quitté son lit. Nous restâmes à parler fort gaiement. Ma cousine Stradwick était marraine. Puis je laissai ma femme rentrer chez nous en voiture, tandis que j'allais à pied au quartier du Temple pour mon procès. Reçus une assignation pour Tom Trice que je lui portai moi-même à la maison habituelle des Doctors Communs et lui remis en mains propres. Retour chez moi, et au lit. ( La sage-femme et les deux nourrices m'ont coûté aujourd'hui 20 shillings à elles deux. )


                                                                                               20 Novembre 1661
                                                                                                       visitlondon.com
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            A la Grand-Salle de Westminster par le fleuve, le matin; Vis le roi qui allait dans son canot au Parlement dont la session débute aujourd'hui. Les évêques, à ce que j'entends dire, siègent aujourd'hui à la Chambre des Lords. Je me promenai longtemps dans la Grand-Salle, mais n'appris d'autres nouvelles que celles que m'apprit Ned Pickering, et qui me chagrina : sir John Mennes aurait écrit au roi que s'il ne renvoyait tous les capitaines de lord Sandwich, il ne serait, à son avis, maître de la flotte lorsque celle-ci serait de retour. Il tente ainsi de provoquer la disgrâce de milord. J'espère néanmoins que tout cela restera sans effet, car le roi a de l'affection pour lui.
            Ensuite par le fleuve jusqu'à la Garde-Robe où je dînai avec milady et milady Wight. Cette dernière me paraît être une femme pleine d'esprit mais fort vaniteuse et fière. Allai après dîner avec Mr Moore dans le quartier du Temple où il lut mon mémoire qui lui parut assez bon. Nous revînmes et il m'accompagna jusqu'au bas de Cheapside, où je lui offris une pindte de xerès, et nous nous séparâmes . Retour chez moi, examinai mes papiers concernant le procès Tom Trice, pense avoir trouvé qui ont des chances de m'être plus utiles dans le différend qui nous oppose que tous ceux qui m'avaient servi jusqu'ici. Au lit, ravi de tout cela. Restai longtemps à lire Liberté et Nécessité de Hobbes, ouvrage court mais fort pertinent. M'endormis.


                                                                                                  21 Novembre

            Le matin repris l'examen des papiers. Arriva bientôt Mr Moore qui trouva que ces papiers me seront peut-être fort profitables. Il resta dîner avec moi et nous mangeâmes un bon aloyau de boeuf ( le premier que j'ai acheté moi-même depuis que je possède ma maison ). Puis, avec lui, au quartier du Temple. Montrai mes papiers à Mr Smallwood qui les trouva intéressants. Les lui laissai et me rendis avec Mr Moore à son logement de Gray's Inn, me montra son vieil exemplaire de Britannia  de Camden, que j'ai l'intention de lui acheter. Je l'emportai et le laissai en l'enclos de Saint-Paul pour le faire relier. Retour chez moi, et au bureau tout l'après-midi. C'est la première fois que nous nous réunissons l'après-midi. Nous le ferons dorénavant durant toute la session du Parlement. Aujourd'hui a été voté au roi une somme de 120 000 livres, qu'il faudra lever pour payer ses dettes. Après le bureau, avec sir William Batten, au Dauphin. Bûmes un verre et l'y laissai pour retourner dans le quartier du Temple à mes affaires. Retour à la maison à pied. Au lit.


                                                                                                  22 Novembre
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Afficher l'image d'origine            Resté à la maison toute la matinée. A midi, comme convenu, avec ma femme, au Dauphin pour dîner. Trouvai sir William Batten, sa femme et sa fille Matt, le capitaine Cocke et sa femme, une Allemande, mais fort belle, et nous prîmes ensemble un repas payé avec l'argent de paris gagnés et perdus par lui et par moi. Nous eûmes la meilleure musique et de fort belles chansons, fûmes très gais et dansâmes. Mais ce qui me charma le plus, ce fut Madame Cocke et son petit garçon que son père me confia dans un mouvement d'allégresse. Mais après toute cette gaieté arriva la note de 4 livres, en sus des 40 shillings pour la musique, ce qui nous assombrit, mais il fallut bien payer. Je pris congé et les laissai là vers huit heures du soir. Allai à pied dans le quartier du Temple accompagné de Roger, serviteur de mon cousin Turner et, sur ses conseils, me rendis chez le sergent Fountaine avec qui je m'entretins de mon procès. Il me rassura et je lui donnai 30 shillings d'honoraires. Retour chez moi, et au lit. ( Aujourd'hui Mary Bowyer envoya à ma femme une jolie servante que ma femme a engagée ).


                                                                                                23 Novembre

            A Westminster avec ma femme qui alla chez son père, et vers 10 heures retour chez moi, puis un moment au bureau et en voiture avec le commissaire Pett à Cheapside, chez un certain Savill, à qui j'ai l'intention de commander mon portrait et celui de ma femme. Allai ensuite dîner à la Garde-Robe, puis retour au bureau où restai tout l'après-midi jusqu'au soir. Puis vinrent chez moi les deux sirs William suivis du capitaine Coc.ke. Souper fort agréable, puis bonsoir. Aujourd'hui me suis fait livrer une échine de boeuf, dans l'intention de l'envoyer en cadeau à mon oncle, ce que j'ai fait.


                                                                                           24 Novembre
                                                                                Jour du Seigneur
            Levé de bonne heure et, comme convenu, à l'église de la ruelle de St Clément pour retrouver le capitaine Clocke qui m'a souvent recommande Mr Alsopp, leur pasteur. C'est assurément quelqu'un de très capable mais, comme pour tout, il ne répondit pas à mon atten oùte. Le texte présenté : " Tout ce qui nous est donné de bon et de parfait nous vient d'en haut. "
            Ensuite, Cocke et moi à la taverne du Soleil derrière la Bourse où nous rencontrâmes d'autres personnes venue de la même église, et restâmes boire et parl render avec eux un moment. Nous nous quittâmes et j'allai dîner à la Garde-Robe. Restai tout l'après-midi seul à parler avec milady. Puis me rendis chez Madame Turner, la pauvre femme est encore malade et je commence à craindre pour elle.
Retour vers la maison et, rencontrant Mr Young le tapissier, l'accompagnai à la Mître où nous restâmes boire une quarte de xéres avec Mr Rawlinson. Me rendis ensuite chez sir William Batten où je restai souper. Puis chez moi, trouve une invitation de mon oncle Wight nous conviant, ma femme et moi, chez lui, mardi prochain, pour manger l'échine de boeuf que je lui fis envoyer hier.
            Prières et au lit.


                                                                                             25 Novembre 1661
                                                                                                              heraldique-europeenne.org 
            A la Grande-Salle de Westminster le matin avec le capitaine Lambert, là à la taverne du Chien. Il m'offrit son repas d'adieu, ainsi qu'à d'autres amis, car il devait prendre la mer demain pour le dét. Nous eûmes des huîtres et du bon vin. Ai rencontré ce matin Mr Sankey dans la Grand-Salle, et nous nous donnâmes rendez-vous au Théâtre, cet après-midi. A midi, à la fin de la séance de la Chambre, rencontrai sir William Penn et avec lui le major général Massey, que ses propos me font juger fort intelligent et, entre autres, très au fait en ce qui concerne le secret des poudres et artifices, et, avec un autre chevalier, allâmes dîner au Cygne, dans la cour du Palais, faisant venir notre repas à la taverne de la Jambe. Après dîner, au Théâtre avec sir William Penn. Vîmes Le capitaine campagnard, une pièce ennuyeuse. Je le laissai ensuite avec ses Tories et allai à l'Opéra où j'assistai au dernier acte de L'Esclave et trouve là Mr Sankey et Mrs Mary Archer, la soeur de la belle Betty que j'admirais autrefois à Cambridge. Je les emmenai à la Toison dans le quartier de Covent Garden, pour dire bonsoir à sir William Penn qui m'avait attendu. Mais, Mr Sankey, en dépit de tout ce qu'il put dire, ne réussit pas à persuader sa belle de s'aventurer avec lui dans la taverne, ce qui le chagrina fort. Nous retournâmes donc immédiatement dans la Cité en voiture et descendîmes boire à la Mître dans Cheapside, puis déposâmes la dame chez son oncle dans l'Old Jury. Lui et moi retournâmes à la Mître où nous bûmes jusqu'à minuit passé. Je me trouvai à ce moment avoir un peu trop bu. Il m'exprima son intention d'avoir cette fille riche de 1 000 livres. A maintes reprises nous bûmes à la santé de sa soeur Betty dont je chéris la mémoire. Nous nous séparâmes enfin, et je rentrai chez moi sans encombre, à ceci près que j'ai attrapé froid et que j'ai la voix enrouée. Au lit.


                                                                                                26 Novembre

            Pas bien le matin et m'attardai au lit. Me lève enfin et à midi, avec ma femme, chez mon oncle Wight où nous rencontrâmes Mr Cole, Mr Rawlinson, Norbury, sa femme et la fille de celle-ci, ainsi que d'autres amis, venus manger l'échine de boeuf que j'avais envoyée. La mangeâmes gaiement. Bientôt appelé au bureau où je me rendis et restai tard en réunion, et une fois notre travail terminé au bureau, les deux sirs William, moi, le capitaine Cocke et Mr Bence qui, saoul, montra dans ses propos tant d'impudence et de sottise que nous fûmes forcés de l'écarter et de nous défaire de lui. Restâmes entre nous au bureau jusqu'à 9 heures à discuter et à boire trois ou quatre bouteilles de vin. Retour chez moi, et au lit. Ma femme et sa servante Doll se disputaient, ce qui me peina.


                                                                                                     27 Novembre
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Afficher l'image d'origine            Ce matin, notre servante Doll et ma femme se quittèrent, bien que la fille ait une langue de vipère, je répugnais à la renvoyer, mais je pris congé d'elle avec gentillesse. Je me rendis chez le peintre Savill et posai une première fois pour mon portrait. Ensuite, dîner avec milady. Après avoir parlé une heure ou deux théologie avec elle, allai en compagnie du capitaine Ferrer et de Mr Moore au théâtre, vîmes Hamlet, très bien joué. Retour chez moi où j'apprends que ma femme est allée présenter ses respects à milady aujourd'hui, cet après-midi, avec ma tante Wight et Ferrer, et que là elles dansèrent et se divertirent fort. Comme toujours milady montre beaucoup de sympathie à ma femme. Au lit.


                                                                                                    28 Novembre

            Chez moi toute la matinée. A midi Will me rapporta de Westminster, où je l'avais envoyé, des lettres de lord Sandwich en provenance de Tanger, où il se trouve toujours et a mené une action militaire efficace contre les Turcs. Il a repris un navire anglais appartenant à un certain Mr Parker, négociant de Mark Lane.
            L'après-midi Mr Pett et moi nous rencontrâmes au bureau. Comme il n'y avait que nous deux, je vis que nous n'étions pas traités avec le respect qui nous était dû. M'arrangeai pour mettre fin à l'entretien et emmenai Mr Gauden avec moi. Malgré la pluie nous avons résolu d'aller, lui chez milord le trésorier, et moi chez le chancelier avec une lettre reçue de milord aujourd'hui. Allâmes dans une taverne au bout de Mark Lane, où nous attendîmes longtemps avant de trouver une voiture. Chez milord le trésorier, en pure perte, puis chez le chancelier, où je rencontrai Mr Dugdale. Avec lui et un certain Mr Simons, qui fait partie, je crois, de la maison de milord Hatton, Mr Kipps et quelques autres, à la taverne de la Fontaine. Restâmes jusqu'à minuit à boire et à chanter. Mr Simons et un certain Mr Agar chantaient fort bien. Mais, Mr Gauden, presque ivre, eut la bonne idée de partir. J'en profitai pour partir aussi, et comme il faisait un beau clair de lune, nous rentrâmes à pied, et, bien que ivre, il marcha d'un train qui m'étonna. Chez moi je trouve la nouvelle servante, Sarah, grande fille fort jolie, dont je crois que nous serons contents. Au lit.


                                                                                                 29 Novembre

            Je fis la grasse matinée jusqu'à ce que les deux sirs William m'eussent fait dire que nous devions nous présenter aujourd'hui devant le Duc et qu'ils désiraient me rencontrer dans la Grand-Salle de Westminster à midi. Je me levai donc et m'y rendis. Arrivé là je crus comprendre qu'ils étaient partis dîner chez Mr Coventry qui a un logement dans la vieille cour du Palais. Première fois que j'entends parler de ce dîner où je les retrouvai ainsi que sir George Carteret. Eûmes un fort bon dîner, bon accueil, conversation intéressante. Après le dîner, par le fleuve, jusqu'à Whitehall chez le Duc qui nous reçut dans son cabinet de travail. Il nous parla de l'affaire Holmes et nous demanda ce qui se faisait d'habitude pour amener les bâtiments étrangers à nous saluer à la voile. Ils en parlèrent de leur mieux, mais, pour ma part, je ne trouvai rien à dire, à mon grand regret, si bien que je me vis contraint d'inventer une histoire et, après que nous eûmes quitté le Duc, je dis à sir Coventry que j'avais souvent entendu dire par Mr Selden qu'il avait des preuves établissant que, du temps de Henry VIII celui-ci avait donné l'ordre d'exiger que les navires du roi du Danemark le saluent dans la Baltique.
Afficher l'image d'origine            Ensuite, sir William Penn et moi au Théâtre, mais tellement de monde que nous eûmes à trouver de la place, il monta alors dans une des loges et j'allai dans les places à 18 pence. Vîmes Le coup de foudre, une pièce de Mr Killigrew. Première fois qu'on la joue depuis les troubles. On attendait beaucoup de cette pièce que je trouve cependant médiocre, et je constate que tout le monde pense comme moi. Retour chez moi, m'arrêtant dans l'enclos de Saint-Paul pour me procurer " Un Mare Clausum " avec le projet d'écrire un opuscule, tout ce que je pourrai rassembler sur la question du salut à la voile, et que je présenterai au Duc. Ce qui serait, me semble-t-il, une bonne façon de me faire connaître. Retour à la maison, et au lit.


                                                                                              30 Novembre 1661

            Le matin dans le quartier du Temple, chez Mr Phillips et le Dr Williams pour mes diverses affaires d'ordre légal, puis dîner à la Garde-Robe. Après dîner m'éclipsai, milady dînant dans sa chambre. Retour chez moi, et au bureau tout l'après-midi. Cela fait, Mr Batten, moi et le capitaine Cocke nous fîmes apporter une bouteille de xéres au bureau, où nous restâmes tard à boire et à discuter. Retour chez moi, et au lit.                                                                        


                                                         
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                           Je suis aujourd'hui en fort bonne santé, avec seulement un léger rhume. Cela fait assez longtemps que le Parlement siège. Les anciens juges de feu Sa Majesté qui ont été condamnés ont été traduits devant le Parlement et seront sans doute pendus. Je suis engagé jusqu'au cou dans un procès contre Tom Trice. Dieu réserve à ce procès une issue heureuse ! Fort soucieux des grandes dépenses que j'ai faites dernièrement pour des futilités dont Dieu me garde à l'avenir. C'est le dernier jour où est encore acceptée la monnaie du régime précédent pour les paiements ordinaires, mais elle serait utilisés encore trois mois pour les paiements destinés au Trésor royal.


                                                   
                                                                                    ......../ à suivre......../

                         1er Décembre                      
                                 jour du
                                            ......./ le matin à l'église





 

            

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