jeudi 21 janvier 2021

Soit dit en passant Woody Allen ( Autobiographie Etats-Unis )

 















                                                       Soit dit en passant

            Succès et déboires d'un cinéaste américain, newyorkais, il le revendique profondément attaché à Manhattan dont il rêvait enfant alors qu'il habitait un coin éloigné qu'il rejoignait en métro lorsque, très jeune, avait-il dix ans ? il évitait l'école et allait au cinéma et voyait tous les films qui arrivaient chaque semaine, c'était les années 4O. Il fut certainement cinéphile avant d'être cinéaste. Elevé dans une famille middle class, sa mère qui avait la main leste et Woody les joues souvent rougies tant elle fut appelée par les directeurs de collège pour absences répétées, travaillait pour pallier aux défaillances du père fantaisiste. Woody Allen s'étonnera plus tard qu'on l'ait pris pour un intellectuel parce qu'il " portait des lunettes et citait Bergman ", mais en fait il n'aimait que les comics. Et ne lut que beaucoup plus tard, curiosité et métier obligent, avec des manques, des creux dans sa culture qu'il cite. Mais sportif. Imaginatif, d'esprit plaisant ( adoré des sœurs de sa mère ), il écrit des textes humoristiques. Arrivé péniblement à l'Université il côtoie des filles charmantes ce qui soulage sa libido surchargée et sa mère qui, par extraordinaire ne le contre pas le pousse à proposer ses textes. Acceptés. La carrière de Woody Allen est lancée. Très jeune il gagne sa vie, mais travaille beaucoup. Ecrit continuellement ses histoires, passe à la radio, au cabaret. L'un de ses comparses alors qu'il participe à l'écriture d'un scénario lui dit : " Bienvenue dans l'enfer du show business  ". Il y a Woody Allen et ses multiples compagnes, et le jazz, il ne quittera jamais sa clarinette et joue et donne des concerts partout dans le monde avec le New Orléans Jazz Band, sa clarinette toujours à portée, " modeste interprète ", dit-il. L'intérêt du livre vient aussi de son choix des sujets. Nombreux sont ceux qui voulaient travailler avec Woody Allen. Cary Grant venu l'écouter au club de jazz et que personne ne reconnut, mais le sujet qui pouvait convenir à Cary Grant arriva trop tard, la star avait pris sa retraite. Lui-même star de la nuit, il est invité chez Heffner et ses playmates, visiteur passager. Diane Keaton garde toute son amitié, sa tendresse peut-être, interprète à ses côtés de Manhattan et d'autres films. Tant de noms, tant d'épisodes de cette vie starisée qui lui permit, grâce à un travail incessant, d'acquérir un loft sur la 5è Avenue; comme il l'avait souhaité enfant. "..... J'ai travaillé brièvement avec Godard, rencontré Resnais et dîné avec lui, passé beaucoup de temps auprès d'Antonioni......... J'ai rencontré Tati qui me conseilla d'économiser pour ne pas me retrouver dans une maison de retraite pour acteurs....... " Woody Allen eut des problèmes avec certains de ses producteurs, mais avait décidé dès son premier film de tout contrôler. Ce qu'il fit. Puis arriva l'épisode malheureux Mia Farrow. Raconté, détaillé une bonne partie de fin de l'autobiographie, ne rien ajouter, ne pas commenter paraît plus juste après que le FBI a enquêté deux fois sans avoir trouvé aucune preuve de ce dont l'accuse la comédienne avec qui il n'a jamais été marié et de fait très attirée par Jack Nicholson, son voisin, mais pas libre. A noter cependant la très grande ressemblance de celui censé être le fils de Woody Allen avec, Frank Sinatra. Imbroglio destructeur. Tout le gotha du cinéma américain des années  40/50 défile au long du texte, 530 pages, Katheryn Hepburn et Spencer Tracy, Franchot Tone, Bob Hope, Martyn Ritt " un obèse plein de grâce ", Peter Sellers et d'autres, vedettes des films noirs de ces années. Woody Allen a quelques fidèles, malgré cette fin de carrière houleuse. Quelques titres des films de Woody Allen : " Quoi de neuf Pussycat ? -  Prends l'oseille et tires-toi - Bananas - Tout ce que vous avez voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander - .......... Annie Hall - Intérieurs....... Blue Jasmine........ Bien sûr ses films sont étudiés dans  les universités, ils touchent tous les publics. Mais la virulence et les attaques forcenées de Mia Farrow et de son fils Ronan qui refusent les conclusions des tribunaux et du FBI qui innocentent, ou tout au moins n'ont trouvé aucune preuve des allégations peut-être mensongères bloquent les rencontres.  Pourquoi ? Spéculations inutiles. Woody Allen a 85 ans et peut s'arrêter de faire des films. Dommage, qu'aurait-il raconté de tous ces événements. Livre intéressant pour passionnés de cinéma. 













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