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Le Coffret de Santal
Au plus grand nombre je déplais,
Car je semble tombé des nues,
Rêvant de terres inconnues
D'où j'exile les gens trop laids.
La tête au vent, je contemplais
Le ciel, les bois, les splendeurs nues.
Quelques rimes me sont venues.
Public, prends-les ou laisse-les.
Pour que, par hasard, ceux que j'aime
Puissent les trouver sous leurs pas.
Quand ceux-là diront que j'existe,
La foule, qui ne comprend pas,
Paiera. C'est l'espoir de l'artiste.
Charles Cros
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