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Jean Gabin
L'homme aux yeux bleus
Né à Paris en 1904 du côté de Pigalle, dans une famille de sept enfants, mais trois meurent tôt, Jean Gabin Alexis Moncorgé perd sa mère à 14 ans. Il est récupéré par deux tantes à Mériel, obtient son certificat d'études, mais pas attiré par les études, il se fabrique une petite vie faite de divers petits boulots. Son père outre son café est chanteur d'opérette, sa mère fut chanteuse fantaisiste. A 18 ans, poussé par son père lié d'amitié avec le directeur des Folies Bergères, il entre par la petite porte dans le monde du spectacle. Devenu chanteur d'opérette, remarqué par Mistinguett, il engrange les succès. Et premiers pas au cinéma tout juste parlant. De son adolescence à Mériel il a gardé le goût de la terre, des animaux de la ferme. Prudent Jean Gabin prend une participation dans un garage, part qu'il garde jusqu'à la consolidation de sa ou ses fermes normandes. Il tourne beaucoup, ce qui lui permet de consolider son magot avec des lingots d'or, selon les auteurs de l'épaisse bande dessinée. Chanteur d'opérette il a épousé Gaby, mais ".... l'amour ne fait pas toujours le bonheur.... " Divorce. Remariage avec celle qui discute ses contrats et, patriote, à qui il abandonne ses lingots et tous ses biens sur la route, en 40, pour s'engager et défendre son pays. Gabin n'aime pas l'avion, il a néanmoins travaillé à Hollywood et rencontré Marlène Dietrich. Leur liaison est connue, mais elle lui refuse le mariage, lui remarque que les acteurs français installés là-bas ont plus de succès que lui, Dalio, Charles Boyer, alors qu'il arrivait auréolé de ses succès, surnommé en France Gueule d'Amour, succès avec Michèle Morgan, Simone Simon et tant d'autres. Dans cet ouvrage, plus de 200 pages, terminé par la filmographie de Jean Gabin, où le survol de la vie du comédien fait apparaître une courte période sans contrat, mais bientôt les affaires reprennent pour Gabin vedette nationale, qui tourna un certain nombre de films en Allemagne, et toujours il achète des terres, toujours en Normandie, et des vaches avant de concrétiser plus tard avec des chevaux, une écurie de coureurs avec couleurs. Gabin croise une femme qui lui donne ce qu'il veut, trois enfants. Deux filles et un fils. Père de famille comblé il regarde les événements de mai 68 depuis sa ferme normande, puis plus tard il retrouve la scène où il joue La Soif. Monsieur Gabin devient producteur, la Gafer, avec Fernandel, achète les droits de certains livres, choisit ses réalisateurs Grémillon, Duvivier et d'autres, son dialoguiste Audiard quand c'est possible, il lui met en bouche les mots qui lui viendraient dans la vie courante. Survol certes, mais la vie du comédien paraît absorbée par son métier, 95 films, dans le désordre : Remorque, La grande Illusion, Le quai des Brumes, Deux hommes dans la ville, La bête humaine, Pépé le Moko, Le chat apprécié pour un rôle pratiquement sans texte à apprendre et avec Simone Signoret, et La Vérité avec Brigitte Bardot. Il y eut les policiers où apparaissent Pauline Dubost et Jeanne Moreau, Nicole Courcel, courte liaison, le temps d'un tournage avec Simone Simon. sur scène il joue La Soif d'Hehry Bernstein. Sur d'autres films Audiard se voit préférr Doucement Gabin partage la vedette avec Delon, Belmondo apprécié, " érudit en sport ". Une lampe pour mieux éclairer ses yeux, bleus. La vedette nationale, Jean Gabin meurt à l'Hôpital Américain un jour de novembre 1976. Bonne lecture, Bonne BD. M
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