jeudi 17 septembre 2020

Anecdotes et Réflexions d'hier pour aujourd'hui 129 Samuel Pepys ( Journal Angleterre )

                                             journals.openedition.org


                                                                                                                           16 Novembre 1664

           Ma femme n'étant pas bien se réveilla dans la nuit, et c'est merveille de voir de quel profond sommeil nos gens dorment, au point qu'il lui fallut sonner pendant une heure avant que personne se réveille, enfin l'une d'elles se lève pour venir en aide à ma femme, et on se rendormit.
            Levé et à mon travail, puis à Whitehall pour me mettre au service de la commission des Lords. Rentré tout droit chez moi et dîné avec sir William Batten et milady et eus ensuite une longue conversation tournée vers le profit, pour savoir comment nous introduire au bureau des prises de guerre, ou d'un autre moyen honnête de forcer le roi à nous récompenser des peines extraordinaires que nous prenons.
            Puis au bureau, très affairé tout l'après-midi, et encore jusqu'à minuit passé, puis à la maison et, au lit.
            Aujourd'hui ma femme est allée à l'enterrement d'un petit garçon de William Joyce.


                                                                                                                        17 novembre

            Levé et à mon bureau fort embesogné toute la matinée et prenant sur moi de dire au contrôleur de la Marine à quel point ses tâches sont mal faites, et je crois bien, à la vérité, que si je continue tout le travail va retomber sur moi, que cela me plaise ou non.
            A midi à la Bourse, puis dîné à la maison avec Creed, et retour au bureau et au travail avec ardeur tout l'après-midi, jusqu'à minuit, puis rentré chez moi, souper et, au lit.
            Aujourd'hui j'ai reçu de Mr Foley, mais à payer si cela me plaît, un coffre de fer, car j'ai recouvré maintenant quelque argent que j'avais avancé au roi, et j'espère ainsi avoir chez moi une belle somme d'argent dans quelques jours, plus de 800 £, je crois, mais quand je rentrai chez moi, le soir, je ne pus trouver le moyen de l'ouvrir. Mais, ce qui est chose singulière, ma petite fille Susan put le porter toute seule d'une table à l'autre, à bout de bras, alors que personne d'autre, sauf Jane la cuisinière, n'y parvint.


                                                                                                                         18 novembre

            Levé et au bureau, puis au comité des Pêcheries à Whitehall, où tant de misérables sottises commises dans l'affaire des loteries, que j'eus honte de le voir, que quelque chose d'aussi bas et d'aussi vil eût rapport à une entreprise si noble.
            Mais j'eus aujourd'hui l'avantage d'entendre parler Mr Williamson venu passer contrat, avec d'autres, pour les loteries, et je trouve vraiment que c'est un homme fort logique et un bon orateur. Mais il fut si amusant de voir milord Craven, qui présidait devant nombre de personnes dignes et graves, faire usage de cette comparaison, disant que sûrement tous ceux qui passeraient contrat pour cette loterie ne souffriraient pas que nous missions sur pied la loterie de Virginie avec des lots d'argenterie avant eux, car, dit-il : " si je suis le premier à remplir une fille, vous pouvez bien la remplir ensuite tout votre saoul, vous n'aurez jamais son pucelage après moi. " Et il dit cela plus crûment, et pourtant comme s'il avait trouvé là un exemple grave et digne. Ils en firent des gorges chaudes, mais moi et d'autres en ressentirent de la honte.
            Allé à la Bourse et rentré dîner ensuite, au bureau un long moment et à la salle du Conseil à Whitehall parler à sir George Carteret et là, par hasard, entendu une grande cause célèbre entre sir George Lane et un certain Mr Philip Hope. Une affaire irlandaise où sir George Lane s'efforçait de faire réformer un jugement de la récente commission d'Irlande lors du procès intenté par un rebelle pour recouvrir sa terre que le roi, puisqu'elle était confisquée, avait donnée à sir George Lane et pour qui l'avocat général plaida comme un ange. Et l'un des barons de la commission, le baron Rainsford, plaida pour son adversaire, pour lui-même et pour ses collègues qui avaient passé le jugement. Mais l'avocat général fustige si bien les membres de la commission, dont quatre ont tout le temps pris parti pour les papistes et trois seulement pour les protestants, ce pourquoi ils étaient en minorité. Mais enfin la partie adverse insistant sur un mot, omis par l'avocat général dans les débats en citant une loi, l'avocat général fut réduit à quia, et je vis bien qu'il ne savait plus que dire, mais était bien désarçonné.
            Rentré à la maison bien amusé par cet incident, puis à mon bureau, resté tard, puis à la maison,      souper et, au lit.                           pinterest.fr

            Aujourd'hui je reçus une lettre de Mr Coventry me disant que milord Brouneker sera membre de notre commission, ce dont je suis fort aise s'il nous en faut d'autres.


                                                                                                                 19 novembre

            Toute la matinée au bureau et, sans dîner, parcouru tout le fleuve en yole pour visiter les chantiers et les navires qui ont reçu l'ordre de prendre la mer avec grand plaisir. A la maison pour souper et tard au bureau pour écrire des lettres, puis à la maison et, au lit.


                                                                                                                     20 novembre 1664
                                                                                                      Jour du Seigneur
            Levé et à l'église avec ma femme, où Peg Penn très bien mise avec son costume neuf de soie de couleur garni de dentelle d'argent. Dîné à la maison avec Mr Shipley fraîchement arrivé en ville, abondance de propos banals avec lui. Puis avec Mr Bodham parlé de nos réserves de cordage à Woolwich qui sont si basses que c'en est merveille. Eux partis, dans la soirée arrive Mr Andrews pour chanter avec nous. Lui parti allé chez sir William Batten et avec sir John Mennes parlé de notre lettre à milord le trésorier général, où la sottise et la naïveté de sir John sont si grandes dans un rapport ridicule qu'il a rédigé pour présenter à milord, où rien n'est vrai, que j'en eus honte, que pendant une heure pleine copieusement, rondement je lui dis son fait, ce qui plut à sir William Batten et à milady, mais c'est moi qui avais raison, et je le fis d'autant plus volontiers devant eux que je voulais qu'ils vissent que je suis quelqu'un qui compte et que j'en aurai autant à son service une autre fois.
            Rentré chez moi contrarié par la prise de bec de ce soir, car je m'étais échauffé contre lui. Souper, prières et, au lit, indisposé à cause de la contrariété de ce soir.


                                                                                                                   21 novembre
 
            Levé et avec eux chez les Lords. C'est moi qu'ils choisissent pour me parler et pour m'entendre, à mon grand contentement. Reçu personnellement leurs instructions pour plusieurs affaires. Puis sur leur ordre chez le procureur général au sujet d'un nouveau brevet pour le capitaine Taylor que je lui porterai, pour qu'il soit commissaire, n'en déplaise à sir William Batten. Et pourtant, à la vérité, ce n'est pas moi, mais la compétence de cet homme qui pousse le Duc et Mr Coventry à s'en tenir à leur choix.
            Allé à la Bourse où resté longtemps à expédier les affaires, et aujourd'hui est assurément venue la nouvelle que Teddelan a amené 18 ou 20 vaisseaux marchands hollandais, leur flotte de Bordeaux et deux bâtiments de guerre à Portsmouth. Et des lettres, cet après-midi, m’apprirent que trois sont aux  Downs et à Douvres. Donc la guerre est commencée. Dieu fasse qu'elle finisse bien !, 
            Après dîner, travaillé chez moi tout l'après-midi, et le soir avec sir William Batten et sir John Mennes étudié la présentation des comptes des dépenses de la Marine à milord le trésorier général, travail où le rapport de sir John Mennes ne servit presque à rien, mais était tout faux, et après que je l'eus refait à grand-peine en sa présence, je suis sûr qu'il n'en comprend pas un mot. Affairés presque jusqu'à dix heures du soir.
            Allé en voiture chez sir Philip Warwick selon son désir pour consulter avec lui, mais comme il était au lit, allai à Whitehall chez le secrétaire et là écrivis à Mr Coventry, puis rentré chez moi en voiture. Une belle nuit à clair de lune, mais froide.
            Rentré à mon bureau un moment à minuit passé, puis souper et, au lit.


                                                                                                                      22 novembre

            Au bureau toute la matinée. Sir George Carteret, sur proposition de sir William Batten, promit, si nous lui écrivions une lettre, de la montrer au roi pour nous, au sujet de notre désir d'être commissaires au bureau des prises de guerre. J'écrivis une lettre à ma façon et, après avoir mangé un morceau à la maison, Mr Shipley dînant avec moi et prenant congé, sorti et allé voir sir George Carteret avec la lettre. Puis chez milord le trésorier général où, avec sir Philip Warwick, étudié longuement tous les moyens de gonfler l'année dernière autant que nous le pouvions. Et il faut voir comme il s'applique pour le roi, afin d'obtenir tout l'argent qu'il peut du Parlement, et je lui serai utile en cela pour trouver les chapitres où l'on peut gonfler l'estimation des dépenses. Il me fit observer comme ce Parlement avait été docile quelque temps. Et, comme à la dernière cession comme il avait commencé à s'opposer et à chicaner les officiers du roi. Et ce qu'il va faire maintenant, dit-il, c'est se mettre d'accord sur la somme, car on n'en peut rien prévoir. Il me dit qu'il était prêt à convaincre le Parlement que les subsides sont un impôt tout à fait ridicule, les quatre derniers ne se montant pas à 40 000 £, et injuste. Il parle d'une taxe sur la propriété de 70 000 £ pour cinq ans, avec l'assurance qu'elle ne serait pas prolongée au-delà du temps de guerre et de la période durant laquelle on continuera d'en payer les dépenses.
            Il me dit qu'une seule année de la dernière guerre contre la Hollande avait coûté 1 623 000 £. Allé chez milord le chancelier. J'attendis longtemps en compagnie de sir William Batten et de sir John Mennes pour parler à milord de notre affaire de bureau des prises de guerre, mais comme il était malade et avait foule de visiteurs, nous ne pûmes lui parler et revînmes à la maison.                                                           Sir Richard Ford vint avec des lettres de Hollande disant ce jour que la flotte hollandaise ne quittera sans doute pas les ports cette année, qu'ils n'ont pas de vivres pour rester en mer et qu'ils seront sans doute pris par les glaces avant de pouvoir rentrer.                                                                                             Le capitaine Cocke est fait trésorier du service de santé de la marine.                                                         Rentré souper à la maison où il me fâche d'apprendre que mon pauvre Tom a une crise de la pierre, ou de quelque chose qui y ressemble.                                                                                                             A une heure du matin à la maison et, au lit.


                                                                                                                        23 novembre

            Levé et à mon bureau, absorbé toute la matinée par les comptes de milord le trésorier général, et à midi rentré dîner. Puis au bureau tout l'après-midi, très affairé jusqu'à une heure tardive, puis souper et, au lit.
            Ce soir, Mr Hollier vint me dire qu'il a examiné mon petit valet et décelé une pierre dans sa vessie, ce qui me peine au fond du cœur, car c'est un garçon d'un bon naturel et bien disposé, et qu'en plus j'aie eu le malheur qu'il vienne chez moi.
             Sir George Carteret était ici cet après-midi, et c'est merveille de nous voir comploter pour faire paraître les dépenses de cette guerre plus grandes qu'elles ne sont pour obtenir l'argent.


                                                                                                                 24 novembre 1664

            Levé et au bureau. Occupé toute la matinée à répondre aux gens. Vers midi sorti avec le commandant Pett, et tous les deux dans un café pour boire un chocolat, très bon. Puis en voiture à Westminster pour le premier jour de la session du Parlement. Après que la Chambre eut reçu le discours du roi et ce qu'il avait à dire d'autre par écrit, le chancelier étant malade, elle leva la séance.
            Rentré à la maison avec sir Philip Warwick pour discuter de notre affaire de dépenses de la Marine, et je dois lui en dire davantage sur l'excès des dépenses de cette année. Je dînai avec lui, également avec Mr Povey et sir Edmon Pooley, gentilhomme distingué, et Mr Chicheley. Nous devisâmes fort élégamment, fier de me voir accepter en telle compagnie et considéré comme meilleur que je ne suis.france3-regions.francetvinfo.fr

            Après dîner, sir Philip et moi discutons derechef, puis parti pour rentrer chez moi et au bureau. Tard en réunion, car nous les commençons l'après-midi maintenant à cause du Parlement. La séance levée allé à mon bureau, resté tard, presque jusqu'à une heure, puis à la maison et, au lit.


                                                                                                                  25 novembre

            Levé et à mon bureau toute la matinée à préparer un compte des dépenses extraordinaires que nous ont déjà occasionnées les Hollandais, et je les ai fait monter à 852 700 £. Mais Dieu sait que ce n'est qu'afin d'alarmer le Parlement pour qu'il donne davantage d'argent.
            Allé au Parlement, donné ce compte à sir Philip Warwick, la Chambre étant juste sur le point d'accorder des crédits au roi. Et en voiture à la Bourse, prenant avec moi Mr Jennings, ma vieille connaissance. Il me conte le mésaise dans lequel vit sir Samuel Morland, un de ses voisins, dans une maison qu'il a achetée et pour laquelle il a dépensé de l'argent, pour en tout 1 200 livres, mais il passe pour gueux. J'avais toujours pensé qu'il serait comme cela.
            De la Bourse, avec Mr Dering et Mr Llewellyn, à la taverne du Cheval Blanc dans Lombard Street, dîné avec eux. Dering me régalant d'un plat de viande pour discuter de la manière dont je pourrais le servir, ce que je suis déjà obligé de faire et que je ferai, et je serais bien aise que ce fût un homme digne de confiance afin de pouvoir hasarder quelque argent avec lui.
            Rentré à la maison et tantôt, dans la soirée, emmenai ma femme en voiture et la laissai chez Unthank, tandis que j'allais à Whitehall et à la Grand-Salle de Westminster où il y a longtemps que je ne suis pas allé bavarder. J'apprends que Mrs Lane et son mari mènent ensemble triste vie et qu'il est parti comme payeur d'une compagnie à Portsmouth pour embarquer. Elle attend un enfant.
            Rentré à la maison, prenant ma femme au passage, et chez sir William Batten. J'apprends que la Chambre a accordé au roi 2 500 000 £ pour cette guerre, pour la Marine seule, sur trois ans, ce qui réjouit tout le parti du roi, à ce que je vois, mais Mr Vaughan et d'autres s'y opposèrent fort en raison de la somme. A la maison, souper et, au lit.


                                                                                                                     26 novembre

            Levé et au bureau, affairé toute la matinée. Un moment à la maison pour dîner, puis au bureau, resté très tard à travailler jusqu'à ce que je fusse tout à fait las, mais content d'avoir bien expédié les affaires. Puis à la maison, souper et, au lit


                                                                                                                   27 novembre 1664
                                                                                                         Jour du Seigneur
            A l'église le matin, puis dîné à la maison et à mon bureau tout l'après-midi à mettre au clair mon affaire de drapeaux. Et après tous mes soins je trouve quelque raison de n'en point être fâché, parce que je crois que j'en tirerai un profit considérable.
            Le soir vinrent Mr Andrews et Mr Hill et, avec mon petit valet, nous chantâmes les psaumes à quatre voix de Ravencroft, une musique fort admirable. Puis, Mr Andrews ne restant pas, nous soupâmes, et après j'entamai avec Mr Hill la plus incomparable conversation que j'aie jamais eue de ma vie. Elle dura très tard, puis au lit.


                                                                                                                        28 novembre

            Levé et, avec sir John Mennes et William Batten, à Whitehall, mais point de commission des Lords, ce qui arrangera les affaires du roi. A Westminster donc et chez Jervas où restai un petit moment avec Jane, puis à Londres en voiture et au café, où appris la nouvelle certaine de la paix faite avec Alger par le capitaine Allin, ce qui est une bonne nouvelle, et que les Hollandais ont envoyé une partie de leur flotte contourner l'Ecosse et décidé de débarquer les autres équipages avec la moitié de leur solde, promettant les arriérés pour le printemps, afin de garder les hommes. Mais jusqu'à quel point c'est vrai, je ne sais. 
            Rentré dîner, puis le Dr Clerke vint me parler des malades et des blessés dont il devra sans doute s'occuper. Et après lui Mr Cutler. Causé longuement avec lui et sommes allés à Whitehall nous mettre au service des Lords, par ordre. Mais pas davantage de réunion ce soir, ce qui va tout gâter.
            Je crois que d'avoir causé avec Mr Cutler me rapportera quelque chose. 
            Rentré chez moi et, après une heure à mon bureau avec Mr Povey à parler de son affaire de Tanger, pour lui obtenir que quelque argent lui soit alloué pour des cargaisons, par quoi j'espère aussi gagner quelque chose. Lui parti je rentre à la maison, affamé et tombant presque d'inanition. Souper et, au lit.


                                                                                                                      29 novembre

            Levé et avec sir William Batten à la commission des Lords dans la salle du Conseil où sir George Carteret nous rapporta ce qu'il a dit au roi, et que le roi incline à notre requête d'être faits commissaires au bureau des prises de guerre. Mais, le rencontrant tantôt dans la galerie, il me dit que milord Berkeley est irrité que nous ne l'ayons pas informé. J'allai donc trouver milord et je le calmai, mais je ne sais s'il était sérieux ou non, car il était fort entêté. Allé au Parlement et rentré à la maison avec sir William Batten et dîné avec lui, ma femme étant partie chez milady Sandwich. Puis au bureau réunion tout l'après-midi, et à mon bureau jusqu'à minuit passé, puis à la maison et, au lit.
            Aujourd'hui j'apprends que le roi aurait dit que les Hollandais commencent à se montrer accommodants avec lui. Sir John Robinson a dit à sir William Batten qu'il l'avait entendu dire au roi. Plût à Dieu qu'il en fût ainsi.


                                                                                                                    30 novembre

            Levé et avec sir William Batten et sir John Mennes à la commission des Lords où nous fîmes notre travail. Mais mon Dieu ! que ces grands s'entendent piteusement à expédier les affaires ! 
            Allé à la Bourse, reçu l'assurance, avec les détails, que les Hollandais ont rappelé leur flotte et payé la moitié de leur solde aux hommes, l'autre moitié devant leur être payée s'ils étaient prêts au roulement de tambour à revenir en service, et en attendant d'être en demi-solde. C'est ce qu'on dit.
            Rentré dîner, puis à mon bureau tout l'après-midi. Le soir, ma femme et sir William Warren avec moi à Whitehall et j'envoie ma femme avec la voiture voir son père et sa mère. Lui et moi montés voir sir George Carteret, et moi seul d'abord, puis tous les deux nous causâmes avec lui des affaires de la Marine. Et moi et sir William, reprenant ma femme chez Unthank, à la maison derechef à discuter de la manière de mettre au point un nouveau contrat de marchandises de Norvège, à l'avantage du roi aussi bien qu'au sien.
            Lui parti je me mets à mes comptes du mois et, Dieu soit béni ! je m'aperçois que mon dernier solde a augmenté, quoique de peu, mais j'espère avoir sous peu davantage. En attendant, Dieu soit loué pour ce que j'ai, soit 1 209 £. Ainsi, le cœur bien aise de ce que mes comptes tombent si juste en ces temps de brassages financiers et de confusion, je rentre à la maison.


                                                                  à suivre............

                                                                                                                      1er Décembre 1664

            Levé de bonne heure..........

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