dimanche 21 mars 2021

Le Journal du séducteur 7 Sören Kierkegaard ( Essai Danemark )

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                                   Le 7 juin.

            Nous voilà donc amis, Edouard et moi, une vraie amitié, les meilleures relations existent entre nous, comme on en a pas connu depuis la plus belle époque de la Grèce. Nous sommes vite devenus intimes après que je l'ai amené à me confier son secret, mais seulement après l'avoir engagé dans de nombreux commentaires touchant Cordélia.
            Il va sans dire qu'en raison de tous ces secrets réunis, celui-là pouvait bien s'y rajouter. Pauvre garçon, depuis longtemps déjà il soupire. Il se fait beau chaque fois qu'elle vient, il l'accompagne ensuite lorsqu'elle rentre le soir, son cœur bat à l'idée que son bras repose sur le sien. En route ils observent les étoiles, il tire la sonnette de la maison, elle disparaît, il désespère, mais garde l'espoir pour la prochaine fois. Il n'a pas encore eu le courage de poser le pied sur le seuil de sa porte, lui qui a eu des chances aussi superbes. 
            Bien que je ne puisse m'empêcher, au fond de moi-même, de railler Edouard, je trouve tout de même qu'il y a quelque chose de beau dans sa candeur. Bien que je m'imagine connaître assez bien ce qui constitue l'érotisme, je n'ai jamais observé un état pareil chez moi, cette angoisse et ce tremblement de l'amour, c'est-à-dire que je ne l'ai pas constaté à un degré tel qu'il m'ait fait perdre la contenance, car autrement je le connais bien mais, sur moi, il a pour effet de me rendre plutôt plus fort. Quelqu'un dirait peut-être qu'alors je n'ai jamais dû être véritablement amoureux, c'est possible.
            J'ai blâmé Edouard, je l'ai encouragé à se fier à notre amitié. Demain il aura à faire une démarche décisive, il doit personnellement aller chez elle pour l'inviter. J'ai eu l'idée atroce de l'amener à me prier de l'accompagner. Il la tient pour une preuve exceptionnelle d'amitié. L'occasion se présente exactement comme je l'avais désirée, c'est-à-dire que j'y pénètrerai en coup de vent. Si elle avait le moindre doute sur la signification de ma conduite, celle-ci saura bien tout embrouiller à nouveau.

            Je n'ai jamais eu l'habitude de me préparer à une conversation, mais maintenant j'y suis forcé afin de pouvoir m'entretenir avec la tante. Car j'ai assumé la charge respectable, causer avec elle et de couvrir ainsi les avances amoureuses d'Edouard. La tante a, autrefois, résidé longtemps à la campagne et, grâce à mes propres études poussées d'ouvrages d'économie rurale, ainsi qu'aux renseignements basés sur ses propres expériences que la tante m'a donnés, je fais des progrès dans mes connaissances et dans mes aptitudes.

            Mon succès auprès de la tante est complet. Elle me considère comme un homme posé et sage avec lequel on peut avoir plaisir à causer et qui diffère de nos élégants ridicules. Il me semble pas que je suis particulièrement dans les bonnes grâces de Cordélia. Il est vrai qu'elle a une féminité trop pure et trop innocente pour exiger que tout homme lui fasse la cour, mais elle a trop l'intuition de ce qui est rebelle dans mon existence. 

            Quand je me trouve ainsi installé dans le salon si accueillant lorsque, comme un ange elle répand son charme un peu partout sur ceux qui entrent en contact avec elle, sur les bons et sur les méchants, je me sens parfois impatient. Je suis tenté de m'élancer de ma cachette car, bien qu'aux yeux de tout le monde je sois assis dans le salon, je suis pourtant aux aguets, je me sens tenté de saisir sa main, d'embrasser la jeune fille, de la cacher en moi par crainte de me la voir ravie. Aussi quand Edouard et moi nous nous quittons le soir et qu'elle me tend la main pour me dire au revoir, quand je la tiens dans la mienne, il m'est parfois difficile de laisser cet oiseau s'échapper de ma main. Patience ! .... Elle doit être resserrée tout autrement dans mes mailles et, ensuite, je laisserai toute la puissance de l'amour s'élancer. Cet instant-là n'a pas été gâté pour nous par des friandises, par des anticipations intempestives, et tu peux m'en remercier, ma Cordélia. Je travaille à développer le contraste, je tends l'arc de l'amour afin de produire une blessure plus profonde. Comme un archet je tends et détends tour à tour la corde, j'entends sa mélodie, c'est ma musique de guerre, mais je ne vise pas encore, je ne pose pas encore la flèche sur la corde.
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            Quand un petit nombre de personnes s'assemblent souvent dans la même pièce, une tradition se crée aisément selon laquelle chacun aura sa propre place, son poste, le tout devient un tableau qu'à tout instant on peut dérouler devant soi, une carte du terrain. A présent nous formons nous aussi un ensemble, un tableau dans la maison des Wahl. Le soir, on sert le thé. La tante, jusque-là assise dans le sofa, prend alors, généralement, place devant la petite table à ouvrage d'où Cordélia se retire pour s'approcher de la table à thé devant le sofa, Edouard la suit et moi je suis la tante. Edouard fait le cachottier, il veut chuchoter et, en généra, il le fait si bien, qu'il devient complètement muet. Je ne fais pas mystère de mes effusions vis-à-vis de la tante, je parle des cours du marché, du nombre de pots de lait qu'il faut pour faire une livre de beurre, je me sers du médium de la crème et de la dialectique de la baratte. Voilà des choses qu'une jeune fille peut, non seulement écouter sans en souffrir, mais qui, en outre, ce qui est beaucoup plus rare, constituent une conversation solide, substantielle et édifiante, également anoblissante pour l'esprit et pour le cœur. Je tourne généralement le dos à la table à thé et aux rêveries d'Edouard et de Cordélia, je rêve avec la tante.
            La nature n'est-elle pas grande et sage quand il s'agit de ses productions ? Quel don précieux ne constitue pas le beurre, quel résultat magnifique de nature et d'art ! 
            Je suis presque sûr que la tante ne serait pas capable d'entendre ce qui se dit entre Edouard et Cordélia, pourvu toutefois que quelque chose soit réellement dit, c'est ce que j'ai promis à Edouard et je tiens toujours parole. Par contre, j'entends très bien chaque mot échangé entre eux, même chaque petit mouvement. Cela m'importe car, dans son désespoir, on ne peut savoir ce qu'un homme peut songer à risquer. Les hommes les plus prudents et les plus craintifs risquent plutôt les choses les plus folles. Bien que je ne m'occupe en rien de ce qui se passe entre eux, il est clair que Cordélia sent très bien que je suis toujours invisiblement présent.
            Nous formons tout de même un tableau singulier, tous les quatre. Si je devais penser à des tableaux connus je trouverais bien une analogie, d'autant plus qu'en mon for intérieur je pense à Méphistophélès, mais la difficulté est qu'Edouard n'est pas un Faust. Et, si je me métamorphose moi-même en Faust, la difficulté serait qu'Edouard n'est sûrement pas un Méphistophélès, et je ne suis pas, moi non plus, un Méphistophélès, surtout pas aux yeux d'Edouard. Il me prend pour le bon génie de son amour, et il fait bien. Il peut tout au moins être sûr que personne ne pourrait veiller sur son amour avec plus de soin que moi. Je lui ai promis de converser avec la tante et je m'acquitte très sérieusement de cette tâche respectable. La tante disparaît presque devant nos yeux en pure et simple économie rurale. Nous visitons la cuisine, la cave, les combles. Nous nous occupons des poules, des canards et des oies, etc. Et tout cela choque Cordélia.
            Elle ne peut naturellement pas se rendre compte de mes véritables intentions. Je reste une énigme pour elle, mais une énigme qu'elle n'a pas envie de deviner et qui l'irrite, oui, l'indigne. Elle sent très bien que la tante se rend presque ridicule, et la tante est pourtant une dame si digne de vénération que certainement elle ne le mérite pas.
            D'autre part, je joue si bien mon rôle qu'elle sent bien qu'il serait inutile de tâcher de m'ébranler. Je le pousse parfois jusqu'à faire sourire Cordélia en cachette de la tante. Je reste invariablement extrêmement sérieux, mais elle ne peut pas s'empêcher de sourire. 
            C'est la première leçon fausse, il faut qu'on lui apprenne à sourire ironiquement ! Mais ce sourire s'adressera autant à moi qu'à la tante, car elle ne sait pas du tout que penser de moi. Il est pourtant possible que je sois un de ces jeunes hommes trop tôt vieillis. C'est toujours possible, d'autres choses sont possibles également. Après avoir souri de la tante, elle s'indigne d'elle-même, alors je me retourne et, tout en continuant à causer avec la tante, je la regarde très gravement, alors elle sourit de moi, de la situation.
            Nos rapports ne sont pas ceux des embrassements tendres et fidèles de la compréhension, ni ceux des attraits, mais ceux des répulsions de mésintelligence. En effet, mes rapports avec elle ne ressemblent à rien du tout. Ils sont de nature spirituelle, ce qui, naturellement, n'est rien du tout pour une jeune fille. 
            Ma méthode actuelle présente pourtant des avantages exceptionnels. Quand on pose au galant on éveille un soupçon et on suscite une résistance contre soi-même. De tout cela je suis quitte. On ne me surveille pas, au contraire, on serait plutôt enclin à me regarder comme un homme de confiance qualifié pour surveiller une jeune fille. La méthode n'a qu'un défaut, elle prend du temps et ne peut donc être employée avec avantage qu'à l'égard d'individus chez qui l'intéressant est l'enjeu.


            Quelle force rajeunissante chez une jeune fille, ni la fraîcheur de l'air du matin ou celle de la mer, ni le sifflement du vent, ni le bouquet du vin ou sa saveur, rien au monde ne possède une pareille force rajeunissante.

            J'espère que je l'aurai bientôt amenée à me haïr. J'ai entièrement pris l'aspect d'un vieux garçon. Je ne parle que de m'installer confortablement dans un bon fauteuil, de me coucher commodément, d'avoir un valet honnête et un ami au pied ferme en qui on ait confiance lorsqu'on se promène à son bras. Si, à présent, je réussis à amener la tante à lâcher les réflexions sur l'économie rurale, c'est de ces choses-là que je l'entretiendrai afin de trouver une occasion plus directe pour ironiser. On peut rire d'un vieux garçon, et même prendre pitié de lui, mais un jeune homme qui, cependant, a un peu d'esprit, révolte une jeune fille par une conduite pareille, toute la signification de son sexe, toute sa beauté et sa poésie sont anéanties.
            Les jours se passent ainsi. Je la vois mais ne lui parle pas. Je parle avec la tante en sa présence. Mais, parfois pendant la nuit, il m'arrive de laisser libre cours à mon amour. Alors je me promène devant ses fenêtres, enveloppé dans mon manteau et avec ma coiffe sur les yeux. Sa chambre à coucher donne sur la cour, mais la maison étant située au coin on la voit de la rue. Parfois elle reste pour un instant à la fenêtre ou elle l'ouvre, regarde vers les étoiles et nul ne la voit sauf celui qui est sans doute le dernier par lequel elle se croirait observée. A ces heures indues je rôde alors comme un esprit, comme un esprit j'habite l'endroit où se trouve sa demeure. Alors j'oublie tout, je n'ai pas de projets, je ne fais aucun calcul, je jette la raison par-dessus bord, je dilate et je fortifie mon cœur par de profonds soupirs, exercice qui m'est nécessaire pour ne pas être gêné par ce qu'il y a de systématique dans ma conduite. D'autres sont vertueux de jour et pêchent la nuit, moi je suis pure dissimulation pendant le jour, et la nuit je ne suis que désirs. Ah, si elle pouvait pénétrer mon âme, si !

            Si cette jeune fille désire voir clair en elle, elle doit avouer que je suis son homme. Elle est trop passionnée, elle s'émeut trop profondément pour devenir heureuse dans le mariage, ce serait trop peu de la laisser se perdre dans les bras d'un pur et simple séducteur. Si elle se perd grâce à moi elle sauvera de ce naufrage ce qui est intéressant. Par rapport à moi elle doit, selon un jeu de mot des philosophes : zu Grunde gehen.

            Au fond, elle en a assez d'écouter Edouard. Comme il en va toujours quand d'étroites limites ont été données à ce qui est intéressant, on en découvre plus. Elle écoute parfois ma conversation avec la tante. Quand je le sens, un indice qui point à l'horizon arrive d'un tout autre monde, à l'étonnement de la tante aussi bien que de Cordélia. La tante voit l'éclair mais n'entend rien, Cordélia entend la voix mais ne voit rien. Mais au même instant tout rentre dans l'ordre paisible, la conversation avec la tante va son train monotone comme les chevaux de poste dans le silence de la nuit, le ronron mélancolique de la fontaine à thé l'accompagne. Dans ces moments-là l'atmosphère du salon devient parfois lugubre, surtout pour Cordélia. Elle n'a personne à qui parler ni écouter. Si elle se retourne vers Edouard elle court le risque que, dans son embarras, il fasse une bêtise, se retourne-t-elle de l'autre côté, vers la tante et moi, la sûreté qui y règne, les coups de marteau monotones de la conversation bien cadencée, en face du manque d'assurance d'Edouard, créent le contraste désagréable. 
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          Je comprends bien qu'il doit sembler à Cordélia que c'était comme si la tante avait été ensorcelée, car elle se meut entièrement dans le mouvement de ma mesure. Elle ne peut pas non plus prendre part à cet entretien, car un des moyens dont je me suis permis de me servir pour la révolter, est de la traiter tout à fait en enfant. Non que pour cela je permette de prendre des libertés avec elle, tant s'en faut ! Je sais bien quel trouble peut en résulter et, ce qui compte surtout, c'est que sa féminité puisse se redresser dans toute sa pureté et sa beauté. En raison de mes rapports intimes avec la tante il m'est facile de la traiter comme une enfant qui ne connaît pas les choses de ce monde. Ainsi je ne froisse pas sa féminité, je ne fais que la neutraliser, car sa féminité ne peut pas être froissée par la connaissance des cours du marché. Ce qui peut la révolter c'est que cela représente l'intérêt suprême de la vie. Grâce à mon aide énergique la tante se surpasse elle-même à cet égard. Elle est devenue presque fanatique, ce dont elle peut me remercier. La seule chose que chez moi elle ne peut admettre  c'est que je n'aie aucun métier. J'ai, à présent, pris l'habitude de dire chaque fois qu'on parle d'un emploi vacant : c'est quelque chose pour moi, et ensuite d'en parler très gravement avec elle. Cordélia voit toujours l'ironie, mais c'est tout ce que je désire.
            Pauvre Edouard ! Dommage qu'il ne s'appelle pas Fritz. Chaque fois que dans mes méditations je m'arrête à mes rapports avec lui, je suis toujours amené à penser à Fritz dans " La Fiancée ". Comme son modèle, Edouard est, en outre, caporal dans la garde nationale. Et, s'il faut le dire, Edouard est aussi assez ennuyeux. Il ne s'y prend pas de la bonne façon. Il arrive toujours bien paré et empesé. Par amitié pour lui, mais " entre nous ", moi j'arrive aussi peu soigné que possible. Pauvre Edouard ! La seule chose qui me fait presque de la peine, c'est qu'il m'est infiniment obligé, à tel point qu'il ne sait presque pas comment me remercier. M'en laisser remercier, c'est vraiment trop.


            Eh quoi ? ne pouvez-vous pas vous tenir tranquilles ? Toute la matinée qu'est-ce que vous avez fait d'autre que de secouer mon store, d'ébranler mon miroir réflecteur et le cordon qui est à côté, de jouer avec la sonnette du troisième, de frapper aux vitres, bref d'annoncer votre présence de toutes les façons, comme pour me faire signe de vous rejoindre. Oui, le temps est assez beau, mais je n'ai pas envie de sortir, laissez-moi ici... Vous, zéphyrs folâtres et espiègles ! Vous, les joyeux garçons, vous pouvez bien aller tout seuls, amusez-vous comme toujours avec les jeunes filles. Oui, je sais, personne ne sait embrasser une jeune fille de manière aussi séduisante que vous. Il est inutile qu'elle essaie de vous échapper, elle ne peut pas se dégager de vos tentacules, et elle ne le veut pas non plus, car vous rafraîchissez et vous calmez, vous n'excitez pas... allez votre propre train, laissez-moi dehors... Alors :pas de plaisir sans moi, pensez-vous, vous ne le faites pas à cause de vous-mêmes... Eh bien, je vous suis, mais à deux conditions. 
            D'abord ! Il habite à Kongens Nytorv une jeune fille très délicieuse, qui a en outre l'impudence de ne pas vouloir m'aimer, oui, ce qui est pire, elle en aime un autre, et ils en sont déjà à se promener ensemble au bras l'un de l'autre. Je sais qu'à une heure il doit aller la chercher. Maintenant il faut me promettre que ceux parmi vous qui savent le mieux souffler restent cachés quelque part, tout près jusqu'au moment où il sortira de la porte avec elle. A l'instant même où il voudra s'engager dans Store Kongensgade, ce détachement s'élancera et, de la façon la plus polie, lui enlèvera le chapeau de la tête en le laissant danser devant lui, à distance d'environ une aune et à une vitesse modérée. Pas plus vite, car il est possible qu'il rentre à la maison. Il ne cessera de penser qu'à l'instant après il le saisira. Il ne lâchera même pas le bras de la jeune fille. 
            C'est ainsi que vous les conduirez tout le long de Store Kongensgade, par les remparts, ju

squ'à Nörreport, à Höjbroplads... Combien de temps faudra-t-il ? Une demi-heure environ, je pense. A une heure et demie exactement j'arriverai de Ostergade. Ledit détachement ayant amené les amoureux jusqu'au milieu de la place, une attaque violente contre eux se déclenchera, au cours de laquelle vous emportez le chapeau de la jeune fille, vous mettez ses boucles en désordre, vous enlevez son châle, tandis qu'en même temps le chapeau du jeune homme commence à joyeusement monter de plus en plus en l'air.
            Bref, vous créerez une confusion qui provoquera un éclat de rire de la part, non seulement de moi, mais aussi de l'excellent public. Les chiens se mettent à aboyer, le gardien de la tour à sonner le tocsin, et vous aurez soin que le chapeau de la jeune fille s'envole vers moi qui serai le veinard qui aura à le lui rendre.
            Ensuite, seconde condition ! Le détachement qui me suivra m'obéira au doigt et à l'œil, il n'outrepassera pas les limites de la bienséance, n'offensera aucune jeune fille, et ne prendra pas de libertés qui, pendant toute cette farce, pourraient gâter sa joie, priver ses lèvres de leur sourire ou ses yeux de leur calme et angoisser son cœur. 
            Si l'un quelconque de vous se comporte autrement, vous serez tous maudits.
            Et maintenant en route pour la vie et pour la joie, pour la jeunesse et la beauté. Montrez-moi ce que j'ai vu si souvent et ce que je ne me lasserai jamais de regarder : montrez-moi une belle jeune fille, faites-la s'épanouir dans toute sa beauté, de sorte qu'elle devienne elle-même encore plus belle. Observez-la au point qu'elle trouve plaisir à cet examen ! 
            Je choisis de passer par Bredgaden, mais comme vous le savez, je ne suis libre que jusqu'à une heure et demie.


                                                                 à suivre............





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