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Les quatre coins du coeur
Sagan n'a pas tout à fait disparu. De fait toujours présente, en quelque lieu, quelque sujet. Denis Westhoff, son fils fait resurgir l'auteur, rassemble des feuillets épars. Le résultat ravit les lecteurs habitués du style, des histoires remplies de personnages cyniques, de plus il reste un peu de tristesse devant le travail inachevé, bien que déjà développé, l'intrigue suffisamment décrite, chacun peut réfléchir et s'écrire la suite et la fin très ouverte. La Touraine, ressemble-t-elle vraiment par moments à la Normandie que fréquentait Sagan, et l'accident de voiture qui laisse le héros, Ludovic durement handicapé, rappelle-t-il celui de l'auteur dans ses jeunes années ? Le roman aurait pu devenir sujet d'un film d'horreur. Mais elle nous conte les aventures et mésaventures d'un homme de trente ans, très mal soigné après cet accident, bourré de mauvais médicaments, qui revient enfin dans la grande maison de son enfance, La Cressonnière, au grand dam de son épouse qui s'était vue veuve quelques heures et se retrouve bien mariée à un homme devenu simplet, mais toujours aussi beau. Le père Henry Cresson, richissime homme d'affaires, veuf inconsolable, remarié à Sandra, forte personnalité sans tendresse et aussi riche. Flagorneries et mondanités. Servis par un maître d'hôtel, le jeune couple proche du divorce, comme les aînés, vit avec aigreur cette belle fin d'été. Alors arrive Fanny mère de Marie-Laure, fine et encore jeune belle-mère de Ludovic. Amours et illusions. L'important c'est l'écriture de Françoise Sagan, ce phrasé, ce regard sur cette société froide, ainsi de Philippe, frère de Sandra qui vit à demeure à la Cressonnière " .... avait conquis les femmes sans jamais les aimer.... ". Alors que Ludovic "... Un garçon qui, avec le courage des simples, aimait ce qu'il désirait, admettait ce qui l'émouvait, bref s'y livrait sans se débattre. Naïvement, comme plus personne - ou si peu - n'en avait la possibilité, le courage...... Le rire de Philippe s'était détonalisé. Celui de Ludovic, comme mystérieusement averti, s'était alors ouvert, plus grave, plus mâle......... " L'histoire ordinaire d'une famille très bourgeoise, dans un bel endroit, la Touraine.
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Les quatre coins du coeur
Sagan n'a pas tout à fait disparu. De fait toujours présente, en quelque lieu, quelque sujet. Denis Westhoff, son fils fait resurgir l'auteur, rassemble des feuillets épars. Le résultat ravit les lecteurs habitués du style, des histoires remplies de personnages cyniques, de plus il reste un peu de tristesse devant le travail inachevé, bien que déjà développé, l'intrigue suffisamment décrite, chacun peut réfléchir et s'écrire la suite et la fin très ouverte. La Touraine, ressemble-t-elle vraiment par moments à la Normandie que fréquentait Sagan, et l'accident de voiture qui laisse le héros, Ludovic durement handicapé, rappelle-t-il celui de l'auteur dans ses jeunes années ? Le roman aurait pu devenir sujet d'un film d'horreur. Mais elle nous conte les aventures et mésaventures d'un homme de trente ans, très mal soigné après cet accident, bourré de mauvais médicaments, qui revient enfin dans la grande maison de son enfance, La Cressonnière, au grand dam de son épouse qui s'était vue veuve quelques heures et se retrouve bien mariée à un homme devenu simplet, mais toujours aussi beau. Le père Henry Cresson, richissime homme d'affaires, veuf inconsolable, remarié à Sandra, forte personnalité sans tendresse et aussi riche. Flagorneries et mondanités. Servis par un maître d'hôtel, le jeune couple proche du divorce, comme les aînés, vit avec aigreur cette belle fin d'été. Alors arrive Fanny mère de Marie-Laure, fine et encore jeune belle-mère de Ludovic. Amours et illusions. L'important c'est l'écriture de Françoise Sagan, ce phrasé, ce regard sur cette société froide, ainsi de Philippe, frère de Sandra qui vit à demeure à la Cressonnière " .... avait conquis les femmes sans jamais les aimer.... ". Alors que Ludovic "... Un garçon qui, avec le courage des simples, aimait ce qu'il désirait, admettait ce qui l'émouvait, bref s'y livrait sans se débattre. Naïvement, comme plus personne - ou si peu - n'en avait la possibilité, le courage...... Le rire de Philippe s'était détonalisé. Celui de Ludovic, comme mystérieusement averti, s'était alors ouvert, plus grave, plus mâle......... " L'histoire ordinaire d'une famille très bourgeoise, dans un bel endroit, la Touraine.
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