Natures mortes au Vatican
Roman noir et gastronomique en Italie
à la Renaissance
En ce temps-là bien manger, bien vivre, bien cuisiner, le tout dans la joie étaient dangereux. Scappi est cuisinier d'un pape très peu désireux d'agapes et qui réduisait chaque jour le nombre de plats, à la grande tristesse de Bartolomeo qui se consolait en compilant dans un livre mille recettes. Son titre, Opéra.
Son secrétaire n'était autre que François Savoisy, arrivé à Rome pour fuir ses mésaventures françaises ( voir précédent volume ). Mais François bon vivant fréquentait des peintres, des dessinateurs et les belles romaines. Il était aussi bavard. Invité à se présenter devant le cardinal de Granvelle proche de l'Inquisition. Interrogé sur ses activités François se laissa aller et dévoila le titre et l'état d'avancement du volume. François ignorait que le Cardinal était un grand collectionneur ce dernier exigea que lui soit remis le manuscrit qui serait parrainé par son maître à lui Philippe d'Espagne. Menacé de mort François participait cependant aux fêtes parfois sanglantes. Puis il apprit que le peintre Arcimboldo était à Rome et choisissait des oeuvres d'art pour l'empereur Maximilien et son fils Rodolphe " dévoreur d'objets précieux ". Le peintre officiel à la cour des Habsbourg un jour disparut.
Entre l'enquête et les recettes - fèves au safran - pigeons à la sauge - purée de carottes et de coings - rôti de thon farci au thon etc... environ 25 recettes en fin d'ouvrage - l'auteur nous raconte l'histoire, la vraie, et c'est agréable. Nombre de personnages ont vraiment vécu tels Scappi, Arcimboldo... Une courte visite à Naples qui fut espagnole. 1570 la campagne italienne est couverte d'arbres fruitiers, d'herbes et de légumes prêts à combler les voyageurs. Se distraire en apprenant, agréable.
Roman noir et gastronomique en Italie
à la Renaissance
En ce temps-là bien manger, bien vivre, bien cuisiner, le tout dans la joie étaient dangereux. Scappi est cuisinier d'un pape très peu désireux d'agapes et qui réduisait chaque jour le nombre de plats, à la grande tristesse de Bartolomeo qui se consolait en compilant dans un livre mille recettes. Son titre, Opéra.
Son secrétaire n'était autre que François Savoisy, arrivé à Rome pour fuir ses mésaventures françaises ( voir précédent volume ). Mais François bon vivant fréquentait des peintres, des dessinateurs et les belles romaines. Il était aussi bavard. Invité à se présenter devant le cardinal de Granvelle proche de l'Inquisition. Interrogé sur ses activités François se laissa aller et dévoila le titre et l'état d'avancement du volume. François ignorait que le Cardinal était un grand collectionneur ce dernier exigea que lui soit remis le manuscrit qui serait parrainé par son maître à lui Philippe d'Espagne. Menacé de mort François participait cependant aux fêtes parfois sanglantes. Puis il apprit que le peintre Arcimboldo était à Rome et choisissait des oeuvres d'art pour l'empereur Maximilien et son fils Rodolphe " dévoreur d'objets précieux ". Le peintre officiel à la cour des Habsbourg un jour disparut.
Entre l'enquête et les recettes - fèves au safran - pigeons à la sauge - purée de carottes et de coings - rôti de thon farci au thon etc... environ 25 recettes en fin d'ouvrage - l'auteur nous raconte l'histoire, la vraie, et c'est agréable. Nombre de personnages ont vraiment vécu tels Scappi, Arcimboldo... Une courte visite à Naples qui fut espagnole. 1570 la campagne italienne est couverte d'arbres fruitiers, d'herbes et de légumes prêts à combler les voyageurs. Se distraire en apprenant, agréable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire